4e rencontres internationales des cinémas arabes
Depuis 2013, le Mucem organise des Rencontres cinématographiques. Cette année, il nous emmène dans le monde arabe. Le réalisateur Salah Abou Seif, à la tête du renouveau du cinéma arabe, sera mis à l’honneur. Cinq des films les plus marquants de son oeuvre seront mis à l’honneur.
Venez profiter d’un « café-ciné », un lieu d’échange et de réflexion autour de diverses thématiques traversant la programmation, enrichies par les interventions croisées d’artistes et de cinéastes, d’universitaires et de chercheurs sera proposé.
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Programmation du mercredi 30 novembre
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Babor Casanova de Karim SayadÂ
Alger, 2015. Adlan et Terroriste « naviguent » dans le quartier du Sacré Coeur effectuant de petits trafics. Ils attendent le week-end et le match du Mouloudia d’Alger a n de tuer le vide de leur quotidien, de chanter leur amour du club et de rêver au bateau qui leur permettra de fuir.
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F430 de Yassin Qnia
A la suite d’un vol, Ladhi se trouve en possession d’une grosse somme d’argent. Ne pouvant résister à la tentation de se pavaner, il la dépense dans la location d’une Ferrari pour la journée
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Amal d’Aida Senna
Alors qu’elle est en quatrième année de médecine, Amal se prépare à épouser Hicham, son ami d’enfance. Progressivement, il apparait que ce mariage cherche à les protéger tous deux de terribles secrets.
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Fatima de Nina Khada
Le film est un recueil de voix et d’icônes. À partir d’images de lm super 8 empruntées aux archives de l’INA, la réalisatrice raconte l’exil de sa grand-mère d’Algérie jusqu’en France, ses combats pour son pays et ses enfants.
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Soukoun de Clara KossaifiÂ
A partir de longs plans xes et d’un montage sans aucun e et, Clara Kossai crée une langueur et une tension qui font sentir toute la solitude et le malaise de son personnage. Combien de temps pourra tenir Nayla dont la vie est prise en otage par la maladie de sa mère paraplégique ?
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Mémoires pour un Privé de Rania Stephan
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Premier volet d’une trilogie qui explore l’archive personnelle de la réalisatrice, le lm met en scène un détective ctionnel a n de révéler des souvenirs personnels, traumatiques et lointains. Il suit une narration labyrinthique a n de créer une nouvelle lecture du passé, dévoilant ainsi le processus de la réminiscence même. Que reste-t-il de l’amour, de la guerre et de la mort avec le temps qui passe ?
Mucem, 7 promenade Robert Laffont, 13002 Marseille