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Mardi 31 Mars 2020

Coronavirus : le meilleur argument pour arrêter de fumer ?

Coronavirus : le meilleur argument pour arrêter de fumer ?

Alors que le coronavirus sévit en provoquant des insuffisances respiratoires, le tabagisme vient d’être ajouté à la liste des facteurs pouvant aggraver une contamination. De quoi inciter les fumeurs à réduire, voire stopper leur consommation ?

C’est un cri d’alarme qui résonne fort. Alors que le coronavirus ne cesse de faire de nouvelles victimes, le Comité national contre le tabagisme (CNCT) vient tout juste de publier une tribune pour mettre en garde les fumeurs face au contexte sanitaire actuel. « L’épidémie actuelle due au coronavirus, conduit à des atteintes respiratoires qui peuvent être sévères voire fatales, rappelle-t-il. Il est maintenant clairement démontré que les fumeurs présentent un risque majoré de contracter cette maladie et de développer une forme grave. Cela est dû au fait que fumer altère les défenses immunitaires et les capacités pulmonaires, et que les fumeurs portent régulièrement leurs doigts, potentiellement porteurs de virus, à la bouche. »

Un appel qui fait écho aux nouvelles informations fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière a récemment confirmé ce que beaucoup soupçonnaient : le tabagisme est un facteur aggravant du COVID-19.

Mais le CNCT va plus loin. Reprenant les conclusions d’une récente étude chinoise, il souligne que « les fumeurs infectés par le coronavirus sont des contaminateurs potentiellement majeurs de leur entourage par tabagisme passif, du fait de leur toux fréquente et de la présence dans la fumée de tabac de particules sur lesquelles se fixent les virus qui peuvent alors être inhalées par l’entourage ». Un risque de contamination par la fumée qui concerne également les vapoteurs et qui mettrait en danger les personnes se trouvant dans un rayon de dix mètres. Fumer sur son balcon pourrait donc avoir de graves conséquences…

Difficile d’arrêter en période de stress

Le coronavirus semble donc être un argument de poids pour convaincre les fumeurs de réduire ou d’arrêter la cigarette. D’ailleurs, l’épidémie est au cœur des discussions sur les différents groupes d’aide à l’arrêt du tabac. Mais les choses ne sont pas si simples, comme le rappelle Françoise Gaudel, une tabacologue qui anime « Je ne fume plus », un groupe Facebook qui compte plus de 17.000 inscrits. Soulignant que la période de confinement génère à la fois de l’ennui et de l’angoisse, elle constatait dans un récent live qu’il est « très compliqué d’arrêter de fumer durant cette période ». Et les chiffres semblent l’attester car, si la fréquentation des bars-tabac a logiquement chuté, leurs chiffres d’affaire au niveau national n’auraient pas été impactés, les consommateurs achetant des cartouches plutôt que des paquets.

Certains réussissent malgré tout à surpasser leur envie de fumer. C’est le cas d’Anna, une Marseillaise de 31 ans contrainte de travailler depuis chez elle. « J’ai pris ma décision en voyant les dégâts que provoque le coronavirus sur l’appareil respiratoire, raconte-t-elle. Je fume depuis que je suis adolescente, donc ça n’est vraiment pas simple d’arrêter… J’y pense souvent dans la journée, mais j’arrive à tenir depuis un mois. Il y a une vraie différence : je constate que je respire mieux et que je m’essouffle moins vite. Mais je ne suis pas certaine de ne pas reprendre une fois que l’épidémie sera passée… » C’est pourtant loin d’être impossible : selon l’ARS, les fumeurs voient leurs chances d'un arrêt définitif multipliées par 5 après un mois sans tabac.

 

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