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Lundi 30 Mars 2020

Sport : on ne bassine pas avec le water-polo !

Sport : on ne bassine pas avec le water-polo !

Relativement méconnu en France, le water-polo n’est reste pas moins un sport très spectaculaire. Entre courses à haute intensité, contacts rugueux et tirs lointains, cette discipline est très exigeante sur le plan physique. Une âpreté qui n’empiète pas sur sa dimension tactique, laquelle reste omniprésente pendant un match. Focus sur ce celui que l’on surnomme le « handball aquatique ».

Les règles

1. Un match de water-polo oppose deux équipes de sept joueurs dans un bassin de 30 mètres par 20 mètres, et se découpe en 4 périodes de 8 minutes effectives (à chaque temps mort, le chrono est arrêté).

2. Au cours du temps imparti, l’objectif est d’inscrire plus de buts que l’équipe adversaire. Dès lors qu’elle prend possession du ballon, l’équipe dispose de 30 secondes pour tirer au but. Si ce délai est dépassé, la balle est rendue à l’adversaire.

3. Pour récupérer la balle, les joueurs disposent d’un « droit de charge ». Ainsi, hormis les coups au visage, tout est possible pour arracher la gonfle au porteur de balle, étant précisé que celui-ci ne peut pas maintenir la balle sous l’eau.

4. Pour marquer, il faut que la balle franchisse intégralement la ligne de but. Il est possible de marquer de n’importe quelle partie du bassin et avec n’importe quelle partie du corps, à l’exception du poing fermé.

L'interview : Ante Vukicevic
Joueur du Cercle des Nageurs de Marseille

Comment t’est venue la passion pour le water-polo ?
Quand j’étais jeune, j’ai commencé par faire de la natation. Mais je ne trouvais pas ça très intéressant et, après trois années passées dans les bassins, j’avais un peu l’impression de tourner en rond… C’est à ce moment-là que j’ai découvert le water-polo, qui avait l’avantage d’être proche de la natation mais en étant beaucoup plus ludique. Je me suis alors beaucoup impliqué dans ce sport, jusqu’à devenir professionnel à Mladost, le club de Zagreb. Je suis également passé par Primorje, un autre club croate, avant de rejoindre le Cercle des Nageurs de Marseille il y a trois ans.

Aujourd’hui, tu joues comme attaquant. Quelles sont les spécificités de ce poste ?
Il faut nager vite pour pouvoir exploiter les contre-attaques à la récupération du ballon. Contrairement à la pointe qui ne bouge pas beaucoup et qui a plus un rôle de pivot, les attaquants sont toujours en mouvement. Il faut donc avoir une bonne condition physique pour répéter les efforts à haute intensité. Il faut également avoir un bon tir pour percer la défense et le gardien adverses.

Pendant un match, se passe-t-il des choses sous l’eau que l’arbitre ou les spectateurs ne peuvent pas voir ?
Je ne peux pas vous dire ! (Rires) Bien sûr qu’il se passe des trucs pas très réglementaires sous l’eau. On reçoit souvent des coups qu’on ne devrait pas recevoir, on se fait tirer par le maillot pour ne pas pouvoir déclencher les courses comme on voudrait… Tout cela est interdit car, normalement, il ne peut y avoir de contact qu’avec le joueur qui est en possession de la balle. Mais comme dans tous les sports, il y a un peu de vice… Il faut faire avec !

Qui est considéré comme le meilleur poloïste au monde actuellement ?
Il y a deux noms qui se détachent. Si je devais faire un parallèle avec le foot, je dirais que Denes Varga est le Lionel Messi du water-polo car il est très vif et très bon dribleur. Il y a également le monténégrin Aleksandar Ivovic qui, lui, ressemble plus à Cristiano Ronaldo grâce à sa vélocité, son endurance et sa capacité à marquer énormément de buts.

C’est compliqué de se lancer dans ce sport quand on ne connaît pas du tout ?
Non, car il y a de bonnes infrastructures en France qui permettent d’être accompagné. C’est notamment le cas au Cercle des Nageurs, à Marseille, où la piscine est magnifique et où les entraîneurs sont supers. Il y a un vrai esprit d’équipe au water-polo et les gens avec lesquels on pratique deviennent très souvent des amis. Et puis, à force de jouer, on devient plus fort physiquement et tout paraît plus simple. Puisque c’est un jeu où il faut faire travailler son imagination, c’est une excellente façon de se dépenser sans se lasser.

Le plus : un sport très complet

◻︎ À l’exception des pectoraux, tous les muscles sont sollicités :  épaules, biceps, abdos, cuisse, fesses… Et puisque les efforts ont lieu dans l’eau, le gain musculaire n’impacte pas les articulations.

◻︎ Le water-polo permet d’améliorer sa santé cardio-vasculaire. Puisqu’il implique des efforts répétés à haute intensité, le corps produit plus de globule rouge et renforce la circulation sanguine.

◻︎ Sport aérobie par excellence, le water-polo exige une forte tonicité. Quand il est pratiqué, il permet donc de perdre du poids rapidement : une partie d’une heure fait perdre jusqu’à 900 calories.

◻︎ La coordination des joueurs étant indispensable tant sur les plans défensif qu’offensif, le water-polo forge l’esprit d’équipe. Il pousse aussi à s’affirmer malgré les coups bas qui peuvent être infligés.

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