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Mardi 12 Novembre 2019

Amaury Pierron : as du guidon et champion déjanté

Amaury Pierron : as du guidon et champion déjanté

Vainqueur de la coupe du Monde de VTT descente en 2018, Amaury Pierron est toujours prêt à enfourcher son vélo pour enchaîner les compétitions. Alors qu’il s’apprête à remettre le couvert, il ne laissera personne lui mettre des bâtons dans les roues.

Tu as deux passions, le VTT et de la moto. Avec toi, c’est deux roues ou rien ?

Ouais (rires), plus ou moins ! On va dire que ce sont les deux sports que je préfère, mais j’aime bien faire d’autres sports. Cet été, par exemple, j’ai fait du canoé et c’était bien marrant. Mais clairement, le VTT et la moto c’est la folie, surtout en Auvergne où j’habite.

Commet t’es-tu mis au VTT ?

Mes parents faisaient de la moto donc quand j’étais petit, mon frère et moi voulions en faire aussi, mais on n’avait pas vraiment le droit. Puis mon frère s’est mis au vélo. Au début, je ne voulais pas le suivre, pour pas faire comme lui. Au final, je l’ai rejoint, mais au départ je m’y suis mis surtout pour l’ambiance. Dans le VTT, tout le monde est vraiment détente et agréable alors qu’au foot par exemple, c’est plus pour la gagne tout de suite, il y a plus de compétiteurs. J’ai donc essayé le vélo et les sensations étaient juste magiques. Je ne retrouve cette sensation nulle part ailleurs, c’est vraiment un environnement sain dans lequel je me sens bien.

Tu es probablement le meilleur VTTiste de descente du monde à l’heure où nous parlons. Quels seraient tes conseils d’expert pour quelqu’un qui voudrait s’y mettre ?

Ah non ! Ça non déjà (rires) ! Je ne suis pas le meilleur, on est beaucoup à se battre ! Mais bon, je peux quand même te donner des conseils. Déjà, des protections ! Ça peut servir. Ensuite, il faut prendre son temps, ne pas confondre vitesse et précipitation, comme on dit. Il faut y aller petit à petit, ne te lances pas sur une double de 12 mètres si tu n’as jamais sauté un trottoir ! Et le plus important, bien sûr, c’est de prendre du plaisir.

Est-ce que même à ton niveau on se prend encore des coups de pédale dans les tibias ?

Elle est géniale cette question, mais on ne va pas se mentir ! Oui ! Enfin maintenant ça doit m’arriver une fois par an, mais j’ai encore les séquelles de ma jeunesse sur les tibias.

Est-ce que tu peux nous expliquer comment se déroulent les championnats du monde ?

C’est comme la coupe du monde de VTT. On arrive mercredi, jeudi c’est training, vendredi la qualification, samedi de nouveau training, et dimanche la finale. Et aussi on roule avec les maillots fédéraux, car c’est la sélection nationale. On est 7 par pays, plus le champion du monde en titre, donc en France nous sommes 8 car Loïc est le champion du monde.

Comment reconnaît-on une bonne descente ?

Tout dépend des préférences, mais à partir du moment où c’est propre et qu’on sent qu’on peut se faire plaisir, c’est une bonne descente ! Après en coupe du monde, plus s’est défoncé, meilleur ce sera. Le top, c’est de la bonne terre un peu fraîche qui vole quand tu roules !

Qu’est-ce qu’on peut vouloir de plus quand on est déjà vainqueur de la coupe du monde ?

Ce qu’on veut, c’est recommencer ! Car le faire une fois, c’est bien joli, mais le refaire, c’est vraiment beau !

 

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