Fermer

La newsletter Magma

Votre dose de bonne humeur (contagieuse)
Partage et augmente tes chances de gagner !

Titre

Date

Description

* Gagnants désignés par tirage au sort.
** Attention, l'email renseigné sera utilisé pour informer les gagnants du jeu.
Fermer
Fermer

C'est votre établissement ?

Pour modifier vos informations,
identifiez-vous :

Pas encore de compte ?
Inscrivez-vous GRATUITEMENT :

* Champs obligatoires

Bénéficiez d'une visibilité optimale Bénéficiez d'une visibilité optimale Bénéficiez d'une visibilité optimale

Je souhaite être rappelé par un conseiller

Fermer Formascope

Pour modifier vos informations,
identifiez-vous :

Jeudi 23 Mai 2019

BCUC au Merlan : « Ain’t no party like a Marseille party »

BCUC au Merlan : « Ain’t no party like a Marseille party »

Repéré en 2016 aux Transmusicales après un concert qui restera dans les annales, BCUC était hier soir au Théâtre du Merlan. Le groupe fraîchement débarqué de Soweto (un Township sud-africain à 15 km de Johannesburg) pour le début de leur nouvelle tournée a fait sensation. On vous raconte.

A quelques minutes du début du concert, le public est joyeusement posé sur le parvis du théâtre, un verre à la main et le coucher de soleil sous les yeux. Lorsque la cloche annonce le début des hostilités, c’est assez mollement que tout ce petit monde se déplace, visiblement tenté de rester là à papoter. Il faut dire qu’on y est bien.

Sur scène, les 7 membres de Bantu Continua Uhuru Consciousness font retentir percus, basses et tambourin pour Yinde, un morceau qui donne le ton. Dès les premiers couplets, tout y est : la puissance de la voix rock du chanteur Zithulele Zabani Nkosi, les parfaites envolées de l’exceptionnelle choriste Kgomotso Neo Mokone (Adèle peut aller se rhabiller), les rythmes effrénés des percussions qui ne semblent jamais reprendre leur souffle, et cette basse qui résonne jusque dans les tripes. Le public, confortablement installé dans les sièges, ne tarde pas à rejoindre la fosse aménagée pour l’occasion.

Quelques morceaux plus tard et alors que la température est montée d’un cran, Zithulele casse le rythme. En chef d’orchestre, il fait taire les instruments pour nous raconter une histoire, celle de la domination des hommes et du racisme. Une histoire bien tristement connue pour les habitants de Soweto, cœur battant de la révolte contre l’Apartheid. Les spectateurs, immobiles, écoutent. Doucement, les percus reprennent, la voix de Kgomotso s’élève dans la salle, le rythme se presse embarquant tout, et tout le monde, sur son passage. C’est officiel, le public est désormais adepte de l’« africangungungu », le style de BCUC, une musique « pour le peuple, par le peuple, avec le peuple ». Les pas de danse endiablés de Zithulele sont suivis par la fosse, qui se balance frénétiquement. Certains ont tombé le t-shirt pour mieux se libérer de leurs démons sur la piste. Lorsque le rythme s’accélère et que les percussions traditionnelles se transforment en transe aux allures hard tech, la foule se met à pogoter et, aussi surprenant que cela puisse paraitre, à chanter à l’unisson. Dans un élan de folie, That’s the sound of da police retentit, provoquant une euphorie générale qui se terminera avec la reprise, en chœur, de quelques mots qui traduiront bien cette soirée : "ain’t no party like a Marseille party".

Derniers articles :