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Lundi 13 Février 2017

Bel Plaine: La pop des grands espaces

Bel Plaine: La pop des grands espaces

C’est en parcourant les friperies, que Morgan et Antoine sont tombés sur un tee-shirt avec inscrit dessus: Bel Plaine. Une évidence, pour les deux musiciens qui cherchaient un nom à leur groupe de musique folk. Actuellement sur les routes pour leur tournée 24 villes en 24 dates, et avant la sortie de leur premier album prévu pour le 24 février, Morgan, moitié du groupe, a accepté de répondre à nos questions. 

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Notre rencontre, c’était il y a cinq ans. C’était dans une soirée du Nouvel An, dans laquelle on ne s’était même pas parlé. Au moment de partir, on a parlé de la musique qui passait à ce moment-là. Le hasard a fait qu’on s’est retrouvé le lendemain sur le même quai de métro, et qu’en plus, on allait à la même soirée ! Du coup, on a vraiment pu faire connaissance, et on a bien accroché. Depuis, on ne s’est plus vraiment quitté. Le pire, c’est que cette histoire n’est même pas romancée ! (Rires).

La première fois que vous avez joué ensemble, c’était comme une évidence ?

Notre premier concert devant des gens c’était lors de ma crémaillère ! Tout de suite, on a été conquis par la voix de l’autre, et on a eu envie de faire des harmonies. 

Avant de fonctionner en duo, quel était le parcours de chacun ?

J’ai commencé comme autodidacte. Comme beaucoup d’ados, je me suis acheté une guitare et j’ai appris à en jouer seul dans ma chambre. Mon premier morceau était d’ailleurs The needle and the Damage Done de Neil Young. C’est vraiment lui qui m’a donné envie de mettre à la guitare. 

Antoine, lui a une formation plus classique. Il est passé par le conservatoire, et a aussi eu plusieurs groupes avant Bel Plaine.

Toi autodictacte, et Antoine ayant une formation classique, c’est ce qui fait la force de votre groupe ?

C’est sûr, ça nous apporte une complémentarité des approches. Je suis dans une musique plus contemplative et Antoine est intéressé par les sonorités plus pop. Mais on travaille surtout à l’instinct, et aux premières intentions. 

Comment se passe votre processus créatif en tant que duo ?

Antoine travaille plus la musique, et moi je m’occupe plus des textes. Généralement, l’un de nous arrive avec une idée et quelques accords. Très vite, on se pose la question de qu’est-ce que cette musique nous fait ressentir ? Une fois que l’on a défini cette ossature, on rentre dans la phase de ping-pong, où on s’échange des idées.
Et une fois arrivée en studio, on retravaille à nouveau nos morceaux.

Comment qualifierais-tu ta musique à quelqu’un qui ne l’a jamais entendue ? 

Je dirais que c’est de la musique pop basée sur des mélodies et des harmonies. Une musique fougueuse qui j’espère retranscrit des moments d’euphorie.

Hebergeur d'image

Pourquoi mélangez-vous le français et l’anglais dans vos chansons ?

Le français et l’anglais sont deux univers différents, et les deux nous intéressent. On a commencé par l’anglais car, il y a cinq ans, on écoutait beaucoup de musique folk notamment Dawes et Delta Spirit. Entre temps, on a évolué, on s’est mis à écouter de nouvelles choses, et on a eu envie de travailler en français. C’est un processus très différent, car tout d’un coup tu te mets à nu. Les gens comprennent de suite de quoi tu parles, mais en même temps, si tu réussis le pari tu fais mouche au-delà de la musique. 

C’est quoi votre playlist du moment ?

On écoute de la musique très variée. En ce moment le dernier album de The Weeknd, Max Richter, le groupe belge Balthazar, mais aussi pas mal de hip-hop.

En 2013, vous avez gagné le prix Paris Jeune Talents. Mais ce n’est que trois ans plus tard qu’est sorti votre  EP « Lifeboat ». En 2017 c’est au tour de votre premier album « Aux fleurs sauvages » d’être dans les bacs. Pourquoi avoir pris autant de temps avant de passer par la case enregistrement? 

On a eu la chance, le luxe même de pouvoir passer beaucoup de temps en studio. On a donc pris notre temps, et on a pu faire évoluer notre musique et notamment ajouter des morceaux en français. En fin de compte, on a pu sortir un album vraiment abouti. 

Votre album raconte de nombreuses histoires. Vous écrivez sur des choses que vous avez vécues ou qui sont imaginaires ?

On livre des choses que l’on a vraiment vécues, dans un souci de sincérité mais aussi par envie de partage. Ça peut être une chose que l’on a entendue, un morceau de conversation, une rencontre avec quelqu’un mais tout provient de la réalité. 

Et c’est quoi l’histoire qui vous a le plus touchée ?

Il y a trois ans on a eu la chance de faire une tournée au Sri Lanka. Là-bas, on a rencontré deux jeunes femmes israéliennes, très amoureuses. Elles avaient tout plaqué pour partir  ensemble en voyage. Elles avaient vraiment quelque chose en elle, on ressentait vraiment l’amour qui émanait d’elles. Quand on les a quittées, et directement sur le bateau on a composé un morceau sur elles qui s’appelle Arava, ce qui signifie l’amour en hébreu. 

Sur scène, vous fonctionnez en quintet, pourquoi? 

Déjà sur notre album, on s’est entouré de musiciens pour avoir un son plus riche. Sur scène, on voulait aussi un son plus conséquent, plus étayé et donc on à fait appel à trois autres musiciens : un batteur, un bassiste, et un autre guitariste. Aussi on voulait un son live plus rock, plus brut que sur l’album. On n’a pas envie de faire un copier coller de l’album, mais au contraire de faire évoluer les morceaux, de les rendre encore plus puissants. 

Hebergeur d'image

Vous vous êtes lancé le défi en ce mois de février de faire 24 villes en 24 jours, comment vous est venue cette idée ?

Cette tournée on l’a monté en collaboration avec les fans. On savait juste qu’on voulait jouer 24 dates. Partant de là, on a lancé un message sur les réseaux sociaux disant que notre album sortait le 24 février et qu’on avait envie de tourner. On leur a demandé de nous proposer des villes et des salles dans lesquelles ils aimeraient nous voir. L’itinéraire a été monté comme ça !
Chaque soir, on part à la conquête d’un public, on doit le convaincre, et le lendemain on recommence à zéro. C’est exaltant !

Vos clips sont très travaillés avec un univers très folk, presque néo-hippie. Qu’enviez-vous à cette période ?

Les hippies c’est des gens qui se rassemblent et qui organisent un retour à la terre. Nos clips parlent des voyages et de l’homme confronté à la nature. Au vu de l’état actuel des choses, des problèmes liés à l’écologie, c’est des messages qu’on a envie de faire passer par nos paroles et nos clips. On a envie de dire: regardez ce que vous avez autour de vous, souvenez-vous d’où vous venez et ouvrez les yeux. 

Des projets en vue pour l’avenir ?

Le premier est d’arriver au bout de cette tournée (Rires). Mais sur le long terme, c’est défendre notre album qui va sortir le 24/02. Déjà sur scène, on va repartir en tournée, mais aussi par le biais de nouveaux clips. On a notamment eu la chance de tourner un clip en Arizona, il est prévu pour avril et j’ai vraiment hâte qu’il sorte …

Quizz

Les choses qui fonctionnent mieux à deux ?

Faire l’amour bien sûr (Rires)! L’aventure aussi ! Ou alors un bon repas qui est quand même bien meilleur quand on le partage. Toutes les choses épicuriennes en fait! 

Plutôt Paul Simon ou Art Garfunkel ? 

Ah c’est dur, car leur force c’est qu’ils soient ensemble, mais j’avoue que j’aime bien le côté déluré de Garfunkel.  C’est de ce groupe que vient ma chanson préférée «  The Only Living Boy In New York ». Dans cette chanson, Paul Simon décrit la mélancolie qu’il ressent quand Art Garfunkel n’est pas là.

Pour toi, qui se ressemble s’assemble ou les contraires s’attirent ?

Les contraires s’attirent ! C’est plus intéressant d’être avec une personne qui n’a pas le même avis que toi, ni le même vécu. En général, c’est ce qui fait qu’une personne te fascine. 

Leur album Aux Fleurs Sauvages sera dans les bacs le 24 février, vous pouvez le précommander ici: https://BelPlaine.lnk.to/AuxFleursSauvages

Pour retrouver toutes les dates de leurs concerts, c’est ici: http://belplaine.com

 

photos: (c) Geoffroy de Boismenu

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