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Lundi 11 Février 2019

Damien Fleury, prêt à fendre la glace

Damien Fleury, prêt à fendre la glace
À 32 ans, Damien Fleury n’est pas près de raccrocher ses patins ! Après une carrière passée en grande partie à l’étranger, il est de retour à Grenoble et compte bien reprendre le titre de champion de France, gagné 10 ans plus tôt. Rencontre.
 
Pour commencer, le hockey sur glace, comment ça se joue ?
On joue sur 3 périodes de 20min, et à chaque arrêt de jeu, le chronomètre s’arrête. On est 5 joueurs par équipe sur la glace, donc 10 joueurs (2x2 défenseurs, 2x3 attaquants, plus les 2 gardiens) ça, c’est la base ! Le coach nous donne un ordre pour monter sur la glace, et on y reste entre 30 et 45 secondes, après il est temps de changer parce qu’on est crevés. On retourne sur le banc et un autre joueur rentre, ça tourne en permanence.
 
Votre poste est celui d'ailier, attaquant, quel est votre rôle dans le match ?
Chaque joueur a un « talent », un rôle différent. Je suis un joueur offensif donc je dois marquer des buts, mais il y a des joueurs attaquants qui sont sur la glace pour défendre. Le coach nous fait rentrer en fonction du match, si on doit marquer un but ou ne pas en prendre, c’est un peu complexe.
 
Comment vous vous préparez physiquement et mentalement ?
En général, une saison se termine au mois de mars, il y a les championnats du monde tous les ans en mai, et après on a une trêve en juin et juillet, c’est à ce moment-là qu’on se prépare. On ne fait que de la musculation et de l’endurance pendant deux mois. En août, on reprend la glace et la musculation, c’est un travail intense pendant un bon mois et demi. Et puis les matchs arrivent, il faut être prêt.
 
En France, le hockey sur glace n'est pas un sport très répandu, comment on devient joueur professionnel ?
C’est clair que ce n’est pas un sport populaire, mais il y a quand même des grosses villes de hockey en France, notamment Grenoble ou Rouen, qui sont deux clubs formateurs. J’y suis venu en voyant un match à la télé quand j’avais 3 ans, j’ai demandé
à mes parents si je pouvais essayer, ils m’ont emmené à la patinoire et je n’ai jamais arrêté.
 
Vous commencez votre carrière pro à 17ans, en France puis à l'international. Est ce que l'on est obligé de partir à l'étranger pour percer dans ce sport ?
Obligé, non, parce que la France commence à avoir une bonne ligue de hockey, mais moi j’avais des objectifs personnels, je voulais évoluer dans les meilleures ligues du monde. J’ai travaillé pour, on m’a donné ma chance et je l’ai saisie.
 
En 2017, vous jouiez pour la KHL en chine, l'une des ligues les plus prestigieuses au monde, comment ça s'est passé ?
C’était assez compliqué parce que l’équipe était toute nouvelle, c’est une franchise qu’ils ont créée il y a 2 ou 3 ans maintenant, moi j’y étais la première année. On faisait partie du championnat russe et on voyageait beaucoup, on partait une semaine en Russie, au Kazakhstan, en Finlande, un peu partout, donc c’était compliqué. Ça reste une expérience incroyable, j’en garde de bons souvenirs,mais une saison ça suffit largement !
 
Vous faites aussi partie de l'équipe de France, comment ça se passe pour vous en compétition internationale ?
Ça se passe super bien ! On est de plus en plus de français à avoir la chance d’évoluer à l’étranger, donc quand on arrive en équipe de France on essaie d’apporter notre expérience et notre niveau de jeu. J’ai fait 9 mondiaux et chaque année on progresse, chaque année on fait de meilleurs résultats. Maintenant ça se complique aussi parce que les très bonnes équipes comme la Suède, la Finlande, le Canada nous attendent de pied ferme, mais c’est super de voir qu’on peut rivaliser avec les plus grosses nations.
 
Vous visez les JO de 2022 ?
Oui c’est l’objectif numéro un. On les a loupés de très peu les deux dernières fois alors j’espère vraiment que la France participera aux prochains JO, on le mérite !
 
Qu'est ce que vous conseilleriez à un jeune qui veut faire du hockey ?
Si tu veux percer dans ce monde-là, il faut vraiment travailler tous les jours. Il va y avoir des moments compliqués, il ne faut rien lâcher, travailler et surtout s’amuser !
 

/ EN CHIFFRE /

50 crosses par an
3 Grosses blessures
14h d'entrainement par semaine
7 pays parcourus

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