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Vendredi 08 Mai 2020

Des plans d'urgence vélo pour réussir le déconfinement

Des plans d'urgence vélo pour réussir le déconfinement

Le confinement arrive enfin à son terme. L’excitation de ressortir et de profiter à nouveau de l’extérieur se fait sentir partout. Mais comment faire respecter les gestes barrières dans l’espace public ? Certaines communes misent sur le vélo, dont Marseille. Un projet qui demande beaucoup d’efforts pour une métropole en retard sur le sujet. 

Le déconfinement du 11 mai arrive enfin, et avec lui une multitude d’interrogations. Comment va-t-il se dérouler ? Ne risque-t-on pas une seconde vague de contagion ? Pour tenter d’endiguer au maximum ces risques, de nombreuses villes se tournent vers le vélo.

Pourquoi un tel engouement ?

En plus de ses bienfaits avérés pour la santé, la bicyclette s’impose comme un moyen sûr de respecter les distances sociales. Elle permet à ses usagers d’éviter les transports en commun, haut lieu de propagation du virus, et ce malgré les précautions de chacun. Mais ce n’est pas la seule raison. L’utilisation du vélo entraîne une baisse du nombre de véhicules sur les routes. Donc, même si une partie des Français va continuer à télétravailler, nombre d’entre eux n’aura d’autre choix que de se rendre au travail. Les embouteillages risquent de revenir et la pollution avec eux. Profitons donc encore un peu de cette parenthèse de calme en enfourchant nos bicyclettes : pour notre santé, et pour la planète !

Comment redonner la place à la petite reine ?

Paris, Lyon, Nice, Marseille… une multitude de villes mise sur le rayonnement de ce moyen de transport pour aborder au mieux le déconfinement. Un casse-tête pris par les cornes par la Métropole Aix-Marseille-Provence qui a lancé un « plan vélo d’urgence ». Des aménagements « légers et réversibles », a précisé Martine Vassal, présidente de la Métropole, sont donc mis en place pour inciter les Marseillais à monter en selle. Certaines routes, habituellement empruntées par les voitures, seront transformées en pistes cyclables. Par exemple, entre l’avenue du Prado, Castellane et jusqu’aux plages, une piste cyclable doit remplacer une voie automobile en plus de celles déjà existantes sur les trottoirs. Un autre passage devrait voir le jour du rond-point du Prado à Luminy, laissant la piste actuelle aux piétons.

Les voies de bus sont également mises à contribution, mais uniquement si elles sont suffisamment larges, afin d’assurer la sécurité des cyclistes. Des « zones de rencontres » sont également prévues pour donner la priorité aux piétons et aux vélos, avec une vitesse maximale de 20 km/h. Comme le nombre de cyclistes devrait croître, la ville a également imaginé des aménagements pour augmenter les stationnements pour les bicyclettes.

En plus de l’aide de 50 euros de la part de l’Etat pour redonner une seconde jeunesse à sa bécane, le département des Bouches-du-Rhône s’est engagé à prolonger cette prime de 400€ pour ceux qui souhaitent investir dans un vélo électrique.

Quelle est la place du vélo à Marseille ?

D’ordinaire, quand vous déambulez dans les rues marseillaises, vous ne croisez pas forcément beaucoup de cyclistes, ni de pistes cyclables pour garantir leur sécurité. Ce n’est pas étonnant : Marseille est classée bonne dernière sur le Baromètre des Villes Cyclables de plus de 200 000 habitants avec seulement 140 km de pistes cyclables, contre 600 km pour Strasbourg, première du classement. Cette enquête, mise en place par la Fédération française des usagers de la bicyclette en 2017, mesure le degré de satisfaction dans la pratique du vélo en ville. 

Les points faibles de la cité phocéenne résident essentiellement dans le manque de sécurité pour les enfants et les séniors et le stationnement fréquent des véhicules motorisés sur les (rares) pistes cyclables. De plus, le réseau, très limité, n’est pas adapté à un usage quotidien.

Même si le collectif Vélo en Ville a noté une amélioration ces dernières années concernant l’accessibilité aux vélos et la hausse des magasins et des ateliers de réparation, il reste encore de grands changements à prévoir pour remonter dans le classement. Ce déconfinement sera, peut-être, l’occasion de prendre de réelles mesures pour développer l’usage de la petite reine.

 

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