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Mardi 16 Mai 2017

Double ration de Hip-Hop aux expos du Mucem et du MAC !

Double ration de Hip-Hop aux expos du Mucem et du MAC !

Les graffeurs New-Yorkais, les communautés noires du Bronx, les premiers albums de Dr. Dre et SnoopDogg… autant de repères pour chacun d’entre nous, et pourtant qui peut aujourd’hui prétendre tout savoir sur le Hip-hop ? Un mouvement culturel extrêmement populaire mais dont les origines nous sont parfois méconnues. Le Mucem et le MAC rectifient le tir en vous proposant un voyage à travers le temps, à l’époque où la musique, la danse et le graff rythmaient la rue.


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1970, c’est l'aube d’une culture urbaine destinée à devenir universelle : le hip-hop. Ce courant incarné par les États-Unis s’étend depuis les premières block parties du Bronx jusqu'à l'âge d'or marseillais.
Par chance, deux expositions reviennent sur cette époque grâce aux commissaires Claire Calogirou et Sébastien Bardin-Greenberg, fiers de présenter une jeunesse qui a inventé de nouvelles formes de survie à travers la culture urbaine.

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Mise en abîme - « Graff’ en Méditerranée »

L’exposition située au Mucem offre aux visiteurs une vaste collection d’objets (toiles, illustrations, tenues atypiques) assemblée grâce à une enquête collecte ayant pris plusieurs années.

Les scènes méditerranéennes les plus actives en matière de culture urbaine y sont présentées : Espagne, Italie, Grèce, Maroc, Tunisie… à chaque territoire ses artistes emblématiques, chacun possédant un style et une identité propres. L’expo met en avant le fait que, quelle que soit leur provenance, tous ont utilisé le graff comme moyen d’expression et de revendication.

Des objets iconiques pour ces conquistadors de la rue

Deux tenues nous ont fortement tapé dans l’œil :
- Une veste en jean brodée et floquée d’un graff aux couleurs vives : l’œuvre de Musa, une pionnière dans le graff ayant réussi à s’imposer à Barcelone à la fin des années 80 face à ses homologues masculins, chose rare dans le milieu à l’époque.

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- La panoplie du B-boy Zeta, véritable icône de la culture hip-hop grandissante entre les années 80 et 90 ayant grandi dans la banlieue madrilène. Tout y est : les lunettes, la veste rembourrée, les Stan Smith vintage et même un authentique ghetto blaster !

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Le voyage dans le temps opère à merveille…

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« En 40 ans d’existence, les mouvements du hip-hop, du skate et du graff ont énormément évolué. Non sans contestation, ces identités culturelles se sont développées jusqu’à s’emparer de la ville et de la rue. Nous sommes fiers d’avoir mené à bien cette enquête-collecte et de vous la présenter dans toute son étendue pour la première fois » conclue Claire Calogirou à la sortie de la visite.

Dans l’ensemble, on fait vite le tour des collections présentées dans la salle. Gardez à l’esprit que ce n’est qu’une mise en bouche ! Pour ne pas rester sur sa faim il faut vous rendre au MAC où une exposition fantastique vous attend.

Des États-Unis à Marseille : un âge d’or transgénérationnel

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Une expo en trois temps, quatre mouvements et cinq chapitres

La collection présentée dans l’enceinte du MAC est un véritable livre d’histoire illustré. Les textes et les images exposés relatent la genèse et l’évolution de la culture hip-hop sur des décennies : son émergence aux États-Unis, ses artistes phares (comme les graffeurs Keith Haring et Kenny Scharf), ses tournants liés à la musique ou aux rivalités de gangs, l’apparition du graff, du breakdance, du Djying, l’influence outre Atlantique, l’appropriation du mouvement en France… tout y est !

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On découvre en fin d’exposition un chapitre dédié à la rue marseillaise, avec ses rappeurs devenus des idoles pour toute une génération comme le groupe IAM. Et ce n’est pas un hasard si Akhenaton a sorti un album baptisé We Luv New York en 2011, démontrant clairement ses influences et son attachement aux States.

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Les pionniers du Massilia Sound System émergent dès les années 90, on retrouve dans la galerie d’autres grandes familles du rap avec entre autres les groupes Troisième Œil, Fonky Family ou les Psy 4 de la Rime.
L’exposition rend un hommage à la hauteur d’une culture phocéenne devenue l’une des scènes artistiques les plus influentes du 20ème siècle.

A compter du 13 mai, le MAC vous fait découvrir l’âge d’or d’un mouvement devenu planétaire. Un voyage à travers le temps qui s’annonce déjà comme un incontournable !

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