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Jeudi 06 Octobre 2016

Eteignons les villes pour faire briller la nuit

Eteignons les villes pour faire briller la nuit

Chaque année, la nuit se fait de moins en moins noir aspirée par la pollution lumineuse des villes. Depuis huit ans, l’opération « Le jour de la nuit » cherche à informer et sensibiliser le grand public sur les nuisances générées par les éclairages publics. Ce samedi, les villes vont s’éteindre pour mieux briller.

Lever sa tête pour admirer le ciel étoilé, un geste simple, mais qui est en passe de disparaître. Selon une étude publiée en juin dernier par la revue américaine SceincesAdvances, un tiers de la planète ne peut jamais voir la Voie lactée en raison de la pollution lumineuse environnante. Cette appellation générique regroupe toutes les sources artificielles de lumière qui nuisent à l’obscurité normale et souhaitable de la nuit. Cela va aussi bien des lampadaires dans les rues, que des enseignes publicitaires ou encore les vitrines des magasins et locaux professionnels dont l’éclairage est pourtant limité depuis le 1er juillet 2013. 

L’opération « Le jour de la nuit » organise chaque année une grande mobilisation dans les villes de France, et cherche, le temps d’une nuit, à replonger les villes dans le noir. Une action qui peut paraître anodine, mais qui permet d’ouvrir les yeux sur l’omniprésence des lumières dans les villes. 

Les multiples dangers de la pollution lumineuse

Si avoir des rues éclairés est pour beaucoup un gage de sécurité, elle représente également un véritable gaspille énergétique et cause des dommages à l’homme, la faune et la flore. 

Sans noir complet, l’horloge biologique est troublée. En plus d’affecter le sommeil, le cerveau a besoin de 5 à 6 heures d’obscurité pour bien fonctionner. Mais les répercussions nocives ne s’arrêtent pas, et selon une étude de l’Environnemental Healt Perspectives l’absence totale de noire augmenterait le risque de cancer du sein. 

Aussi l’éclairage permanent perturbe la biodiversité. En l’absence d’alternance claire du jour et de la nuit, les animaux se trouvent déboussolés. Les papillons de nuit, qui viennent en masse sous les lumières urbaines, deviennent des cibles faciles pour les prédateurs comme les chauves-souris. De même les oiseaux, proies favorites des chats, sont du fait de ces éclairages nocturnes plus facilement visibles pour les félins. 

Comment lutter contre ce phénomène ?

Au-delà des dangers biologiques, c’est « la perte du contact plurimillénaire que l’humanité entretenait avec le ciel » que regrette Hubert Reeves. Dans un ciel sans aucune pollution lumineuse, 5000 étoiles pourraient être observées par l’homme. Aujourd’hui dans les métropoles et dans les centres urbains seulement 50 étoiles sont visibles. Pour sensibiliser sur ce fléau, Frédéric Tapissier en partenariat avec l’association Avex, a crée une carte de la pollution lumineuse.

Dans les villes, à long terme il faudra s’attendre à voir des réverbères moins hauts et orientés uniquement vers le bas, mais aussi à un moulage de la durée d’éclairage, et ainsi voir l’initiative Jour de la Nuit devenir permanente.

 

Ce samedi 8 octobre, on réhabitue notre vue au noir en participant à une des nombreuses nocturnes organisées par le collectif Le Jour de la Nuit, plus d’informations ici: http://www.jourdelanuit.fr

 

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