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Mardi 26 Décembre 2017

Fantasmes : êtes vous (vraiment) un gros pervers ?

Fantasmes : êtes vous (vraiment) un gros pervers ?

Selon l’Organisation mondiale de la santé, il y a 8 catégories de « troubles paraphiliques », c’est-à-dire de comportements sexuels considérés comme déviants. On y trouve les troubles fétichistes, masochistes, sadiques, frotteuristes, exhibitionnistes, travestis, voyeuristes et pédophiliques. Si votre fantasme absolu est de sucer des orteils, nu, dans un espace public, êtes-vous officiellement un détraqué sexuel ? Spoiler alert : probablement pas.

Avant de savoir si vous êtes un pervers en puissance, revenons quelques instants sur le concept du fantasme. « Dans un fantasme érotique, le sujet écrit le script, engage les acteurs, et dirige la représentation » disait le psychiatre Robert Stoller. Tout, jusqu’au moindre détail, est sous votre contrôle. Notre petit film pour adulte fait maison regroupe des choses vues, vécues, ressenties. On peut utiliser le souvenir d’un amant/ maîtresse déchaîné, qu’on transposerait sur Ryan Goslingou Emma Stone (au hasard), dans un scénario emprunté au porno, ou dans un lieu qu’on a visité ou imaginé. Une fois qu’on a planté le décor et fait entrer les protagonistes en scène (on est rarement seul dans ce genre d‘activité), libre à nous de leur faire faire ce qui nous chante : tantôt dominant, tantôt dominé, exhibitionniste ou pudique, actif ou passif, à deux ou en groupe.
Votre imagination est votre seule limite. Ça peut être assez basique : une plage paradisiaque, un transat, un amant/une maîtresse huilé(e) et emballé c’est pesé. Ou bien on peut se lancer : Tokyo, 1936. Vous êtes une ancienne prostituée devenue domestique, vous entretenez une liaison avec le maître de maison dans laquelle vous assouvissez tous vos désirs, dans une escalade érotique vertigineuse. Oui, c’est le synopsis de l’Empire des Sens.

Sexe intention

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Il y a des tas de manières de fantasmer, et, rassurez-vous, on le fait tous.

Mais qu’est-ce que ça dit de vous ? Si vous imaginez des orgies, est-ce que cela signifie que vous êtes dépravé(e)s ? Ce n’est pas exclu. Mais en général, plus un fantasme s’appuie sur un interdit, moins il y a propension à le voir se réaliser. Si vous vous fantasmez en bête de sexe, est-ce que cela veut dire que vous êtes frustré(e) par votre vie sexuelle ? Le débat est ouvert, puisque les fantasmes sont un savant mélange de rêves, de désirs, de pulsions inavouées…

Les recherches menées par Mathur en 2002 montrent que les hommes et les femmes n’ont pas la même approche. Les hommes ont plus de fantasmes que les femmes, mais se déclarent également moins satisfaits de leur vie sexuelle. Pour les femmes, c’est l’inverse, plus elles ont de fantasmes, plus elles sont satisfaites « en vrai ». Pour le chercheur, cela s’explique par l’importance de l’imaginaire dans la sexualité féminine, alors que les hommes privilégient le vécu, et surtout, le « vu ». D’ailleurs, en analysant des millions de données récoltées sur internet concernant les recherches coquines, on constate que les hommes sont plus friands de vidéos explicites que les femmes, qui, en plus de regarder des films, sont également de grandes consommatrices de romans et histoires érotiques.
Résultat, les femmes ont tendance à utiliser leurs fantasmes comme un moteur de leur sexualité. Elles font appel à des scénarios pour s’exciter, pour parer à la routine et la monotonie, et même pour compenser le manque d’attirance pour leur amant. Dans tous les cas, chez les hommes comme chez les femmes, les fantasmes, et notamment ceux qui entrent en scène pendant les relations sexuelles, ne sont pas synonymes d’un déséquilibre mental, d’une frustration ou d’un manque d’amour pour son partenaire.

Il y a donc de fortes chances pour que vous soyez quelqu’un de normal : vous avez des fantasmes, une vie sexuelle (qu’on vous souhaite) épanouie, tout roule. Il est maintenant temps de dévoiler ce que cache votre petit jardin secret. 

Transgressez qui vous voudrez

Le psychologue EricLoonis a mené une étude pour tenter de comprendre la structure des fantasmes érotiques. En interrogeant 29 adultes non pervers (précision importante, vous verrez), il a entamé une longue analyse de leurs fantasmes pour tenter d’identifier, entre autres, les grandes thématiques qui régissent nos pensées les plus inavouables.

Première observation: la transgression est omniprésente, transversale à toutes les thématiques. Ce qui n’est pas vraiment étonnant. Dans la mesure où le fantasme est là pour braver les interdits, il y a peu de chances pour que votre désir le plus fou soit de faire l’amour avec votre copain/copine, dans votre propre lit, en missionnaire, dans le noir. En fait, comme vous luttez chaque jour pour adopter un comportement socialement acceptable, votre imaginaire devient votre échappatoire, un endroit où il n’y a plus de règles, et où rien n’est inacceptable.
Comme dirait Florent Pagny : c’est votre liberté de penser.Parmi les grands thèmes observés par Loonis, il y a les relations sexuelles et tout ce qui va avec, un volet exhibitionniste et voyeuriste (se faire surprendre, observer et prendre du plaisir par procuration), tout ce qui se rapproche des rapports de force (soumission, domination, bondage, etc.)mais aussi, de manière omniprésente, l’inceste.

Si au premier abord cela peut paraître choquant, l’inceste est pourtant fréquemment exploité, notamment dans les films pornos. Il n’y a qu’à jeter un œil sur les titres des vidéos sur pornhub ou youporn pour avoir un aperçu de cette obsession. La raison est simple : au plus l’interdit est ancré dans les individus, au plus il a propension à se retrouver dans des processus psychiques comme les fantasmes, qui permettent, justement, de s’en échapper.

Le culte de la verge

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Dans les films X, il y a le scénario, bien sûr, mais aussi les « choix artistiques ». De ce côté là, la caméra est rarement subjective, et dans notre imaginaire non plus. Comme dans ce fantasme décrit à Loonis par une jeune femme : « C’est une danseuse de cabaret, qui fait un strip-tease (...), à la fin, quand elle est nue, elle est obligée de se caresser devant tout le monde (...) chacun à leur tour les hommes de la salle s’approchent pour l’observer. (...). Moi, ce qui m’excite, c’est cette alternance entre se masturber devant tout le monde et provoquer des érections chez les hommes présents. A la fin, j’imagine qu’un des hommes craque et passe à l’action. »C’est ce que Loonis appelle l’exhibition phallique.

L’idée de base, c’est d’exhiber un pénis en érection. Mais une portée symbolique peut aussi s’appliquer à la vulve, ou à d’autres parties du corps. Ce n’est pas tellement l’organe en lui même qui est important, mais le désir qu’il représente. Ça va donc du phallus triomphant aux vulves généreusement écartées, en passant par des seins fermes (ou justement tout mous), des fesses rebondies, des jets de sperme, des peaux huilées… Bref, à peu près tout ce qui peut faire résonner, chez vous, une excitation. Ici, on a donc un festival de sexes en érection, un peu d’exhibition, de voyeurisme, un peu de sexe en groupe et, le petit plus : on force la danseuse à se masturber devant tout le monde.

50 nuances de jets

Les fantasmes de contrainte,de soumission et plus généralement du sado-masochisme étaient présents dans les chaumières bien avant que Christian Grey fasse mouiller leurs culottes aux ménagères de moins de 50 ans. C’est même un thème extrêmement courant chez les femmes : selon un sondage réalisé en 2008 par des chercheurs de l’université du Texas, 50% des femmes interrogées fantasmaient sur le fait d’être « sexuellement forcée par un homme ».
Il va sans dire qu’aucune femme n’a envie de se faire violer, ou forcée. Alors pourquoi cette thématique est-elle aussi populaire ? Trois hypothèses répondent à cette question. La première, c’est que d’imaginer une contrainte permettrait de déculpabiliser : comme le rapport n’est pas voulu, il n’est pas de notre responsabilité. La deuxième, c’est que le fantasme du rapport forcé renverrait à une tendance narcissique : je suis tellement irrésistible qu’à ma vue, l’envie de me posséder est irrépressible. Dernière hypothèse? Ce fantasme traduirait une ouverture d’esprit, une audace sexuelle, une absence de tabou. Il n’y a donc rien de tordu à fantasmer un rapport violent.

À partir du moment où le fantasme est, par définition, une transgression, difficile de placer la limite entre normalité et perversité. Le monde des fantasmes n’a pas de norme, ou de limite. Il devient véritablement le signe d’une perversion, d’une pathologie, lorsqu’il bascule dans l’extrême, au point qu’aucune activité sexuelle ne soit possible sans son recours.Freud a été l’un des premiers à tenter d’analyser les fantasmes érotiques. Sa conclusion : les rêveries érotiques sont une abomination, et vous êtes un malade mental.
Rassurez-vous, aujourd’hui c’est plutôt l’inverse qui se profile. Les personnes qui se mettent le moins de limites dans leurs fantasmes, et abordent sans gêne des thèmes comme la soumission, le sado-masochisme, l’exhibition, le voyeurisme, sont aussi celles qui ont des vies sexuelles plus épanouies que la moyenne. Libre à vous de laisser vagabonder votre imagination. Promis, on ne le dira à personne.

Moteur, action !

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Les sites porno représentent 1/3 des données qui circulent sur internet. Autant dire qu’on y trouve tout, et même n’importe quoi. C’est là qu’Erika Lust entre en scène. Cette réalisatrice de porno féministe a une approche particulière dans ce marché généralement fait par et pour les hommes : utiliser le X pour inspirer, épanouir et encourager l’égalité entre les sexes. En 2013, elle va plus loin en invitant le public à lui confier ses fantasmes les plus secrets sur le site xconfessions.com.

Elle reçoit quotidiennement des témoignages aussi divers qu’il y a d’individus. Hommes et femmes mettent leur imagination au service de ses productions. Hard ou érotique, de jour, de nuit, à deux, à plusieurs, dans un magasin Ikea, au bord de la piscine… chaque mois, 2 fantasmes sont ainsi portés à l’écran. Script, éclairage, décor, design, intrigue, casting, elle passe tout en revue pour réaliser, littéralement, le fantasme choisi, au détail près. Résultat, une affluence record sur ce site(pourtant payant) où des hommes et des femmes (à 50/50), entre 25 et 35 ans, soumettent leurs scénarios pour voir leurs rêves érotiques se réaliser.Hebergeur d'image 

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