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Mardi 28 Mai 2019

Festival Le Bon Air : nouveau souffle ou coup d'esbroufe ?

Festival Le Bon Air : nouveau souffle ou coup d'esbroufe ?

Le festival techno/house/électro très attendu "Le Bon Air" est enfin arrivé ! Si l'événement marseillais a toujours eu très bonne réputation, cette année les organisateurs ont misé sur le renouveau en réservant aux festivaliers quelques surprises. Magma y était et vous en fait le débrief.  

Arrivée vers 21h devant les portes de la friche, pile au moment où une caisse tunée orange pétant déboule de nulle part en dérapage et s'arrête au portillon, les fenêtres grandes ouvertes. Le sourire aux lèvres, les passagers fixent un temps les festivaliers à l'entrée avant de redémarrer en trombe en faisant retentir le bruit délicat d'un long crissement de pneus. C'est l'équipe de Marsatac qui est venue voler la vedette un court instant. Amusant. En attendant, c'est pour le Bon Air que nous sommes là et on est impatient de voir à quoi ça ressemble.
Je franchis les portes et récupère mon bracelet accompagné de mon équipage, tous prêts à en découdre et à danser comme il se doit jusqu'au petit matin.  Un escalier et trois étages plus tard, nous voilà au pied de la magnifique fresque sur l'immense toit terrasse de la Friche, et déjà là, on sait que l'on est au bon endroit. Le temps est agréable, un ciel voilé noie la ville dans une luminosité bleu-gris et une douce brise s'est invitée pour apaiser les esprits. Au sein de ce grand espace où s'éparpillent tables et transats, des festivaliers discutent confortablement autour d'une bière pendant que d'autres entament leurs premiers pas de danse, ambiancés par le son smooth d'un des membres de Mount Kimbie. Grand confort cette année, puisque le rooftop était réservé aux festivaliers contrairement à l'édition précédente où tout le monde était le bienvenu. Moi, je paie mes bières comme tout le monde n'ayant pas été prévenu que j'avais un accès open bar à quelques mètres de la buvette. A 23h, les visiteurs sont invités à quitter le toit terrasse pour découvrir les autres salles déjà investies par des artistes bouillants.
On descend donc un étage pour arriver au restaurant des Grandes Tables, avec un espace extérieur des plus accueillants : chaises, tables et rangées de transats sont à la disponibilité de tous, le tout dans une ambiance chill sous une lumière bleutée, propice aux discussions - que l'on croit - profondes. On sent que c'est ici qu'il faudra venir reprendre des forces entre deux concerts.
Mais d'abord, prenons la direction du couloir qui mène à la Boîte, une salle intime dans laquelle l'artiste Maël fait déjà monter la température depuis le Dj booth central, noyé dans une fumée colorée par les néons rouges disposés çà et là. Juste à côté, la Ballroom, d'une taille équivalente mais à l'atmosphère différente. On y trouve Vazy Julie qui balance un set techno énervé devant les écrans projettant des jeux de lumières orange et vert. A peine le temps de s'enjailler que l'envie de découvrir le reste nous presse vers la sortie. Au bout du couloir, une lumière purple nous appelle. Des escaliers nous font descendre dans une cour extérieure et nous mettent alors face à un dilemme digne du dernier Bandersnatch de BlackMirror. Doit-on se diriger vers la Boule à Facette suspendue à cette espèce d'énorme araignée sur la droite, dont les lumières étincelantes nous attirent tel le chant des sirènes ? Ou doit-on s'engouffrer dans cette longue Warehouse sur la gauche, la grande nouvelle de l'année, dont les pilonnes aux néons lumineux hypnotisent les yeux ? Boyz Noise oblige, ce sera la Warehouse. Nous voilà donc au milieu d'une foule déchainée par les vibes puissantes de l'artiste. Le sosie de Pierre Niney à ma gauche et mon équipe à ma droite perdons toute notion du temps au fil d'un set implacable. L'heure tourne, les esprits aussi. La suite de la soirée semble passer en un éclair : un spectacle de roues donné par une jeune femme très en forme aux grandes tables, la fin du set du DJ I Hate Models et enfin la boucherie finale orchestrée par Manu le Malin. Une première soirée qui marquera les esprits.

Le lendemain, nous ne sommes plus des humains mais des cachalots échoués sur la plage. Une fois le quart de nos batteries rechargé, il est temps de repartir au front. C'est à 22h que j'arrive en haut du toit terrasse, guidé par un son House des plus entrainants. Aux platines, ce n'est autre que la charmante Jayda G dans sa combi blanche, bougeant parfaitement au rythme de ses musiques envoûtantes qui ont d'ores et déjà captivé la foule. A peine arrivé, le ton est donné. Cette deuxième soirée n'aura rien à envier à la précédente. Jayda donne le coup de grâce en terminant son set avec le classique de Biggie "Today was a good day". Moi, je kiffe pleinement le moment et savoure ma pinte à 8 balles, ne sachant toujours pas pour l'open bar.
23h, retour à la Warehouse pour soutenir les locaux Extend & Play qui font valoir leur maitrise en Dj'ing comme à leur habitude. Spoiler : Je n'ai pas quitté la Warehouse de la soirée (je ne peux pas être partout non plus). S'en suivent alors moult sons délicieux auxquels chacun s'abandonne, bougeant machinalement au rythme des inlassables kicks. C'est alors que l'ambiance se transforme petit à petit. Une baisse générale d'énergie se fait sentir dans la salle, due aux 10 min de battements qui succèdent au live de Model 500. On n'entend plus qu'une musique fébrile. Les plus observateurs qui l'avaient remarqué dans la timetable en profitent pour fumer une clope. Les plus défoncés continuent à bouger sans âme. Jusqu'au moment où... Jérémy Underground arrive de nulle part, s'empare des platines et balance une ligne de basse puissante qui réveille toute la salle instantanément. La soirée reprend de plus belle pour le bonheur de tous. Elle s'achèvera en beauté avec Kerri Chandler qui n'hésite pas à mouiller le maillot et dont les dernières minutes de set marqueront pour nous la fin de ce festival.  

Vous l'aurez compris, le Festival le Bon air a largement été à la hauteur de ses promesses en dévoilant des scénographies époustouflantes, renforçant ainsi la puissance de frappe des artistes talentueux programmés. Finalement, cette 4ème édition du Bon Air est parfaitement réussie et ne présage que du bon pour les années à venir.

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