Fermer

La newsletter Magma

Votre dose de bonne humeur (contagieuse)
Partage et augmente tes chances de gagner !

Titre

Date

Description

* Gagnants désignés par tirage au sort.
** Attention, l'email renseigné sera utilisé pour informer les gagnants du jeu.
Fermer
Fermer

C'est votre établissement ?

Pour modifier vos informations,
identifiez-vous :

Pas encore de compte ?
Inscrivez-vous GRATUITEMENT :

* Champs obligatoires

Bénéficiez d'une visibilité optimale Bénéficiez d'une visibilité optimale Bénéficiez d'une visibilité optimale

Je souhaite être rappelé par un conseiller

Fermer Formascope

Pour modifier vos informations,
identifiez-vous :

Lundi 14 Octobre 2019

Fiesta des Suds : retour sur trois jours de déglingue

Fiesta des Suds : retour sur trois jours de déglingue

Les 10, 11 et 12 octobre, la rédaction de Magma a arpenté l’esplanade du J4 en long, en large et en travers pour vivre cette nouvelle édition de la Fiesta des Suds à fond la caisse. Caisse qu’on s’est également mise : on vous dit ce dont on se rappelle.

Catherine Ringer

Une combi psychédélique, des longs cheveux qui tournoient dans le vent, des pas de danse endiablés… Pas de doute, c’est bien Catherine Ringer que nous apercevons au loin ! Devant elle, une immense foule s’égosille sur les titres des Rita Mitsouko. Car, en ce jeudi soir de Fiesta, absolument tout Marseille semble réuni. Si au début du concert, le public est encore timide, les riffs de guitare joliment exécutés par Raoul – fils de la chanteuse et guitariste de Minuit, tout d‘orange vêtu – auront vite fait de réchauffer l’ambiance. « Marcia Baila », « Andy » ou « C’est comme ça » : le public a enfin pu massacrer en live tous ces morceaux moult fois répétés.

Dub Inc

Après 20 ans de carrière, les mecs sont rodés et ont retourné le public comme une crêpe. Entre leurs tubes, les sons reggae, les morceaux en Kabyle et les envolées énervées des batteries et percussions, rares sont ceux qui sont restés de marbre. De notre côté, on a fait un revival de nos années fac, et on a sorti nos chorées les plus hasardeuses.

La Banda du Dock

Tout habitué de la Fiesta a forcément eu envie de verser sa petite larme en retrouvant la Banda, jeudi soir. Cette fanfare qu’on a tous suivi – la plupart du temps dans des moulons dégoulinant de sueur – pendant des années au Dock a, bien entendu, réuni pas mal de fans. Si les souvenirs du Dock hantent forcément chaque édition sur le J4, il faut reconnaître que les organisateurs ne s’en sont pas mal sortis : les espaces étaient plutôt bien agencés, d’immenses lampadaires servaient à la fois à la déco et comme points de ralliement, et on y a trouvé tout un tas de bonnes choses à manger (à condition de s’armer de patience).

Hubert Felix Thiéfaine

HB, pour les intimes. Muni de son pantalon de cuir, avec son fils à la guitare (décidément, entre Cathy et lui, c’était une édition « ramène ton fils guitariste à la Fiesta »), il faisait partie des têtes d’affiche du festival. Les fans étaient au rendez-vous, et l’ont écouté religieusement. Ce qui est bien avec HB, c’est qu’il a toujours le mot pour rire, subtil mélange de récits de guerre et de dépression. Il fallait avoir le mental solide pour apprécier ce concert mené de main de maître.

L’Embarcadère

Aka le Vortex. Cette petite scène commodément située à côté du bar et joliment décorée de petits fanions colorés a causé notre perte. On la traverse pour aller chercher un verre en se dandinant, et puis on se retrouve quelques heures plus tard, de la poussière jusqu’aux genoux et le souffle coupé par tant d’audace chorégraphique. Dj Oil, Hey Bony, Baja Frequencia, FKClub… On a littéralement poli les cailloux de l’esplanade, devenue dancefloor pendant trois jours d’affilée. Nos mollets ne nous remercient pas.

Hocus Pocus

Près de 10 ans après leur dernière tournée, tout le monde était très excité de retrouver le groupe. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les retrouvailles se sont faites dans l’allégresse. 20syl en MC, Greem aux platines, David Le Deunff à la guitare, accompagnés par un trio de cuivres de haute volée : tout y était. On a pu écouter le tube « Petit pays » en version acoustique, un scratch à 4 mains de 20syl et Greem en mode C2C, une petite boucle créée collectivement par tous les membres du groupes… Bref, l’ambiance était zulu nation -  peace, love, unity and having fun – et le public a crié ses « je t’aime ».

Bon Entendeur

La Fiesta, c’était également un retour aux sources pour Arnaud Bonet et Pierre della Monica, deux des trois membres du collectif Bon Entendeur. Passé minuit, ils se sont posés sur scène et ont régalé le public avec une compil de leurs meilleurs remixes et des passages de leurs mixtapes les plus célèbres. Le public de la Fiesta a même eu droit à une exclusivité puisque, pour la première fois, le collectif a joué un morceau de son cru jamais diffusé : un remix de la célèbre chanson brésilienne « Mas Que Nada » composée il y a plus de 50 ans par Jorge Ben Jor. Et pour conclure ce set en beauté, les deux musiciens ont faite résonner leur titre phare « Le temps est bon ». Une chanson particulière adaptée au mood ambiant !

Irène Drésel

Présentée par le directeur artistique de la Fiesta comme « le nouveau visage de l’electro français », Irène Drésel s’est montrée à la hauteur de sa réputation ! Sur une scène entièrement végétalisée et depuis ses platines débordantes de fleurs, elle a balancé ses mixes les plus énervés au public qui n’a cessé de danser pendant plus d’une heure. Hyper énergique sur scène, la DJ était accompagnée d’un percussionniste totalement pénétré de sa musique. Un tableau à l’image des sons qui ont bombardé nos oreilles : percutant et sensuel.

L’after au Dock des Suds

Le temps d’un after pour clôturer cette nouvelle édition, la Fiesta a retrouvé son écrin originel en s’installant au Dock des Suds. Jusqu’à 6h du matin, les festivaliers ont pu se rappeler à leurs bons souvenir en écoutant des gros sons électro. DJ Marco, Maraboutage et Sang 9 se sont notamment relayés aux platines, histoire que chacun puisse tenir jusqu’au petit matin. Et lorsque le jour a commencé à se lever, que les festivaliers ont dû quitter les lieux, fourbus mais contents, tous n’avaient qu’une formule en tête : vivement l’année prochaine !

Derniers articles :