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Jeudi 28 Décembre 2017

Films porno : ce que veulent les femmes

Films porno : ce que veulent les femmes

Il fait froid. Alors vous trainez sous la couette. Pour parer à votre solitude, vous décidez de surfer sur les internets, et par un incroyable hasard, ou une erreur de manip’ (c’est en tout cas ce que vous pouvez raconter si vous n’assumez pas), vous vous retrouvez sur un site porno. Par simple curiosité, vous décidez de cliquer sur une vidéo. Et là, c’est le drame.

Et oui, parce que vous êtes une femme, et que ce plan serré de pénétration, où un gigantesque pénis embroche une gentille dame jusqu’à lui faire exploser ses implants mammaires ne vous fait tout simplement ni chaud, ni froid. Déjà parce que l’homme n’est généralement pas très séduisant, ensuite parce que la femme s’égosille au moindre contact (à d’autres !) enfin parce que tout cela manque cruellement de naturel. Le porno serait-il fait par des hommes, pour des hommes ?

D’après un sondage réalisé par l’institut Ifop en 2012, 82% des françaises ont déjà visionné un film X et parmi elles, 18% disent en regarder régulièrement. Alors pourquoi n’y a-t-il pas plus de films à destination des femmes ? Les femmes sondées reprochent principalement aux films X d’être "Très dégradants pour l'image de la femme", "montrant des pratiques très éloignées de la réalité", et "ne reflétant que des fantasmes masculins". Pourtant, depuis les années 90, le porno féminin connaît un essor intéressant. Véritable émancipation sexuelle ou simple réponse, logique et capitaliste, de l’offre à la demande ? Peu importe.

Puisque l’offre est aussi diversifiée que la demande. Parmi les géants du porno « masculin » qui se sont lancé dans l’aventure, pornhub et sa catégorie « pour femme » (dont on ne comprend pas très bien en quoi elle est destinée aux femmes, tant les codes sont semblables à ceux des autres catégories) ou Marc Dorcel, et son site marc DorcELLE. Sur ce site, on retrouve des vidéos bien sûr, mais aussi d’autres rubriques : astro, shopping, articles en mode confidences « entre filles »… On nous prendrait pas un peu pour des quiches ? Parce qu’on est une femme, serait-on réduite au statut d’objet, ou à une conception du sexe bienpensant ?

Pas exactement. Parmi les propositions ciblées pour les femmes, il y a Lucie Blush (www.luciemakesporn.com), ou bien sûr Erika Lust, pionnière du porno dit féministe. Son approche ? Montrer le corps dans toute sa diversité, laisser la place à l’esthétique et/ou la tendresse, mettre les hommes et les femmes sur un pied d’égalité, bref, un cinéma porno qui véhicule des valeurs. Et qui ne met pas le fantasme de côté pour autant : elle propose d’ailleurs de réaliser les confidences des internautes avec son site xconfessions.com.

Et si c’était là que résidait la clé du bon porno pour femme ? Trouver le juste milieu entre réalisme et fiction (à quoi bon regarder un porno, si c’est exactement ce qu’il se passe dans votre vie amoureuse ?), entre suggestions et images crues (trouver l’esthétique, finalement, qui manque souvent au plan serré peu ragoutant), mais aussi ne pas préjuger que le porno pour femme doit être « soft ». Le fondateur du magazine en ligne Le Tag Parfait, Stephen des Aulnois, l’assure : lorsqu’on examine les recherches des femmes qui fréquentent les site de X, le sado-machisme arrive largement en tête. Ce qui semble, finalement, assez logique : le fantasme n’est-il pas transgressif par définition ?
Bref : du cul, oui, mais du bon.

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