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Lundi 18 Février 2019

Fondation Vasarely : "Une Å“uvre manifeste restaurée 1973-2018"

Fondation Vasarely : "Une Å“uvre manifeste restaurée 1973-2018"

On s’est promené du côté d’Aix-en-Provence, dans le quartier du Jas de Bouffan, où trône l'impressionnante fondation Vasarely. Entre art optique et Bauhaus, l’édifice est l’aboutissement de la recherche plastique menée par l’artiste iconique des années 60/70, Victor Vasarely. Jusqu'au 31 mars, « Une œuvre manifeste restaurée » vous replonge dans les archives de cette construction emblématique tout en dévoilant les étapes et les enjeux de sa restauration. Présentation.

Conçue il y a plus de 40ans par l'artiste lui-même et l'architecte Jean Sonnier, la fondation Vasarely est un édifice unique. Elle est la plus jeune bâtisse à accéder au rang des monuments historiques, en 2013, mais elle est surtout la matérialisation d'un des rêves du plasticien : rendre l’art accessible à tous en implantant dans un paysage urbain mais périphérique un lieu coloré et agréable à vivre, qui compense l'éloignement de la nature par la beauté plastique. Il parle de "cité polychrome du bonheur".

Une prouesse architectural née du Bauhaus

C’est dans l’esprit du Bauhaus, école chère à Vasarely, qu’a été pensée la fondation. Développée par les grands maitres des années 30, Gropius, Mies Van Der Rohe, Kandinsy, Klee, et bien d’autres, l’école du Bauhaus prône un art communautaire, interdisciplinaire, l’idée moderne d’un art total.
C’est ainsi que plasticiens, urbanistes, ingénieurs, sociologues et architectes se sont retrouvés à travailler ensemble sur le projet fou et sans concessions de Vasarely. Imaginée et réalisée comme une immense sculpture luminocinétique, la fondation est un exemple majestueux de la corrélation qui peut s'opérer entre architecture et arts plastiques.
 
"Pour une institution d'avant-garde, il fallait construire un bâtiment ultra moderne" (Vasarely, 1975)
A partir des techniques les plus avancées de son temps, il a conçu un bâtiment organique, combinatoire et évolutif selon trois principes fondateurs : la juxtaposition d'hexagones (16 unités de 11m de haut), des faces aveugles et un éclairage zénithal. Autant de contraintes qui font la spécificité et la beauté du lieu.
Sur la façade, cercles et carrés, blancs et noirs, ornent les murs aveugles du bâtiment. Vasarely disait "cette monochromie n'est pas neutre (...) elle ménage au visiteur qui pénètre dans l'édifice, la surprise du monde coloré qui l'attend."
 

Mon image

Une œuvre plastique iconique

Quand on entre dans ce temple des seventies, on est rapidement happé par les volumes et la puissance qui se dégage du bâtiment comme des œuvres elles-mêmes. Les murs des alvéoles hexagonales sont recouverts des immenses œuvres optiques, colorées voire criardes du "père de l'op art". Un jeu avec la forme et la couleur, la lumière et la matière, où l'accumulation de petites formes géométriques créée des illusions de volumes.
Si vous montez à l'étage, l'expérience Vasarely se poursuit avec un espace consacré aux débuts de l'artiste. Son voyage de Budapest à Paris, puis Gorde et Aix, sa carrière dans la publicité, et quelques œuvres prêtées par le collectionneur Lucien Arkas.
 
Le petit plus : de juin à octobre, la fondation accueillera une vingtaine d'œuvres optiques et cinétiques de Vasarely, prêtées par le musée Pompidou.
 

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