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Georgio à l'Espace Culturel André Malraux

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Georgio à l'Espace Culturel André Malraux
25/11/2017   

Le chemin parcouru par Georgio depuis le début des années 2010 a été fascinant à observer. Originaire du XVIIIème arrondissement, une zone réputée pour avoir permis à plusieurs rappeurs talentueux d'éclore, le jeune MC semblait en être un pur produit. Quelque part entre l'esprit de la Scred Connexion et la plume de Hugo TSR, dont l'album Flaques de Samples fut une réelle influence pour lui, l'héritage du 18ème coulait dans les veines du petit Georges. S'il est toujours attaché à ses origines, le rappeur s'en est largement affranchi depuis.
Avec Soleil d'hiver, projet réalisé conjointement avec Hologram Lo (Dj et producteur au sein du groupe 1995) en 2013, il signifiait son envie de sortir du carcan purement rap dans lequel il avait débuté pour commencer à se frotter à d'autres univers. Des envies d'ailleurs confirmées sur les projets suivants : A l'abri et surtout Bleu Noir, ce fameux premier album solo que Georgio a livré l'année dernière. Dessus, il s'essayait au chant et mâtinait ses textes bruts d'incursions pop et lorgnait même avec brio du côté de la chanson française. Un Georgio nouveau qui s'était révélé lors des tournées et des festivals, que ce soit en solo ou en première partie de Fauve.
Si Bleu Noir était la première pierre de cette démarche, Hera en est la remarquable suite. Aux côtés de Angelo Foley, collaborateur régulier de Christine & The Queens, Georgio a réalisé un album capable de ravir autant un auditeur de Feu! Chatterton qu'un nostalgique du rap hexagonal de la fin des années 90. Surtout, derrière l'artiste, c'est l'homme qui a évolué. L'adolescent aux pensées sombres et torturées de Mon Prisme a laissé place à un jeune adulte beaucoup plus positif. Tout au long de « Hera », de la première piste « L'epoir meurt en dernier » au titre caché de la fin du disque, Georgio se montre combattif (« On s'accroche » scande- t-il sur « Du bout de mes dix doigts »), déborde d'ambition (« La Terre je la dévore ») et chante l'amour avec un grand sourire (le morceau « Hera » qui renvoie à la divinité grecque, déesse du mariage). Plus complet que dans le passé, il est aujourd'hui autant à l'aise dans le storytelling (le poignant « Mama Rita ») que dans le registre de la chanson contestatrice (« No Future », digne suite à « Appel à la Révolte »). Sur « J'arrête », Georgio émet un souhait fort : « Un jour, je deviendrai un homme heureux et accompli ». A l'écoute de Héra, on se dit qu'il en est clairement sur le chemin.

Espace Culturel André Malraux, Six Fours les Plages
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