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Vendredi 20 Novembre 2020

Guest : Valérie Lemercier, le dion de soi

Derrière les traits de Valérie Lemercier, on s’étonne de chercher encore un peu ceux d’Aline, la vraie-fausse Céline Dion qu’elle incarne à l’écran. Et pourtant en 32 ans de carrière, l’humoriste, comédienne et scénariste nous a habitué aux transformations. Tour à tour Lady Palace, Béatrice de Montmirail dans Les Visiteurs ou présentatrice des Césars, elle a choisi dans son dernier film de rendre un hommage sincère à plus célèbre des québécoises, avec qui elle partage plus que quelques caractéristiques physiques.

Pourquoi Céline Dion comme sujet de film ?

Il y a un côté conte de fées démesuré dans la vie de Céline Dion. Elle est la dernière d’une famille de quatorze enfants, née dans une petite ville du Canada et qui se retrouve, du jour au lendemain, propulsée sur le devant de la scène. Elle est une star internationale, connue dans le monde entier, alors que rien ne la prédestinait à un tel avenir.

 

Pour autant, vous avez choisi d’appeler votre personnage Aline et non Céline...

Ce film n’est pas un documentaire, c’est une fiction librement inspirée de la vie de Céline Dion. En choisissant de raconter l’histoire d’Aline, je pouvais me permettre de prendre des libertés, d’inventer des choses. Aline, ce n’est ni Céline, ni moi, ça finit par être une autre personne. Et plutôt que de m’intéresser à la fabrication des chansons, j’ai préféré me concentrer sur cette histoire d’amour extraordinaire avec René Angélil.

 

Justement, avez-vous voulu réhabiliter leur histoire ?

Je ne comprends pas pourquoi elle a suscité tant de moqueries.C’est peut-être parce qu’il ne correspondait pas entièrement au stéréotype du prince charmant.Il l’a sauvée, mais elle l’a sauvé aussi. Elle est arrivée dans sa vie au moment où sa dernière grande artiste venait de quitter sa maison de disque. Il n’avait plus rien, il voulait changer de métier et quand elle est arrivée, il a hypothéqué sa maison pour produire son disque car il croyait en elle.

En tant que réalisatrice, comment avez-vous préparé ce film ?

Céline Dion a énormément ouvert son intimité. Sa vie est très documentée, qu’il s’agisse de ses concerts, mais aussi de sa vie chez elle à Las Vegas. Même quand elle a eu ses jumeaux, les caméras étaient présentes quelques heures après. J’ai fait un long travail d’analyse pour être au plus proche de leurs caractères. Céline Dion est connue pour être extrêmement drôle, avoir beaucoup d’autodérision et René Angélil pour être généreux. J’ai tissé sur cette toile de fond. J’ai choisi de m’entourer d’un casting presque entièrement canadien, de faire venir des objets québécois pour meubler sa maison... Je voulais que ce film sonne le plus juste possible.

Vous n’avez jamais contacté Céline Dion pour avoir son avis ?

Je ne lui ai jamais parlé. Je lui ai proposé de lire le scénario mais elle n’a pas souhaité avoir une copie. Elle a choisi de laisser faire le film sans rien empêcher. Personnellement, je ne l’ai jamais rencontrée. J’ai été la voir en concert à Bercy, mais en tant que fan, sans me rendre dans les coulisses. Et bien sûr, j’avais été bluffée !

 

Pourquoi avez-vous choisi d’incarner vous-même Céline Dion ?

Parce que c’est un rôle merveilleux ! C’est une personnalité avec une énergie débordante et en plus très sympathique. Avec elle, il y a un côté flamboyant avec beaucoup de costumes et de coiffures. Et n’oublions pas sa gestuelle incroyable ! Je m’ennuierais fortement à jouer dans un huis-clos. J’avais aussi avec moi l’expérience de la scène. Certes, je n’ai jamais joué devant le Stade de France, mais je sais ce que c’est que de manger son repas seule devant un miroir avant un show.

 

On reconnaît votre style dans le personnage d’Aline...

J’espère bien ! Il est difficile de ne pas laisser transparaître un peu de soi. Et si on veut une prestation copie-conforme, on prend un hologramme ou alors on regarde la vraie Céline sur internet. J’ai composé avec qui je suis. Il y a beaucoup de comédie, de trucs drôles, mais jamais à ses dépens.

Vous reconnaissez-vous en elle ?

Bien sûr. Enfant, je n’étais pas très jolie, je venais aussi d’une famille nombreuse et d’un milieu très rural. J’ai passé 30 ans de ma vie sur scène. Je sais ce que c’est que de devoir être en forme tous les soirs, d’entendre qu’il faut remplir la salle. Par contre, je suis quelqu’un de très secret. Je ne parle jamais de moi. À l’inverse, elle se livre beaucoup. Elle est souvent émue et n’hésite pas à pleurer ou exprimer son bonheur, même devant son public ! Je trouve ça très beau. Jouer ce rôle m’a permis de mettre un peu plus de moi, d’être un peu moins pudique. Avec Aline, j’ai eu envie de livrer plus d’émotions.

 Pour ce sixième film, vous déployez de nombreux effets spéciaux...

C’est vrai, mais nous avons aussi réalisé à l’ancienne avec pas mal de truquages. Je voulais que la ressemblance entre Aline et ses frères et sœurs soit criante. Et nous nous sommes tous retrouvés affublés d’une prothèse faite à partir de mon nez. Pour la ressemblance physique avec elle, c’est avant tout un jeu de maquillage, de perruques et de posture. Après oui, quand je l’incarne enfant, j’ai été rajeunie, mais c’est bien tout mon corps qui a été intégré à l’image. Vous avez cependant échappé à une version de mon visage sur le corps d’un nourrisson (rires).

Savez-vous si elle a vu le film ?

Non, pas pour l’instant. En même temps, si un film sortait sur moi, je ne sais pas si je me précipiterais en salle... J’espère vraiment qu’elle le verra comme un hommage, en tout cas je n’ai rien fait pour la trahir, je suis restée pudique, je l’ai évoquée tout en romançant les choses.

Un autre biopic ça vous tente ?

Pas du tout ! J’ai pu vivre avec une artiste fascinante, drôle, attachante et je ne m’en suis toujours pas lassée. Je connais des gens qui ne peuvent plus encadrer leur personnage. Moi non, après trois années de ma vie passées avec elle, je l’adore toujours.

QUAND ÉCOUTER CÉLINE ?

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