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Lundi 22 Août 2011

Chinese Man: Zen & Nems

Electro Guest Hip Hop Jazz Musique

A la base, les Chinese Man sont trois. Mais il y a toujours d’autres personnes qui gravitent autour d’eux, comme MC ou Anatole, à la vidéo. Vous avez certainement entendu parler de ces sympathiques messieurs qui mélangent savamment électro, hip-hop, reggae et jazz pour former un genre nouveau : le trip-hop. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Zé Mateo, High Ku et Sly n’ont rien de chinois. Si ce n’est peut-être leur quête de l’ « esprit zen ». Ils n’avaient jamais mis les pieds à Sigean et il y a fort à parier qu’ils ne le regrettent pas vu l’accueil que le public leur a réservé pour cette 6ème édition du Festival Alternatives Kulturelles, Ak Fest pour les intimes. Rencontre détendue avec un groupe sans prétention qui n'a qu'une seule devise : "Pour rester zen, mangez des nems !"
C'est votre première fois à Sigean, pourquoi avoir choisi ce festival ?

Sly : On nous a proposé, on s'est dit pourquoi ne pas faire un tour par là-bas ! Zé Mateo : On a pas mal enchaîné cet été. D'ailleurs là on revient d'un festoch en Italie. Sly : Ouais, l'Ariano Festival ! Là, c'est l'AKA c'est ça ? (Rires) MC : Non Sly, c'est l'Ak Fest. Plus sérieusement, on est pressés de découvrir le festival, tiens d'ailleurs (il attrape le programme sur la table) qui est à l'affiche ce soir ?

Vous allez bientôt passer à Marsatac, impatients ?

High Ku : Ah, le seul vrai Festival de Marseille ! (rires) Sly : On est super impatients ! Il faut dire qu'on y a beaucoup assisté en tant que spectateur ! Zé Matéo : On passe de l'autre côté de la barrière en quelque sorte.

Scène ou studio d'enregistrement, vous préférez quoi ?

MC : ça dépend des périodes mais la scène a quelque chose d'unique. Voir la réaction du public, ça me semble primordial. Zé Matéo : Ouais, et puis il y a une sacrée spontanéité sur scène, qu'on ne retrouve pas ailleurs. La musique c'est festif, ça se communique !

Justement, y a-t-il des trucs à ne pas faire sur scène ?

High Ku : (pensif) Euh...ne pas tomber de la scène ? (rires) MC : Ne pas insulter le public. Sérieux, il y a des groupes qui le font et c'est pas cool !

Pourquoi courir après le soleil (leur dernier album s'intitule « Racing with the sun ») ?

Zé Matéo: Parce que we speak English! (Rires) Sly : En fait, on a parfois l'impression de ne rien avoir le temps de faire. On court constamment après le temps ! MC : « Racing with the Sun », c'est une façon de garder en tête qu'il est important de poursuivre cette fameuse quête de l'esprit zen. High Ku : Et le titre collait avec le graphisme (il y a un soleil sur la pochette de l'album). Zé Matéo : On travaille pas mal sur notre univers visuel et oui, ça le faisait bien !

C'est quoi cette quête au juste ? Ça a un rapport avec l'Homme chinois ?

Sly : Justement, cette quête permet de ne pas perdre de vue les choses importantes. Zé Matéo : Quant au mystère de l'Homme chinois, il n'est pas si mystérieux. Chinese Man, c'est la première chanson qu'on a composé ensemble. Du coup, c'est resté !

Vos débuts, c'était en 2006 et vous avez entre autres été révélés par une campagne de pub (Mercedes). C'est atypique non ?

Sly : En fait, les responsables de la pub nous ont appelé parce qu'ils avaient eu un coup de cœur pour notre chanson « I've got that tune ». On a accepté. Zé Matéo : Et puis, il y a aussi eu le Printemps de Bourges qui nous a véritablement aidés à décoller.

Et à devenir célèbres ?

Sly : (en riant) Célèbres, c'est un bien grand mot ! On nous reconnaît peu ou pas du tout dans la rue !

Vous préférez garder le mystère en ne vous mettant pas en photo sur les pochettes d'album par exemple ?

Zé Matéo : En fait, on ne veut pas forcément que Chinese Man soit associé à nos visages. (Il réfléchit) C'est surtout le projet qu'on souhaite mettre en avant, pas nous.

D'où viennent vos surnoms ?

Zé Matéo : Gardons le mystère pour le coup... !

Votre rencontre en deux mots ?

Sly : Avec Zé, on se connaissait depuis l'école. High Ku : On faisait tous des boulots différents mais la musique nous a rapprochés, tout simplement.

Pas de fille dans le groupe, c'est un choix ?

(Sourires) Sly : En parlant de ça, on prévoit de faire un featuring avec la chanteuse du groupe Deluxe, qui fait partie du label.

Le label ?

Zé Matéo : Chinese Man Records. C'est un label indépendant. Le but, c'est de créer des liens entre différents groupes, de s'identifier dans quelque chose et d'avoir des projets communs. Sly : On parlait du groupe Deluxe mais le label comporte aussi des producteurs, comme Léo le Bug.

Et à Marseille, vous vous sentez comment ?

High Ku : C'est une ville symbolique pour nous. C'est un peu notre ville d'adoption et celle où l'aventure Chinese Man a commencé... !

Et c'est bien partie pour continuer ! Le groupe sera de passage à Marseille le 30 septembre prochain dans le cadre du Festival Marsatac et continuera de sillonner les routes françaises jusqu'en novembre !