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Lundi 26 Janvier 2015

Mat Bastard, punk dans les veines

Culture Guest Musique Rock

Authentiques, et énergiques, un état d’esprit 100% punk. Skip the Use s’impose comme la référence de la scène rock française ! Magma a eu la chance d’interviewer Mat Bastard, l’emblématique leader du groupe, entre deux concerts. Un chanteur profondément humain pour qui le punk est bien plus qu’un style musical… / Propos recueillis par Iris Cazaubon.
Tu as dit : " On ne va pas nous voir forcément dans les grands magazines, d'abord parce qu'on ne correspond pas aux clichés qu'ils aiment mettre en avant "…Comment ça ?

Je veux dire par là qu’on ne correspond pas à un format précis et ça tape sur les nerfs de ces magazines qui prétendent avoir le monopole du bon goût (comme Télérama ou les Inrocks pour ne pas les citer !) Nous on fait de la musique pour tout le monde, on n’écrit pas pour plaire à tel type de personne ou de média !

Le but c’est que tout le monde puisse comprendre vos paroles ?

Exactement. Nos textes c’est du concret, on écrit sur la vie. Une chanson que personne ne comprend, on n’en voit pas l’utilité !

Justement, quel est le principal message que tu veux faire passer ?

En concert, on aime rappeler aux gens qu’ils sont là, tous ensemble, malgré leurs différences et qu’ils sont en train de passer un bon moment ! On ne cherche pas à dicter une conduite juste à faire réaliser certaines choses. Pour nous, c’est ça le punk : se sentir concerné par les choses, ne pas être un simple spectateur du monde !

Dans le dernier album tu chantes pour la première fois en français sur le titre « être heureux ». Cette chanson c’est ton coup de gueule sur ce qui se passe actuellement en France ?

Oui, j’avais envie de prendre un peu position. Aujourd’hui on cherche trop la facilité, on évite à tout prix de se remettre en question. Ce que j’essaye de dire dans cette chanson c’est qu’on pointe du doigt les gens différents parce que c’est facile. Ça nous évite de nous regarder nous-même dans la glace.

 
Il y du ska dans le dernier album et le rendu est vraiment sympa. On peut s’attendre à entendre un jour de passages de reggae dans vos morceaux ?

Tu peux t’attendre à tout. Tout le concept du groupe c’est justement de ne pas en avoir !

La musique et toi, une histoire qui dure depuis toujours ?

On peut dire ça. Quand j’étais petit ma mère a rapidement remarqué que je réagissais à la musique. À 3/4 ans je pouvais être en transe à l’écoute de certaines chansons (rires). J’ai toujours eu ça dans la peau, je crois.

Et le punk ça vient d’où ?

De ma famille. Ma mère, mon frère et ma sœur étaient à fond dans le punk. J’ai grandi en écoutant cette musique. Je suis très famille, c’est la chose la plus importante pour moi et mes frères et sœurs sont mes exemples. J’ai été élevé dans la tolérance et le punk est un style de musique qui me correspond car il revendique la tolérance.

C’est vrai que tu as été infirmier ?

Le punk c’est écrire sur la vie, encore faut-il la connaître. J’ai donc été infirmier pendant 10 ans car c’était le meilleur moyen. Grâce à ça j’ai compris et vécu des choses que je peux aujourd’hui transmettre dans mes chansons.

Avant Skip the Use il y avait « Carving », tu peux nous en parler ?

Carving c’est un groupe de punk qui a vécu près de 15 ans et qui était composé (à quelques exceptions près) des mêmes membres que Skip the Use. On garde tous un super souvenir de cette époque. Il nous arrive parfois de rejouer certains de nos anciens morceaux sur scène.

Vous êtes un groupe mais on a l’impression que c’est surtout toi et Yann (le guitariste) qui tenez les rênes ?

Avec Yann on s’occupe de composer les morceaux. On est potes depuis de longues années et on aime bosser à deux... On est un vieux couple en fait !

Il y a quelques jours, vous jouiez au Festival de Hyères avec les Shaka Ponk. C’est devenu une habitude de partager la scène avec eux on dirait ?

On s’apprécie beaucoup et on est toujours heureux de se retrouver sur des dates. On a passé une bonne soirée à Hyères, on a tout donné sur scène, on a fait les cons ensemble… Que demander de plus ?

Je sais qu’on ne cesse de te poser la question mais y-a-t-il enfin un duo en préparation ?

On a effectivement commencé à travailler sur quelque chose. Le truc, c’est qu’on a sorti nos albums en même temps et qu’on a été très occupés depuis. Mais dès qu’on aura un peu plus de temps, on va s’y remettre !

Le meilleur festival de l’été, c’était où ?

C’est une question difficile car ils étaient tous mémorables… Si tu parles des « grosses dates » je dirais Solidays ou les Vieilles Charrues ! On s’est régalé à chaque scène, je n’en reviens toujours pas de ce qui nous arrive.