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Lundi 15 Juin 2015

Florent Manaudou

En 2012, il décrochait un titre olympique à la surprise générale. Et la France découvrait que dans la famille Manaudou, un champion pouvait en cacher un autre. Deux ans plus tard, Florent s’est fait un prénom et règne sur les bassins mondiaux. Son palmarès impressionnant ne l’empêche pas de prendre la vie côté plaisir. Rencontre avec un sportif bien dans sa tête … et dans son slip.

6 médailles et deux records du monde pulvérisés aux derniers championnats du monde de Doha, on peut parler d'une performance historique ?
Ca me tenait à cœur de gagner à Doha. Après, parler de performance historique... peut être. C'est sûr que c'est rare de voir ça en petit bassin. C'est un très bon début mais je reste concentré sur mon objectif : les championnats du monde en juillet. J'espère que ce sera le point culminant de ma saison.

A un tel niveau, vous avez tous le même potentiel. Qu'est ce qui fait la différence ?
Sur la ligne de départ, on a tous l'objectif de gagner et tous la capacité de le faire. De mon côté, j'ai la chance d'être bien entouré, avec mon coach et mes co-équipiers. Avoir envie, être bien dans sa peau, c'est peut être ça qui fait la différence.

Comment se passe ton entraînement au quotidien ?
Chaque jour, je passe 4 heures dans l'eau et je fais 1h30 de musculation. J'avoue que c'est ne pas toujours simple de se motiver pour aller dans l'eau de bon matin. Et encore, j'ai la chance d'être à Marseille, en hiver ça reste moins dur que dans d'autres régions ! L'entraînement, ce n'est pas la partie la plus sympa de notre métier, c'est même des fois un peu rébarbatif mais on n'a pas le choix si on veut des résultats.

On imagine que cela demande aussi une hygiène de vie irréprochable ?
C'est un des points que je dois travailler ! Je ne mange pas toujours très bien et je craque souvent. Heureusement que j'arrive à compenser avec mes 5 heures de sport par jour ! Avant les échéances, je fais plus attention, je dors mieux, je mange plus équilibré ...

On parle beaucoup de la dream team du Cercle des nageurs, notamment avec tes co-équipiers du relais 4x100 mètres. Comment tu expliques cette dynamique ?Je suis eu Cercle depuis quatre ans et c'est un vrai choix que je ne regrette pas. Je suis un sprinter et je savais que le club me correspondait, au niveau sportif mais aussi au niveau de la mentalité. Notre coach Romain Barnier a longtemps travaillé aux USA. Il en a ramené des méthodes américaines qui me conviennent bien, notamment dans la préparation physique. Par exemple, on travaille beaucoup en dehors de l'eau notamment la musculation, le gainage... Avant on était des nageurs, maintenant nous sommes des athlètes à part entière et ça se ressent sur nos résultats.

L'autre point fort du Cercle, c'est le collectif. A l'entraînement, on fonctionne par groupe de 6 ou 7. On s'épaule, on se pousse les uns les autres. C'est très motivant.

Votre père était handballeur, votre mère championne de badminton, quant à votre sœur on ne la présente plus ... La compétition, c'est dans vos gènes ?
Mes parents sont grands et costauds. Physiquement, on avait des prédispositions pour faire du sport. Mais surtout, on déteste perdre dans la famille. On n'est plus sport qu'école. D'ailleurs j'ai arrêté mes études en terminale, trois mois avant le Bac. J'ai pris le risque de tout arrêter pour m'entraîner à plein temps. Et ça a marché !

Quels sont tes objectifs ?
Les championnats du monde en juillet prochain. Je vais m'aligner sur 3 courses sur 50 mètres et sur le 100 mètres nage libre. Et ensuite, bien sûr, il y aura les Jeux Olympiques à Rio en 2016. Cette fois je serai dans les favoris, mais je vais essayer d'y aller au plaisir et de kiffer la compétition.

Le plaisir, justement, c'est la clé du succès?
Oui. Si on ne prend pas de plaisir, si on n'est pas bien dans sa peau, on ne progresse pas, on n'arrive pas à gagner.

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Du tac au tac


Votre modèle sportif ?
En natation, Popov. Comme moi, c'est un sprinter et il a réussi deux doublés, ce qui est vraiment exceptionnel. Sinon, plus jeune, j'étais fan de Michael Jordan

Votre plus belle victoire ?
Les JO en 2012. Je ne partais pas favori mais j'avais tellement envie de gagner

Votre spot préféré à Marseille ?
Pour sortir, le Vieux-Port. Pour décompresser, les îles du Frioul que j'ai découvert l'an dernier

Un pote dans le milieu ? C'est dur parce qu'on s'entend tous bien. Mais si devais n'en garder qu'un, ce serait Fred Bousquet.