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Lundi 18 Janvier 2016

Norman of the year

Ses vidéos figurent (une fois de plus) parmi les plus vues sur youtube, il a été élu homme de l’année 2015 par le magazine GQ... Après avoir réalisé plus de 80 vidéos mêlant sketchs, clips, gaming et reportages, il part aujourd’hui à la rencontre de son public avec son spectacle, Norman sur Scène. Interview exclusive et sans pantalon.

Pourquoi as tu décidé un jour de poster une vidéo sur Youtube ?
À l’époque, j’étais monteur vidéo, j’ai fait ce métier pendant 2 ans. Un jour, en revenant d’un cours de ping-pong je me suis dit « tiens, si je faisais une vidéo marrante en racontant ma vie ». Et puis cette vidéo a fait des dizaines de milliers de vues, donc ça m’a encouragé à en faire d’autres, et de l en aiguille, c’est devenu mon taf.

Aujourd’hui, avec l’expérience, quel regard portes-tu sur tes premières vidéos ?
Ben je me dis que j’ai vraiment eu la meilleure idée du monde ! Parce que ça a complètement changé ma vie. Après, j’ai fait évoluer mes vidéos, j’ai travaillé l’écriture, la manière de mettre en scène et de raconter les choses. C’est ça qui est important, de bien raconter les choses, la partie technique est secondaire.

Dans Norman fait des vidéos, tu peux parler de tout ?
Malheureusement non. J’évite de parler des religions, des communautés, des sujets trop politisés de manière générale car ça divise les gens, et si je divise les gens sur ma chaîne ça va devenir un lieu de chaos, où tout le monde se tire dessus.

Par contre j’ai l’impression d’avoir quand même réussi à me diversifer en 4 ans, j’ai couvert pas mal de sujets, du gaming, du clip, des reportages sur ma tournée, des podcasts, y a vraiment de tout.

Y-a-t-il un humour de Youtubeur ?
Oui, je pense. C’est un humour, mais surtout une façon de communiquer qui est très youtubesque. Ça passe par plein de petits codes. On est dans l’humour de désamorçage, il faut réagir à ses propres propos à la place de l’internaute, en anticipant un peu leurs réactions. Contrairement à la télé qui est très 1er degré.

Ce spectacle, c’était un moyen de sortir de ta zone de confort ?
Oui, c’était une mise en danger totale, j’étais derrière ma petite caméra bien à l’abri, et je me suis retrouvé face à un public qui ne me connaissait pas. J’ai commencé dans une petite salle de 50 personnes, le Panam, et je devais faire mes preuves tous les soirs, 7j/7 pendant 2 ans.

Sur scène j’aborde plein de sujets que je ne peux pas forcément aborder en vidéo, c’est vraiment complémentaire pour moi. Les gens tolèrent plus de choses quand on est sur scène, parce qu’il y a un échange avec le public. Pour chaque spectacle, c’est 30% d’impro.

Est-ce qu’il y a eu des gros bides au début ?
Pas des gros bides, non, mais, ce sont les bides qui permettent d’aiguiller vers les bonnes idées. Au début je testais plein de trucs.
Il m’est arrivé de tomber sur une salle remplie de mecs paumés, bourrés, ou très très vieux, ou de gens pas du tout aptes à rigoler, et de passer des soirées horribles, où j’avais totalement envie de me suicider !

Comment vis-tu ta popularité ? As-tu la sensation d’être un porte-parole ?
Je n’irai pas jusque-là ! Disons que j’ai eu la chance d’être le premier à buzzer. Aujourd’hui j’ai 28 ans, et la plupart des youtubeurs sont plus jeunes que moi, donc j’ai peut-être plus de recul. Du coup je sais exactement pourquoi on fait ça, à quoi ça sert.

Les gens sur internet choisissent la culture qu’ils veulent consommer. Quand on regarde la télévision, on a quelques chaînes et on absorbe ce qu’on voit. Ce qui rend les internautes très exigeants : on n’a pas droit à l’erreur.

Et internet c’est aussi la culture de l’authen- tique. À la télévision on est maquillé, derrière des tables, on pose des questions prévues, on a des réponses préparées, avec un temps de parole de 10 secondes par question. C’est extraordinairement artifiiel, et on doit faire semblant de rigoler parce qu’il y a un mec qui lance des rires dans le public...C’est incroyable !

Alors qu’en mettant une caméra dans notre chambre, on montre notre vraie vie aux gens, ils voient notre chat passer, il n’y a pas de mensonge.

Où est-ce que tu te vois dans 10 ans ?
Depuis le début, j’ai toujours tout fait en cascade, toute ma vie est un concours de circonstances. Jusqu’à présent tout se passe bien, si jamais je pouvais continuer à faire ce que je fais, des vidéos sur youtube, de la scène et parfois des petits projets annexes, ce serait déjà un très grand bonheur.

**L'INTERVIEW LOOSE**

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Ton pire défaut ?
J’en ai beaucoup. Je suis quelqu’un de complètement désorganisé dans ma vie, mais quand il s’agit de faire des choses créatives je deviens un dictateur. Je suis relou et vénère avec les gens, parce que j’y tiens beaucoup et je suis donc très très chiant.

La pire blague vraiment pourrie qui te fait quand même rigoler ?
Toutes les blagues sur le caca ! C’est toujours une barre monumentale. Même si des blagues à la Desproges me font marrer, je suis toujours mort de rire avec le caca.

Le pire cadeau que tu aies offert à une fille ?
C’est surtout à moi qu’on a fait un cadeau un peu chiant ! Mon ex est partie vivre à l’autre bout du monde, et elle m’a laissé son chat. C’est vraiment un cadeau empoisonné. Il est en train de me regarder là.

Le pire compliment qu’on t’ait déjà fait ?
Ce sont les gens qui sortent de mon spectacle en disant : « vraiment je m’y attendais pas du tout ! Je suis venu à reculons, pensant que ça allait être de la grosse merde, et en fait je me suis bien marré ». Dans ces cas-là, mieux vaut ne pas faire de compliment, si c’est pour dire autant de caca avant. 

La pire phrase qu’un prof ait dite à ton sujet ?
En maths au collège, bon, j’étais un énorme cancre, le prof disait « Norman arrête de faire l’idiot du village », c’était un peu mon surnom.

Ta pire faute de goût vestimentaire ?
C’est peut-être la tenue que j’ai actuellement, c’est-à-dire un petit hoodie très bien en haut, et un caleçon en bas (cette interview a été réalisée au téléphone ! ndlr).

Le pire truc qu’un fan ait fait pour toi ?
Quand je vais rencontrer des fans, parfois on me demande un free hug (des câlins gratuits) et je le fais avec plaisir. Parfois ce sont des ados avec un maximum de boutons, et qui sentent pas toujours très bon...

Ton pire souvenir de réveillon ?
J’en ai pas ! Non, j’ai toujours plutôt eu de la chance à ce niveau-là.

La pire chanson nulle que tu as souvent dans la tête ?
Je l’avoue j’ai 28 ans et il m’arrive d’écouter Séléna Gomez. J’aime autant son physique que ses morceaux. 

 

Retrouvez Norman
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Assistez à son Spectacle "Norman sur scène" le 08 avril 2016 à Marseille et le 09 avril 2016 à Nice.