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Lundi 02 Mai 2016

Fred Testot, retour solo

10 ans après son spectacle en duo avec Omar Sy, Fred Testot foule de nouveau les planches des théâtres de France, cette fois seul, ou presque. On le retrouve comme on l’aime : allure décontractée, vannes oscillant entre le trash et l’absurde, et imitations aux petits oignons. Interview relax au Quai du Rire à Marseille.

Ta carrière à la télévision, au cinéma, et sur le web est bien remplie. Pourquoi avoir décidé de revenir au one man show ?
Ça m’est venu quand je jouais au théâtre  avec Eddie Mitchell, dans Un singe en hiver. Renouer avec le public, avec les gens, c’est devenu comme une évidence. J’ai repris des choses que j’avais notées à droite à gauche, puis j’ai bossé avec ma pote Brigitte Tanguy, avec qui j’ai co-écrit le spectacle, et nous voilà aujourd’hui.

Ton spectacle n’est pas un one man show classique, avec une succession de sketchs. Comment s’est-il construit ?
Je voulais vraiment parler du métier de comédien, à travers des personnages et à travers moi-même, en trouvant un fil conducteur.  Le prétexte de départ c’est l’embrouille avec mon régisseur, perturbé et perturbant, qui   a des problèmes personnels. Et bien sûr,   le comédien que j’incarne dans le spectacle n’a aucune considération pour les malheurs d’un petit régisseur.
Tout ça est prétexte à rigoler et à ramener tout à moi : moi le comédien, l’artiste fragile   et torturé. L’idée c’est d’interpeler les gens,  les émouvoir, les faire rigoler, puis repartir  sur un truc complètement absurde, être   très sérieux, puis plus du tout. Les montagnes russes, quoi. Le tout sans coupure.

Il existe vraiment ce régisseur ?
Vous le saurez en venant voir le spectacle ! C’est pour ça que ça s’appelle « Presque seul »,  et que sur l’affiche il y a une petite main posée sur mon épaule. « Presque seul » parce qu’avant j’étais deux dans l’humour, « Presque seul » parce qu’il y a peut-être quelqu’un d’autre avec moi sur scène, et « Presque seul » parce que je ne suis pas vraiment tout seul dans ma tête.

Hebergeur d'image

Que dirait Tata Suzanne de ce spectacle ?
Elle dirait aussi qu’elle est contente de retrouver une de ses cousines !  Y a plein de dédicaces en fait, même  si évidemment, l’idée n’est pas de reprendre  un truc que j’ai déjà fait. Mais j’ai gardé ce qui me fait rire, comme les accents du Nord, de la Corse…

Parmi tes multiples casquettes,  tu es aussi à l’origine de la plateforme Dim Sum Academy, qui déniche des nouveaux talents de l’humour.  Pourquoi cette démarche ?
Je voulais fédérer un groupe de gens, avoir  un espace qui réunit ceux qui démarrent   et ceux qui sont confirmés. On essaye de faire des sketchs ensemble, on écrit, on réalise,  on joue dedans. La première année on l’a fait avec l’aide de Dailymotion, la deuxième année avec celle de Canal et l’année prochaine on ne sait pas encore : c’est un appel à qui voudra travailler avec nous !

D’ailleurs, je suis tombée sur Paroles  et Bouteille, les petits sketchs que tu fais avec Jonathan Lambert pour la Dim Sum Academy. Je me demandais : combien  de kilos de drogue sont nécessaires  par épisode ?
Justement, pas de drogues, c’est ça qui est grave ! Oui bon voilà, c’est aussi expérimental… Effectivement Paroles et bouteille c’est un gros délire. 


Paroles et bouteille : Banana Split par dimsumacademy

Tu joues un rôle assez sombre dans le film Monsieur Cauchemar de Jean-Pierre Mocky. Et on se souvient  de ton rôle dans l’Emprise où tu jouais un mari violent. Ça te plaît d’être le méchant ?
On a tourné 3 jours pour le film de Jean-Pierre Mocky, et je ne sais pas si il sortira un jour ! Mais à la limite on s’en fout, parce que c’était tellement génial. Ce qui est super c’est quand on te voit dans un rôle complètement différent, qu’on t’imagine capable de jouer telle ou telle chose.  Pouvoir faire l’idiot et en même temps jouer des trucs horribles.

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Un bon anniversaire, l’année prochaine ! Non, de continuer la scène encore longtemps, ça m’avait vraiment manqué, et je suis  très heureux de faire ça.

*** LE QUIZ ***

LA BLAGUE NULLE QUI TE FAIT RIRE ?
C’est deux mecs qui sont à un mariage.   Y en a un qui dit à l’autre « Jean-Pierre,   je te ressers du vin ? » et l’autre répond  « Oui, merci. Mais moi c’est Yves ». Ça, ça me fait rire. Il s’est trompé de prénom. Ah, tu m’as dit nulle, elle est nulle.

TON HUMORISTE PRÉFÉRÉ ?
Quand j’étais petit c’était Coluche, Desprosges et Le Luron. Et après le Splendid. Et après les Inconnus.

LE PIRE COMPLIMENT QU’ON T’A FAIT ?
« C’était bien ton spectacle, mais pourquoi t’as pas fait la grenouille ? » La grenouille, je la faisais dans mon précédent spectacle, y a  12 ans…

LE RÔLE QUE TU NE POURRAIS PAS REFUSER ?
L’Emprise, par exemple, je ne pouvais pas refuser. Pourtant quand j’ai lu le scénario  je me suis dit que je ne pouvais pas le faire, c’était trop horrible.