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Jeudi 17 Novembre 2016

(Calamity) Jaïn, à la conquête de l'ouest

Il y a tout juste un an, une bombe afro-beat dynamitait le paysage musical français. Nom de code : Jaïn. Véritable onde de choc, son hit Makeba nous invitait à nous déhancher. Loin d’être une étoile  filante, à tout juste 24 ans, l’auteur-musicienne-interprète s’apprête à conquérir le marché américain. De passage à Marseille dans le cadre du RFM Music Live, Jaïn est revenue sur son fulgurant succès.

Quel a été ton premier contact avec la musique ?
J’ai toujours écouté énormément de musique, et puis mes sœurs jouaient toutes d’un instrument et j’ai voulu les copier. J’ai commencé assez tard, vers mes 8 ans, avec la batterie quand j’étais en France. Puis je me suis lancée dans les percussions arabes quand je vivais en Arabie Saoudite, et depuis je n’ai plus jamais arrêté. L’écriture, elle, n’est venue que vers mes 16 ans.

Tu es née à Toulouse, tu as vécu en France, au Congo, en Arabie Saoudite. Quel est le pays qui t’inspire le plus ?
Je n’ai pas vraiment de préférence, je me sens un peu de partout, et tous m’inspirent. Chacun est très différent et je me suis construite en créant mon propre mélange des cultures. Musicalement parlant, je m’inspire autant du blues malien de Salif Keïta, que des sons sud-africains de Miriam Makeba, ou de Janis Joplin.

Avant de te lancer dans une carrière musicale, tu es passée par une école d’art. Cela a-t-il influencé ton univers ?
J’ai toujours voulu faire du graphisme, avant même la musique. Du coup, j’ai rejoint une école d’art pendant un an. Je me suis aperçue que j’adorais cet univers, mais qu’à l’inverse de la musique, je ne souhaitais pas en faire mon métier. Mais tout ce qui est visuel m’intéresse beaucoup, et j’aimerai bien, dans le futur, encore plus mélanger art et musique.

Comment es-tu devenue Jaïn?
Ça a été une longue transformation. J’ai mis sept ans avant de sortir mon album Zanaka, et au fur et à mesure quand je faisais des scènes et que j’écrivais des chansons, j’ai su que je voulais vraiment être musicienne, et faire ça de ma vie. Après pour ce qui est vraiment du nom Jaïn, je cherchais un pseudo et en regardant sur internet j’étais tombée sur une phrase « jaïniste » qui disait « Ne sois pas déçu(e) si tu perds et ne sois pas fièr(e) si tu gagnes », et j’avais trouvé cette maxime très vraie. J’aimais aussi beaucoup le fait que ce nom se rapprochait de mon vrai prénom : Jeanne.

À ce propos, pourquoi avoir choisi une petite robe noire à col claudine comme tenue de scène unique ?
La première chose que l’on découvre, avant même d’écouter la musique, c’est le visuel. Je voulais donc une tenue reconnaissable. Je suis allée chez Agnès B et j’ai eu coup de coeur pour cette robe noire. Aujourd’hui je la possède en 11 exemplaires !Mettre toujours la même robe noire, c’est entrer dans un personnage et ça me permet de passer de Jeanne à Jaïn, et de me concentrer avant de monter sur scène.
Ces derniers temps j’avais besoin de changement, donc j’ai fait évoluer ma tenue. J’ai choisi la même version de cette robe mais en combishort. En festival, on faisait ce qu’on appelle la Makéboule. A la fin des concerts, j’allais dans une boule et je faisais un « slam » et en robe c’était assez compliqué (rires).

À l’image de ta pochette, tu es multiple auteure-compositrice et interprète. Comment se passe le processus de création?
J’ai besoin d’être entourée de ma famille et des mes amis pour écrire. Après, tout m’inspire et je n’ai aucune règle, soit c’est la musique qui vient d’abord, soit c’est les paroles. Il m’est déjà arrivé de me réveiller avec un air en tête. La création musicale c’est assez spontané chez moi !

Sur scène tu es seule, aux Victoires de la musique tu étais entourée d’un chœur, envisages-tu un jour de t’entourer de musiciens ?
J’ai toujours été seule sur scène et pour être honnête ça me parait plus naturel que d’être entourée de musiciens. Comme je suis timide c’est un vrai challenge de se retrouver devant autant de monde, mais à chaque fois ça s’est plutôt bien passé. Je pense qu’un jour il faudra faire évoluer le live et rajouter des musiciens, mais c’est pas pour tout de suite.

Hebergeur d'image

Ton album Zanaka est sorti aux États-Unis et tu t’apprêtes à entamer une tournée américaine, comment cela s’est-il fait ?
Mon label fait partie du groupe Sony, et l’album est sorti aux États-Unis il n’y a pas très longtemps, je pars donc là-bas pour le présenter. J’avoue que j’ai un peu peur, car je ne sais pas trop comment ils vont prendre l’album. J’essaie de pas trop me mettre la pression, on verra comment les choses se passent.

Tu as écrit une chanson intitulée Paris suite aux attentats qui ont touché la capitale en novembre dernier, un exercice cathartique?
Je l’ai écrite avant les attentats, mais c’est vrai qu’elle a pris une tournure un peu particulière depuis. J’avais du mal à m’habituer à cette ville, et plus ça va, plus j’aime y vivre. J’avais envie de parler de Paris, qui a une très mauvaise image. J’ai habité dans des pays très ensoleillés, alors en arrivant à Paris... c’était pas la même ambiance ! Mais j’apprécie beaucoup la vie culturelle et musicale, et le dynamisme incroyable de cette ville.

Il se murmure qu’un deuxième album serait en préparation pour 2017, tu peux nous en dire plus ?
Je suis encore en pleine écriture donc la date est à confirmer. Ce qui est sûr, c’est que je vais commencer à enregistrer en janvier 2017 à Paris, avec Yodelice, mon producteur. Après pour les inspirations et la musicalité, je suis encore pleine réflexion. Mais dedans, il y aura des chansons que j’avais déjà écrites il y a quelques années et d’autres que j’ai composé pendant mes vacances cet été.

Ton album caracole en tête des ventes et ton propre emoji vient d’être crée sur twitter, LA consécration ultime ?
C’est très cool en effet d’avoir son propre emoji et je l’utilise beaucoup. D’ailleurs j’espère pouvoir l’utiliser encore longtemps, même après mon deuxième album !