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Lundi 14 Mai 2018

Synapson, sans concession

Depuis le succès de leur titre All in you, le duo formé par Alexandre Chiere et Paul Cucuron est devenu un incontournable des festivals. De passage au Sport Beach à Marseille pour une session Virgin Radio live, les deux compères ont bravé la tempête pour se confier sur leur prochain album, Super 8. Rencontre mouillée.

À 8 ans lorsque vous vous êtes rencontrés, qui étaient vos idoles ?
Alex :
Si je devais en citer deux, je dirais Nina Simone et Daft Punk
Paul : Moi à 8 ans, j’étais plutôt branché Dragon Ball Z ! Mais j’aimais aussi beaucoup Mickael Jackson.

À quoi ressemblaient vos débuts ?
Alex : À pas grand chose ! On avait acheté nos premières machines et nos premiers instruments pour essayer de sortir des sons. Je me souviens de la première fois que je suis allé chez Paul, il scratchait à l’époque et il avait un clavier, donc on a enregistré un petit morceau sur minidisque.

Vous venez d’univers musicaux différents : qui apporte quoi dans ce duo ?
Paul :
Alex est un petit peu plus dans la culture jazz que moi. Il apporte quelque chose de mélodique, alors que je suis plutôt dans la production sonore, dans la technique. Je peux écouter des morceaux seulement parce qu’ils sont bien faits, Alex, lui, a besoin de la musicalité. Mais en vieillissant, on écoute beaucoup plus de choses tous les deux, on est de plus en plus éclectiques et je pense que ça s’entend dans nos compositions.

Il paraît que vous avez songé plusieurs fois à abandonner avant de rencontrer le succès. Est-ce que c’est vrai ?
Alex :
Non ! Je l’ai lu aussi, d’ailleurs la tournure de la phrase nous avait fait rire « en manque de succès, le groupe a failli se séparer plusieurs fois ». Ce n’est pas vrai. Une fois, oui, il y a très longtemps mais ce n’était pas par manque de succès mais plutôt parce qu’on est différent dans nos goûts musicaux et dans nos caractères ! Quand tu fais partie d’un duo c’est une expérience musicale, mais aussi humaine. Et on s’oppose à tous points de vue : on n’a pas du tout le même tempérament, ni les mêmes goûts, donc forcément il y a eu un moment où on ne s’est pas vus pendant 2 semaines…
Paul : (Rires) Grosse dispute !
Alex : Mais on a tous les deux eu l’intelligence de revenir l’un vers l’autre, et depuis on arrive mieux à gérer les situations de conflit.
Paul : On s’est tellement battu pendant 9 ans pour que ça tourne... Aujourd’hui on a conscience de la chance qu’on a, donc on fait tout pour que ça continue.

C’est quoi le pire défaut d’Alex ?
Paul :
je ne sais pas, il y en a trop ! Moi je suis très rigoureux et organisé, Alex ne l’est pas. Mais s’il l’était autant que moi ça me rendrait ouf, et si on était tous les deux je-m’enfoutiste ça ne marcherait pas non plus. Moi je suis un peu le relou, et lui le mec à la cool. Ça fait la balance.

Votre son a pas mal évolué depuis vos débuts, il s’est teinté de soul, de hip hop. Quelles en sont les raisons ?
Alex :
Comme Paul le dit souvent, on est la génération internet, pour qui il est très facile d’écouter de tout. À l’époque il fallait aller fouiller dans les magasins de vinyles, alors qu’aujourd’hui tout est à portée de main. Et maintenant on se rend compte qu’on écoute de tout sauf de la musique électronique ! Quand tu composes, tu es forcément influencé par quelque chose, que tu le veuilles ou non. Donc chaque fois qu’on produit on est influencé par tout ce qu’on écoute. Ce qui fait qu’aujourd’hui il y a un vrai éclectisme, autant dans l’album qui arrive que dans le précédent, et finalement on réalise que c’est un peu notre marque de fabrique.

Votre prochain album, Super 8, qui sortira le 1er juin, comporte 13 titres et autant de collaborations. Que pouvez-vous nous en dire ?
Alex :
On s’était dit que dans cet album on ferait plus d’instrumental et moins de voix… Comme tu le vois on a bien réussi notre pari ! (Rires). Au niveau de la composition des morceaux, on a eu une ligne directrice, on est allé chercher un son un peu plus granuleux, d’où le titre Super 8. Ce grain qu’apporte la Super 8 à l’image, nous avons essayé de le retranscrire en musique. Il y a du hip hop, de la world, on a écouté beaucoup de house des années 90 et 2000, et ça se ressent aussi.
Paul : Pour les voix on a eu la chance d’aller au Metropolis Studio de Londres où on a enchaîné les rendez-vous. On est rentré à Paris avec plein de lignes de chant. On a fait un premier tri et ensuite on a organisé une deuxième session à Paris, où on a rencontré Mai Lan. On a enregistré les sons et ça s’est mis en place avec les voix de Holly, Tanaisha Jackson, Lass Casey Abrams, Blase. Je pense que notre force c’est de composer en amont, pour ensuite travailler avec les chanteurs. Quand tu écoutes notre album tu retrouves notre son, mais tu découvres aussi plein d’autres artistes que tu ne connais pas forcément. Je trouve ça cool.

Vous vous apprêtez à passer l’été sur la route des festivals, que nous réservez-vous pour le live ?
Alex :
Ça n’aura absolument rien à voir avec un Dj Set. En live il n’y aura pas de platines, ce sera un groupe sur scène. Moi j’ai tous mes claviers, Paul a toutes ses machines, il y aura un guitariste, des cuivres, des chanteurs. Sur les festivals il y aura toute une scénographie sur laquelle on a bossé dur, et on a fait en sorte que chaque morceau de l’album ait une version live. Ça devrait donner un résultat très musical et très festif.

***LE QUIZ***

LA CHANSON QUI VOUS FAIT PLEURER ?

I'm not the Only one de Sam Smith

CELLE QUI VOUS RESTE DANS LA TÊTE ?

Unforgettable de French Montana et Swae Lee. Elle porte bien son nom !

CELLE QUI VOUS DONNE ENVIE DE VOUS ENFUIR AU VOLANT D’UNE DÉCAPOTABLE, CHEVEUX AU VENT ?

If I could only be sure de Nolan Porter

CELLE QUI FAIT RESSORTIR VOTRE CÔTÉ LOVER ?

Dreamworld de Robin Thicke