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I take off my skin

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I take off my skin
19/11/2010 au 18/12/2010   

La quête du sens


Articulée autour de trois vidéos mettant en scène la comédienne Charlotte Rampling, l'installation de Myriam Bornand “I take off my skin” nous entraine dans l’univers de Lewis Caroll, celui de la quête du sens et par là même du non sens.

Dans la première vidéo, la comédienne est debout, immobile et silencieuse, une paire de ciseaux autour de son cou comme une menace, dans la deuxième vidéo la parole est présente, déstabilisante. Dans la troisième vidéo, Charlotte Rampling ne nous fait plus face mais le geste s’est ajouté à la parole, un geste définitif.

Omniprésente, l’image de l’actrice focalise et détourne l’attention, perturbe les jeux de la lecture, de l’autre côté de la représentation et ce que le spectateur y trouva ....

Au delà de la présence scandée du portrait de la comédienne, un texte posé comme une énigme interroge le regard, extrait de la chanson du jardinier dans Sylvie et bruno, le dernier ouvrage de Lewis Caroll, le même texte dit par Charlotte Rampling dans la vidéo numéro trois, cette succession de lettres mises bout à bout perd son sens littéraire pour faire œuvre au sens plastique du terme, et c’est au terme du visionnage de cette dernière vidéo que l’on pourra retrouver la signification de la strophe du pasteur Dodgson, si tant est qu’il y en ait une.
De toute manière, comme le disait Alice, il ne faut pas trop se soucier du lieu... pourvu qu’on arrive quelque part.

Gilles Deleuze, qui dans “Logique du sens” analyse longuement l’œuvre de Lewis Caroll, nous aura prévenu, dans le sens et dans le non-sens, “ le plus profond, c'est la peau “*....

Autant s'en débarasser ....

*Emprunt de Deleuze à Paul Valéry...

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