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Mercredi 23 Mai 2018

ITV Vincent Matheron : l’enfant du prado se rêve déjà aux JO

ITV Vincent Matheron : l’enfant du prado se rêve déjà aux JO

A seulement 19 ans ce jeune prodige du skate marseillais rêve de poser ses tricks sur les bowls du monde entier. Entre deux sugar can, il a accepté de répondre à nos questions. Portrait d’un sportif pour qui ride rime avant tout avec liberté.

Mon image

M : Comment tu t’es mis au skate ?
VM: C’est mon père, qui fait beaucoup de surf, qui m’y a mis à l’âge de 4 ans. Mon oncle fait aussi du skate du coup on peut dire que j’ai baigné dedans depuis tout petit. 

MTu te sentais des facilités ?
VM : Je me suis jamais posé la question j’ai juste skaté. Après j’ai pas baissé les bras, vu que le ride est un peu dans la famille ça m’a encore plus motivé. 

M : Comment t’es-tu fait repérer ?
VM : J’ai fait des petites vidéos que je postais sur les réseaux sociaux à 11, 12 ans. Puis je me suis lancé dans la compétition et des marques ont commencé à me solliciter, à me passer des fringues, du matos, etc. En plus mes parents me laissent libre depuis que j’ai 15 ans, du coup je n’hésitais pas à partir en compet dès que je le pouvais.    

M : Quels sont les sponsors qui t’ont abordé ?
VM : C’est DVS qui m’a abordé en premier, j’avais 11/12 ans. Après il y’a eu Santa Cruz, c’était le début pour moi, une super époque. D’avoir mes premiers sponsors à 12 ans ça m’a grave motivé. Ils m’offraient des chaussures des board du matos… maintenant j’ai plus d’une dizaine de sponsors dont Redbull, Volcom ect.. 

M : Le tricks le plus technique que tu ais rentré ? En quoi il consiste ?
VM : Sugar can, c’est un 180 et après tu grind en smith. Y a pas beaucoup de monde qui le fait mais moi c’est ma signature. J’essaye de le placer à chaque compétition.

M : Ta plus belle victoire ?
VM : J’en ai pas vraiment en tête, mais mon plus beau souvenir de compet c’était à Bâle en Suisse. J’étais parti en voyage avec mes « grands frères ». J’avais onze ans, j’étais en 6eme je me rappelle, il y’avait Jeremie Grinblat, Guillaume Mocquin, Julien Benoliel et Alex Giraud, mes idoles. Ils sont beaucoup plus vieux que moi ils m’ont tout appris et je les en remercie. 

M : Quelle est la principale différence entre du skate en bowl et du skate « street » ?
VM : En bowl c’est plus de l’amplitude, de la recherche de ligne, et en street c’est de la technicité. Perso, j’aime beaucoup le bowl car c’est plus fluide et en plus je suis moins fort en rue. Mais je n’ai pas spécialement de préférence : j’aime le skate c’est tout.  

M : Ton bowl préféré ?
VM : Le bowl de Marseille sans aucun doute. Il est parfait. Le spine c’est le meilleur au monde, c’est là où j’ai grandi pour moi ce sera toujours le meilleur parc. 

M : C’est quoi pour toi la « culture skate » ?
VM : Il n’y a pas vraiment de culture, tu fais ce que tu veux dans le skate, c’est la liberté. Tu peux t’habiller en punk, en fraicheur, tu peux t’habiller comme tu veux tant que tu skates on s’en fout.

MEn dehors du skate qu’est-ce que tu aimes faire ?
VM : Du surf, de la moto, et je joue pas mal à Fifa !

M : Le rider qui te fait rêver ?
VM : Il y en a beaucoup, mais depuis que je suis tout petit c’est Tony Trujillo. Il était venu à Marseille pour le Bowlriders. J’aimais trop son style, pour moi c’était le skateur de rêve. Je voulais lui ressembler, mais après j’ai compris que ça ne servait à rien d’imiter les autres.

M : Quels sont tes projets ?
VM : Pour l’instant je suis aux USA chez un pote skateur Alex Perelson. Il a une grosse maison entre San Diego et LA, du coup on est pas mal de skateurs chez lui. Le skate c’est vraiment comme une famille. Je suis en train de faire une vidéo ou je vais placer plein de tricks. Je me filme un peu partout dans le monde sur des spots connus et je vais faire des gros trips que personne n’a jamais fait pour marquer le coup. Et je pars en Chine à la fin du mois pour un contest privé.

M : Tu te prépares comment aux compet ?
VM : Je ne me prépare pas spécialement justement. Ce n’est pas un devoir c’est une passion. On a pas d’entraineurs dans le skate, il y a des profs pour ceux qui veulent apprendre, mais c’est pas comme dans le foot y a pas quelqu’un qui va te dire tu fais tel ou tel tricks. Tu fais tout par toi-même. Et c’est ça qu’on aime, on fait avant tout du skate pour être libre. 

M : Tu vis complétement du skate ?
VM : Pour l’instant oui notamment avec Redbull donc j’en profite et on verra par la suite.  

M : Comment fais-tu pour concilier études, skate et vie perso?
VM : J’ai eu mon bac S, et après je me suis inscrit en STAPS à Luminy, mais je suis en train de retaper ma première année et je crois que ça ne passera pas encore une fois. Je ne suis pas là les ¾ de l’année donc ce n’est pas évident. Pour ce qui est des copines, je voyage beaucoup donc j’ai du mal à trouver quelqu’un sur Marseille qui accepte mes allers-retours.

M : Le skate sera une discipline olympique aux JO de Tokyo en 2020 : pour ou contre ? Aimerais-tu tenter ta chance ?
VM : Je trouve ça bien, ça peut faire avancer les choses dans le skate. Les JO c’est le rêve de tout sportif, si j’ai la chance de représenter la France je n’hésiterais pas à la prendre.

M : Un conseil aux jeunes qui se lancent dans le skate ?
VM : De ne pas baisser les bras et si ils sont motivés tout peut arriver. 

Mon image

 

 

Vincent Matheron en chiffres 

1ère fois sur un skate : 4 ans

 Premier sponsor : 12 ans

Nombre de skates : 300

Blessures : 11

Nombre de pays parcourus : 10

Combien de compétitions remportées : 1 Championnat de France

Nombre de sponsors : 15 

Nombre d’heures de skate par jour : 4h  

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