A chaque addiction une solution !

Selon un classement de l’OMS de 2014, la France arrive en 16e position des pays qui consomment le plus d’alcool. Attention, consommer de l’alcool ne veut pas dire que vous êtes alcoolique ! Cependant, un sondage (enquète EmeVia - 9e édition du baromètre santé) révèle que 73,5 % des étudiants ont conscience d’avoir déjà trop bu et 21,1 % entrent dans la catégorie des « buveurs excessifs » : 3 à 4 verres, 2 fois ou plus par semaine.Mais comment savoir si vous avez un souci avec l’alcool ? À partir du moment où vous ressentez le besoin de boire, ou que vous ne pouvez pas vous empêcher de vous servir un verre, par exemple, vous pouvez être concerné. De nombreux tests existent sur la toile, et vous trouverez des conseils sur le site www.alcool-info-service.fr pour évaluer votre consommation. Restez responsable, vigilant, et attentif à ce que vous buvez !

 

Contrairement à l’alcool ou au cannabis, un fumeur de tabac sait qu’il en est dépendant.Sachez qu’1 étudiant sur 4 est fumeur occasionnel ou régulier, et la part de fumeurs quotidiens (10 cigarettes ou plus par jour), augmente*. Lorsque vous serez décidé à arrêter, après 3 jours sans fumer, votre taux de nicotine dans le sangredescendra à zéro... Le plus diffile sera ladépendance psychologique. On associe l’action de fumer à un moment, un geste, et c’est cela que l’on apprécie, plus que la substance elle-même. Pourtant si vous tenez bon, au bout du 12ejour, votre cœur battra à nouveau à un rythme normal, et au 30ejour sans fumer, vous aurez 5x plus de chancesd’arrêter définitivement. Et si vous avez dumal à vous motiver, saisissez l’opportunité duMois sans tabac, et partagez votre combat avec d’autres futurs non-fumeurs !

 

Le cannabis est principalement consommé par les jeunes. L’OFDT estime que le passage à l’âge adulte diminue considérablement la consommation de cannabis : passé 35 ans, seulement 5% de lapopulation en fume encore. En mélangeantle cannabis avec le tabac, vous êtes également exposé aux risques bien connus de la cigarette, comme le cancer du poumon. Chez les jeunes, qui sont les principauxconcernés, les effets du cannabis peuventêtre dramatiques, notamment sur le cerveau, qui aura plus de mal à se développer. Sur des individus prédisposés, il peut augmenter les risques de problèmes psychiques comme la schizophrénie ou la paranoïa. Pour évaluer votre consommation ou arrêter, vous pouvez trouver de l’aide grâce aux consultations jeunes consommateurs, dont vous trouverez la liste sur le site internet de l’ARS.

 

Plus d'informations sur auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr