L’Entêtement

De Rafael Spregelburd
Mise en scène Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier
Avec Judith Chemla, Jonathan Cohen, Marcial
Di Fonzo Bo, Sol Espeche, Pierre Maillet,
Felix Pons, Clément Sibony, Elise Vigier
Traduction Marcial Di Fonzo Bo
et Guillermo Pisani
Scénographie et lumières Yves Bernard
Assisté de Michel Rose
Musique Etienne Bonhomme
Costumes Pierre Canitrot
Perruques et maquillages Cécile Kretschmar
production déléguée
Théâtre des Lucioles
coproduction
Festival d'Avignon
l'Hippodrome - Scène Nationale de Douai
Théâtre de Nîmes
Théâtre du Beauvaisis-Beauvais
Le Maillon, Théâtre de Strasbourg
Maison des Arts de Créteil
Festival d'Automne à Paris
TGP, CDN de Saint Denis
Théâtre de Saint Quentin en Yvelines, Scène Nationale
Au dernier jour de la guerre d'Espagne, un commissaire fasciste tente de créer une nouvelle langue
pour favoriser l'entente entre les hommes. Ultime volet de la version moderne des sept péchés
capitaux de Rafael Spregelburd, ce polar historique et moral a été créé au festival d'Avignon 2011.
Turis, près de Valencia, fin mars 1939, il est 17 h et c'est la fin de la guerre entre Républicains et
Nationalistes. Nous sommes chez le commissaire fasciste du village, Jaume Planc, dont l'ambition est de
créer une langue universelle, le katak, qui permettrait à tous les hommes d'enfin se comprendre. Au milieu
d'une assemblée hétéroclite, l'idéaliste tente d'élaborer son dictionnaire, jonglant avec contradictions
personnelles et conflits philosophiques...
L'Entêtement est un défi théâtral décrivant un même événement vu sous trois angles différents. Au-delÃ
de l'intrigue (le fameux "que s'est-il passé ? " du roman policier), la pièce questionne la frontière toujours
précaire entre totalitarisme et démocratie. Pour l'auteur argentin Rafael Spregelburd, il s'agit de refléter
la complexité de la guerre civile espagnole qui résonne aujourd'hui encore comme "la guerre de tout un
monde". L'Entêtement est le dernier volet de la démesurée Héptalogie de Hieronymus Bosch, qui dessine
une délirante cartographie de la morale au XXIe siècle, après La Connerie, La Paranoïa et La Panique.
Hybride et excessive, la pièce sollicite l'imaginaire du spectateur avec sa scénographie ingénieuse et le
travestissement permanent de comédiens qui se partagent quelque vingt-cinq rôles différents
THEATRE LIBERTE SALLE ALBERT CAMUS TOULON
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