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Lundi 09 Décembre 2019

La Fête des Lumières de Lyon propage ses charmes

La Fête des Lumières de Lyon propage ses charmes

Du 5 jusqu'au 8 décembre, la 20 ème édition de la Fête des Lumières de Lyon s'est tenue. Événement phare de la ville, des œuvres lumineuses ont épousé les façades des lieux les plus emblématiques de la capitale lyonnaise. Retour sur le jour 3 de cette manifestation.

Chimères, prémonition, alchimie et démesure. Tels sont les thèmes abordés pour l’édition 2019 de la Fête des Lumières à Lyon. Réparties sur quatre parcours différents, ce ne sont pas moins de 65 créations artistiques qui ont été exposées à cette occasion. Événement attendu par les amateurs tout autant que par les professionnels de l'audio-visuel, cette fête encourageait aussi cette année les réalisations d'environ 140 étudiants et jeunes créateurs. Une chance unique dans son genre pour se mettre en lumière.

Le samedi, c'est à 20h qu'ont débuté les festivités. Emmitouflés et prêts à affronter le froid, les visiteurs pouvaient choisir de suivre l'un des quatre parcours proposés pour découvrir les œuvres ou déambuler librement dans la ville. Au vu de l'attrait mondial de cette fête (1,8 millions de visiteurs en 2018), une organisation était assurée grâce à des bénévoles. Ces derniers étaient chargés de gérer le flux de personnes, de renseigner et de guider les touristes ainsi qu'indiquer les accès et les sorties des grandes projections. Malgré ce dispositif, le temps d'attente pour chaque attraction était conséquent. Cependant, les visiteurs ont pu patienter avec un verre de vin chaud à la main, confectionné par des scouts ou de jeunes lycéens.

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Quant aux lumières elles-mêmes, celles-ci avaient envahi la ville. Émerveillés, petits et grands étaient sensibles aux images qui leurs étaient proposées. Par exemple, sur la façade de la cathédrale Saint-Jean, un sujet d'actualité était présenté : les enjeux environnementaux. En effet, le groupe Théoriz avait imaginé un spectacle nommé « Genesis » qui retrace les sept jours de la création du Monde. Pendant 5 minutes, on y voyait la création des astres, l'apparition des eaux, les végétaux qui poussaient, et la naissance de l'humanité qui était suivie par l'industrialisation. Cette œuvre poétique parlait du présent mais aussi du futur, marqué par des couleurs sombres. Cette rupture du temps a aussi été remarquée dans la projection de « Daydreams » dans laquelle un voyage dans le présent, aux influences de Magritte et de Dali, est subitement perturbé par le futur. Enfin, sur la Saône, deux mannequins de 10 mètres de haut soutenaient le pont Bonaparte, comme s'il était à deux doigts de s'effondrer à cause du courant d'eau.

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Bien que l'ensemble de la programmation fût fascinant et instructif, le clou du spectacle se trouvait Place des Terreaux. Sur deux façades, un travail minutieux de mapping était mis en valeur : les animations visuelles projetées étaient adaptées aux formes en relief et à l'architecture. « Une toute petite histoire des Lumières » s'apprêtait à se faire narrer quand tout à coup, l'électricité s'est coupée, laissant place à des lumières bleutées. Le spectateur avait alors l'impression de marcher sur des nuages et de plonger dans un rêve pour être embarqué dans un voyage hors-champs. Le but derrière cette projection, outre ses prouesses techniques, était de rendre hommage aux techniciens qui sont dans les coulisses. Le message est simple : sans eux, il n'y aurait pas de spectacle. De plus, lors de cette vidéo, le sonore était aussi important que le visuel, donnant une double dimension au show.

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Mais en une phrase, la Fête des Lumières 2019 ça a donné quoi ? Un rendez-vous annuel de plus en plus commercial, mais toujours festif et innovant.  

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