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Mercredi 17 Juin 2020

La petite reine règne sur le déconfinement

La petite reine règne sur le déconfinement

Poussé par un fort élan populaire et le soutien du gouvernement, le vélo connaît un essor inédit depuis la fin du confinement.

Le vélo est-il en train de s’imposer sur nos routes ? Alors que la France fait partie des mauvais élèves européens concernant l’usage du vélo – seuls 4% des Français s’en servent quotidiennement contre 36% aux Pays-Bas – il semblerait que la fin du confinement ait donné le goût aux Français de se remettre en selle. Apparaissant dans un premier temps comme une alternative aux transports en commun que chacun souhaitait éviter à cause de la Covid-19, le vélo continue à être privilégié par beaucoup malgré le net recul de l’épidémie.

Devant cette aspiration populaire, les autorités politiques ont pris plusieurs décisions pour accompagner cet essor soudain. Au niveau local, de nombreuses initiatives ont vu le jour avec notamment la création de « coronapistes », des pistes cyclables temporaires ayant autant vocation à éviter un retour massif sur l’automobile que de tracer l’esquisse de potentielles pistes durables. Sur le plan national, le gouvernement a lancé un plan de 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo, lequel est ensuite passé à 60 millions. Dans ce cadre, un forfait de 50 euros est alloué à chaque cycliste pour qu’il puisse faire réparer son vélo, tandis qu’une prime de 200 euros a été mise en place pour tout achat d’un vélo électrique. 

« Une envolée jamais vue »

« C’est quelque chose que l’on appelait de nos vœux depuis des années et qui est en train de se faire en quelques jours, se réjouit Pierre Serne, le président du Club des villes et territoires cyclables, au micro de FranceInfo. Ce qui est très impressionnant, ce sont les chiffres dans les territoires ruraux et périurbains, où il y a une envolée jamais vue. » Pour lui, cet essor soudain est à mettre en parallèle avec la démocratisation des vélos électriques qui permettent de réduire l’effort lié au pédalage. « Dans certains endroits, la moitié des stocks de l’année est déjà vendue », souligne-t-il. À titre d’illustration, Décathlon a multiplié son chiffre d’affaire par cinq sur les bicyclettes et a vendu près de 200.000 vélos en seulement deux semaines.

La tendance est la même du côté des professionnels de la réparation qui bénéficient de la prime à la réparation. « Le nombre de personnes qui nous sollicite pour réparer leur vélo est impressionnant, s’enthousiasme Emmanuel, le fondateur d’une société de cyclo-tourisme à Marseille. La demande est si grande que je ne peux plus gérer l’affut de clients tout seul ! Je vais devoir embaucher un réparateur, mais je ne suis pas sûr de trouver facilement car c’est un métier en tension désormais. » C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une Académie des métiers du vélo a été créée au lendemain du confinement par le Ministère de la transition écologique. Ce dernier a revu ses objectifs à la hausse et espère désormais remettre en état un million de vélos d’ici la fin de l’année.

 

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