Camarade en détresse : soyez à l'écoute Jeudi 06 Septembre 2018
Si dans l’imaginaire collectif la vie d’étudiant est un long fleuve tranquille, vous êtes bien placé pour savoir que dans les faits, ce n’est pas toujours rose. Entre l’adaptation à la vie en solo et la pression de réussir, on se retrouve parfois au bout du rouleau. Des petits coups mous à une véritable dépression, ouvrez l’œil : un camarade a peut-être besoin de vous !
Une personne triste et déprimée ne va pas nécessairement le crier sur tous les toits. Vous pouvez être attentifs à plusieurs signes pouvant indiquer une souffrance morale et psychologique pour venir en aide à vos amis. Voici quelques questions à vous poser :
 - Est-ce qu’il rate les cours ou ne va pas bosser ?
 - Est-ce qu’il s’isole et évite le contact avec les autres ?
 - Est-ce qu’il a récemment eu des coups durs, comme un échec aux examens ou des problèmes de santé ?
 - Est-ce qu’il fait beaucoup d’excès, que ce soit dans sa consommation d’alcool, de drogue, de sexe ou de jeux ?
 - Quelle est sa relation par rapport à la nourriture, est-ce qu’il vomit ou a perdu beaucoup de poids ?
 - Est-ce qu’il prend beaucoup de risques, sur la route ou dans ses activités ?
 - Est-ce que son comportement a changé (agressivité, soumission...) ?
 - Est-ce qu’il a déjà dit ou fait des choses qui vous laissent penser qu’il envisage de se blesser ou se suicider ?
Si vous connaissez une personne qui répond à plusieurs de ces critères, vous pouvez peut-être l’aider. Vous pouvez l’orienter vers les professionnels de santé (médecins, psychologues, infirmières...), vers les services de santé universitaire ou prendre contact avec le Crous. Serrez-vous les coudes : une petite action peut parfois éviter une catastrophe !
> Rendez-vous sur www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr
Quelle proportion d'étudiant rencontre des difficultés ?
60 % des étudiants se disent stressés
37 % se sont sentis déprimés
8 % ont eu des pensées suicidaires
14,6 % renoncent à des soins par manque de moyens
* Source : enquête réalisée par l'association Apsytude