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Lundi 07 Octobre 2019

Le talent méconnu des tatoueurs venus d'Asie

Le talent méconnu des tatoueurs venus d'Asie

Pendant trois jours, des tatoueurs venus du monde entier étaient réunis au Palais des Sports de Marseille pour la Cezanne Tattoo Convention. Placé sous le signe de l’Asie, l’événement a permis de mettre en lumière le talent des nombreux artistes issus de ce continent.

Ils ont le dessin dans la peau ! Réunis tout un week-end pour la sixième édition de la Cezanne Tattoo Convention, plus de 200 tatoueurs se sont déplacés jusqu’au Palais des Sports de Marseille pour faire l’étalage de leur talent. L’occasion pour les visiteurs d’admirer cet art si particulier et, pour certains, de sauter le pas. « L’idée, c’est que chacun puisse se faire tatouer par de très bons tatoueurs, connus dans le monde entier », confirme Jean-Marie Saoudi, le fondateur de la convention. Dans la vidéo ci-dessous, il explique ce qui l'a motivé à placer cet événement sous le signe de l'Asie :

Car en effet, cette sixième édition était estampillée « Asia ». Pour la peine, de nombreux artistes japonais, thaïlandais, taïwanais ou vietnamiens étaient conviés. L’occasion de découvrir une technique de tatouage différente de celle qu’on connait dans les pays occidentaux : le tatouage au bambou. Taillé en une série de petites pointes, le bambou vient perforer la peau avec des va-et-vient successifs. Le bambou est donc moins agressif que les machines classiques qui, elles, déchirent la peau. « Avec cette technique, les couleurs sont plus belles et il n’est pas nécessaire de protéger le tatouage », explique un tatoueur japonais répondant au nom de Tomoya.

Une technique chronophage

Selon cet artiste, la perception du tatouage n’est pas du tout la même selon que l’on se trouve en Asie ou en Occident. « Contrairement à ce qui se passe en France, avoir un tatouage est très mal vu au Japon, détaille Tomoya. Ce sont essentiellement les anciens prisonniers qui en ont puisque, pendant leur détention, on leur grave des traits dans la peau. À leur sortie de prison, ils se font tatouer pour embellir ces traits qui les rattachent à leur passé de criminel. » Et l’artiste de préciser que le tatouage est si mal perçu au Japon que l’accès aux piscines municipales y est interdit aux personnes tatouées.

« C’est intéressant de les voir travailler et de discuter avec eux, affirme Élie, un tatoueur niçois présent à la convention. Ceux qui utilisent le bambou forcent le respect car cette technique demande beaucoup plus de temps qu’avec les machines modernes. » À titre d’exemple, se faire tatouer une jambe entière peut demander plusieurs semaines, voire plusieurs mois si des couleurs sont apposées. Ceux qui envisageraient de voyager en Asie pour se faire tatouer avec cette technique sont prévenus !

Yohan Cecere

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