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les roses noires d'Hélène Milano

les roses noires d'Hélène Milano
09/12/2015    14h30

Des adolescentes âgées de 13 à 18 ans qui vivent en banlieue ont la parole. Elles parlent de leur langue maternelle, de la langue de la cité, de l’école, de leurs difficultés face au langage normé. Elles expriment leurs contradictions, elles revendiquent leur particularité et l’attachement à l’identité d’un groupe. Traversant la mutation de l’adolescence, c’est la construction fragile de leur vie de femme qu’elles protègent et inventent.
Critique Passeurs d'Images : Le dispositif du film Les Roses Noires est simple. Hélène Milano a posé sa caméra face à 14 jeunes filles âgées de 13 à 18 ans et vivant dans des cités de région parisienne et marseillaise. En gros plan ou plan américain, le plus souvent seule, chacune discourt sur le langage de la cité qui leur est propre, mais qui est aussi et surtout celui des garçons. Là s’opère un glissement. Du rapport des habitants des cités au reste du monde, on passe au rapport de ces jeunes femmes à leur environnement direct. Ces filles se sentent doublement hors du monde. Si elles aiment d’abord dire que c’est volontaire, presque une fierté, le masque tombe peu à peu, et la souffrance de poindre. Car naître fille c’est naître avec un handicap, nous disent-elles. A la douceur de ces visages et de ces voix vient se cogner la dureté des propos. Se blinder c’est se préserver, tout en perdant une part de soi, son genre même. Les quelques plans d’ensemble sur les immeubles et les alentours renforcent d’abord ce sentiment de perte d’identité, avant que les filles puissent se revendiquer à travers la danse, le sport, le théâtre. Des témoignages rares et un regard singulier sur la banlieue, l’identité et la féminité.
documentaire / durée : 74min
Entrée libre sur réservation au 04 91 11 19 20

Ciné-club du Merlan scène Nationale de Marseille
Site internet

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