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Jeudi 30 Janvier 2020

Marseille : plus aucun bus ne sera polluant en 2035

Marseille : plus aucun bus ne sera polluant en 2035

Ce mercredi 29 janvier, la régie des transports métropolitains (RTM) présentait les nouveaux bus électriques qu’elle mettra en circulation dès cette année. La première étape d’un renouvellement complet de sa flotte, laquelle ne pourra plus compter sur les énergies fossiles.

Il y avait de l'électricité dans l'air ! Alors que la RTM ne compte que six bus roulant à l’électrique sur les 600 qui composent son parc automobile, 15 nouveaux véhicules propres vont venir garnir cette flottille verte. Ce mercredi 29 janvier, aux abords de la station de métro Dromel, les véhicules en question étaient présentés au public et à la presse. Et surprise, ça n’est pas un mais cinq modèles différents qui étaient exposés. « On a choisi d’être accompagné par plusieurs constructeurs, explique Cédric Saulnier, l’homme en charge du matériel roulant de la RTM. On veut bâtir des solutions pérennes pour couvrir les enjeux économiques et stratégiques de la régie. À terme, l’objectif est de trouver le modèle qui pourra investir toutes les lignes du réseau marseillais. »

Dans le courant de l’année, ce sont donc trois bus de Volvo, Mercedes, Heuliez, Safra et Irizar qui intègreront la flotte de la RTM. Une expérimentation – aux airs de mise en concurrence – justifiée par les contraintes techniques qu’implique un passage global à l’électrique. « Il y a une vraie difficulté liée à l’autonomie, détaille Cédric Saulnier. Entièrement chargé, un bus électrique ne peut rouler qu’une journée, là où un bus diesel roulera deux jours avec un plein. Cela pose des problèmes d’interopérabilité que cette expérimentation nous permettra de résoudre. » À cela s’ajoute le problème des stations de charge qui diffèrent d’un opérateur à un autre, et qui sont parfois incompatibles avec certains véhicules. L’expérimentation devrait ainsi ouvrir la voie à une standardisation des infrastructures.

Des économies possibles sur le long terme

Les tests menés avec ces 15 bus relèvent donc d’une importance capitale et détermineront l'ensemble du futur parc automobile de la RTM. Car comme l’impose la loi de Transition Énergétique, la régie ne pourra plus faire l’acquisition de véhicules polluants à partir de 2025. D’ici cinq ans, elle sera donc obligée de remplacer progressivement ses vieux véhicules par des autobus propres. Une contrainte qui, à l’horizon 2035, conduira la RTM à convertir la totalité de sa flotte. Un investissement important quand on sait qu’un bus standard coûte 280.000€ contre 800.000€ pour un bus électrique (en comptant le renouvellement de ses batteries). Cet écart de prix peut toutefois s'équilibrer sur le long terme : un bus thermique consomme chaque année 27.000€ de carburant tandis que les recharges d’un bus électrique ne coûtent que 4.000€ par an.

Afin de mener à bien cette transition, la RTM a également décidé d’investir dans près de 80 bus hybrides mêlant le diesel à l’électrique. Grâce à ce mode de propulsion, ces derniers se révèlent moins gourmands en carburant et moins polluants que les bus classiques. Dans le même esprit, et jusqu’à la date butoir du 1er janvier 2025, la régie affirme qu’elle continuera à explorer d’autres technologies pour faire rouler ses autobus sans polluer. À ce jour, les propulsions au gaz naturel et à l'hydrogène font partie des pistes les plus prometteuses pour le futur.

 

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