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Vendredi 19 Avril 2013

On y était pour vous : le Festival Komalacaza ...

On y était pour vous : le Festival Komalacaza ...

Vous avez raté le Festival Komalacaza le 6 avril à Toulon ?  Elina a assisté à la soiré et vous raconte tout !

Pas moins de cinq groupes locaux émergents ont été invités pour la 7ème édition du festival itinérant Komalacaza, à Toulon. Si les stands de créateurs prévus dans le Parc des Lices ont été annulés pour cause de pluie, cela n’a pas empêché un show éclectique et débridé dans la salle du CREP.


L’un est arrivé sur un cheval au galop, l’autre en avion, de Tunisie. Imitant les sons de leurs montures à coups de claquements de langue et de vibrations des lèvres, les quatre acolytes du Woodman Beatbox ont fait une entrée remarquée. Calés sur une mise en scène toujours décalée, ils font naître à la bouche de gros sons de basse ou de synthé, chacun dans sa spécialité.


Pourtant, la soirée devait rester rock, comme elle a commencé, avec les ados corses surexcités de Lazy King. Veste en cuir et foulard palestinien, le chanteur de quinze ans a balancé sans hésitation ses paroles en anglais sur des riffs de guitare déchaînés. Sortis sur un « merci Toulon ! » rageur, le poing en l’air, les jeunes rockeurs prometteurs ont fait un pas de plus sur les traces de leurs aînés. Comme les musiciens d’Arno Léa, qui ont proposé en fin de soirée un punk rock habile, avec « pas du tout une reprise de Joe Strummer », le leader des Clash, comme l’a ironiquement précisé le chanteur avant d’entonner Coma Girl.


Changement radical de génération avec les cinquantenaires déjantés de Laids crétins des Alpes. Derrière leurs micros décorés de pâquerettes géantes, ces éternels révoltés ne tiennent pas en place. Cheveux et bonnet rastas, chaussettes rouges jusqu’aux genoux, parapluies en forme de champignons, les déguisements et accessoires défilent sur un ska rock dévergondé.


Rien à voir encore avec la prestation intense mais dépouillée des Somnambulites. Des compositions rock acides au service de textes sombres et envoûtants, entrecoupés d’instruments aussi peu communs que le mélodica ou l’orgue électronique. « Ce qu’on veut, c’est dérouter le public », affirme Virginie, la chanteuse. Ce soir, l’objectif a été atteint !

 

Texte : Elina Baseilhac

Photo : Laids Crétins des Alpes -© Anaïs Baseilhac

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