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Mercredi 26 Septembre 2018

Peggy Guggenheim, tableaux de maîtresse

Peggy Guggenheim, tableaux de maîtresse

Peggy n’était pas une nana comme les autres. Issue d’un milieu fortuné, elle aurait pu passer tranquillement sa vie à faire des marmots et la popotte. À la place, elle a décidé de dédier sa vie à la découverte, aux voyages, à l’art et aux autres. Fine connaisseuse d’art et femme libérée, elle en a profité pour réunir l’une des plus importantes collections contemporaines. Mais surtout, ne lui parlez pas de Salomon.

Niveau débutant : Peggy et Solomon

Première erreur à ne pas commettre : confondre les musées Guggenheim de New York et Bilbao et la collection Peggy Guggenheim à Venise.  Si Solomon est l’oncle de Peggy, elle n’a contribué à sa collection qu’après la mort de celui-ci. Mieux, Solomon méprisait Peggy, et l’a délibérément écartée de la famille. Mais, faisant fi des « qu’en dira-t-on », Peggy s’est envolée pour Paris, où elle a rencontré un nombre incroyable d’artistes. Lorsqu’elle fonde la galerie Guggenheim Jeune à Londres avec l’aide de Marcel Duchamp et Jean Cocteau, où elle expose, entre autres, Brâncuşi et Kandinsky, elle propose à son oncle d’acquérir certaines de ces œuvres. Il lui répond que Guggenheim Jeune est le dernier endroit où il achèterait des toiles, et lui fait bien comprendre au passage qu’elle est une insulte à son précieux nom de famille. Après la mort de son oncle, elle est invitée au musée Guggenheim qui vient d’ouvrir à New York. Elle y va bien volontiers l’imaginant se retourner dans sa tombe… Et trouve le bâtiment affreux, et la sélection sans intérêt ! 

Niveau intermédiaire : Collectionneuse amoureuse

Le premier contact de Peggy avec le monde de l’art se fait via son job dans une librairie d’avant-garde à Paris. Petit à petit, elle découvre les galeries, fréquente Picasso, Duchamp et bien d’autres peintres, et exerce son œil à leurs côtés. De galeries en ateliers, elle a constitué une collection monumentale, allant même, avant l’arrivée des nazis, jusqu’à acheter une toile par jour ! Elle commence sa collection, mais surtout, elle soutient de nombreux artistes… avec qui elle entretient également des relations amoureuses. Son amour pour l’art se confond avec celui des hommes, pour qui elle va même ouvrir une pension. Elle les héberge, les nourrit, les paye, pour qu’ils puissent continuer à travailler, et agrandit ainsi sa collection d’œuvres et d’amants.

Niveau expert : Protectrice du patrimoine artistique européen

Alors que les nazis s’apprêtent à envahir Paris, Peggy n’a qu’une idée en tête : protéger sa collection. Elle demande au Louvre de mettre ses toiles à l’abri, mais ce dernier considère que le travail de Magritte, Miro, Dali ou Kandinsky ne mérite pas d’être sauvé ! C’est finalement dans une grange près de Vichy, sous des bottes de foins, puis au musée de Grenoble, que ses tableaux attendront la fin de la guerre. Peggy, elle, fait ses valises : direction les États-Unis. Elle profite de sa fortune et de sa notoriété pour embarquer André Breton, Max Ernst, Victor Brauner. Non contente d’avoir sauvé la vie de plusieurs artistes majeurs du XXe siècle et d’avoir sauvegardé une partie du patrimoine Européen, Peggy ouvre à New-York la galerie Art of this Century, où elle présente le travail de Paul Klee, Mondrian, Duchamp, puis des artistes américains comme Mark Rothko ou Jackson Pollock, qu’elle a pris sous son aile. Elle joue à cette époque un rôle majeur dans la protection et la promotion des jeunes artistes. 

Biographie

26 août 1898 : naissance à New-York, dans une famille fortunée • 1912 : son père décède dans le naufrage du Titanic • 1921 : elle épouse Laurence Vail, avec qui elle aura deux enfants, Sindbad et Pegeen • 1928 : elle rencontre l’écrivain John Holms avec lequel elle part vivre à Londres. Il meurt en 1934 • 1938 : elle ouvre la galerie « Guggenheim jeune » à Londres • 1940 : elle va d’atelier en atelier et achète un tableau par jour • 1941 : elle part pour New-York avec plusieurs artistes • 1942 : elle inaugure la galerie « Art of the Century » à New-York, elle y expose de nombreux artistes majeurs • 1947 : elle rentre en Europe • 1951 : Ouverture au public du musée Peggy Guggenheim à Venise • Dans les années 70, elle fait don de sa collection à la fondation de son oncle Salomon R. Guggenheim • 23 décembre 1979 : elle décède en Italie.

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