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Mercredi 18 Mai 2016

Rencontre avec Alexandre Camarasa, poloïste olympique

Rencontre avec Alexandre Camarasa, poloïste olympique

L’équipe de France de Water Polo ira mouiller le maillot (de bain) aux Jeux Olympiques de Rio. La première fois depuis 24 ans. Près du Cercle des Nageurs à la terrasse d’un café, le capitaine de l’équipe, Alexandre Camarasa, répond à nos questions, entre deux embrassades avec les habitants du quartier, fiers des prouesses de l’équipe. Le compte à rebours est lancé : plus que quelques semaines d’entraînement et de compétition avant de se jeter à l’eau.

Peux-tu nous expliquer en quelques mots, pour nos lecteurs non-initiés, ce qu’est le water polo ?
Alors déjà il vous faut une piscine ! C’est 7 joueurs contre 7. Au niveau du placement et des positions ça ressemble au hand, tu tires avec ton bras, et il y a des ailiers, des milieux, un arrière… Et ça se joue en 4 fois 8 minutes.

Pourquoi avoir choisi ce sport ?
J’ai commencé par l’école de natation au Cercle des Nageurs à Marseille, et un jour l’entraîneur a fait l’erreur de mettre une balle de water polo dans l’eau, j’y ai pris goût direct.

C’est quoi ta journée type ?
De 8h45 à 10h30 on est en muscu, ensuite on enchaîne dans l’eau. Le matin c’est plus de la natation, du travail vraiment physique. Le soir entre 18h45 et 21h on travaille le positionnement tactique, et les matchs. Comme tous les sportifs de haut niveau, on a beaucoup d’entraînement. Mais on n’a pas de régime alimentaire strict par exemple. Je m’autorise un peu tout, en gardant quand même un poids de forme.
Je peux manger du Nutella quand je veux !

Quelles sont les qualités essentielles d’un bon joueur de water polo ?
Faut savoir nager, sinon tu te noies. Il faut être complet : bien nager, savoir tirer, être endurant, fort, analyser les situations,
ne pas avoir peur du contact. Je suis attaquant de pointe, donc c’est un poste physique : je suis au milieu, je me fais frapper, couler, et j’attire tous les défenseurs. Faut avoir de grosses jambes pour pousser l’adversaire et ne pas avoir peur de prendre des coups.

Hebergeur d'image

Cela fait 24 ans que la France ne s’est pas qualifiée aux JO. Beaucoup d’émotions… Et de pression ?
Se qualifier aux JO, c’est incroyable. Je n’aurai jamais pensé vivre quelque chose comme ça. Sur le coup j’ai eu envie de rire, de pleurer ! Après on n’a pas trop de pression, parce que personne ne nous attendait à ce niveau, donc tout ce qui nous arrive on le prend avec le sourire, on kiffe chaque moment. On va aller aux JO en essayant de faire le meilleur résultat possible, et en étant le plus détendu possible.

Comment allez-vous vous préparer ?
Nous allons sans doute nous concentrer sur les stages. Y a différents types de stages. Ceux vraiment en mode commando, t’es seul avec ton coach qui te fracasse, qui te pousse à bout physiquement, pour que le mental prenne le relais. C’est hyper dur, à vomir dans l’eau quoi. Mais c’est aussi ça qui permet de tenir jusqu’au bout des matchs, dans la difficulté, et de souder l’équipe.
Sinon y a des stages de confrontations avec les autres équipes. On en a déjà fait, avec les Grecs, les Croates, les Monténégrins. Je pense qu’on va faire les deux, pour travailler autant le mental que le physique. Et puis c’est des équipes qu’on va retrouver aux JO.

Quelles équipes redoutez-vous le plus ?
Toutes. Aux JO, les adversaires sont tous au top. Dans notre groupe il y a la Croatie, le Monténégro, l’Espagne et les États-Unis.
Le groupe de la mort. On veut prouver qu’on a notre place. Même si on perd, on ne va pas leur donner le match. On aurait aimé jouer les brésiliens chez eux, j’adore me faire siffler quand on joue une équipe à domicile !

Le Canada conteste votre qualification aux JO et vous accuse d’avoir perdu intentionnellement le match contre eux pour éviter l’Espagne aux quarts de finale du tournoi de qualification olympique. Qu’est-ce que vous en pensez ?
J’ai envie de citer Bengous, qui a une phrase très juste : « les jaloux, les envieux, mollard dans l’oeil. » Voilà, c’est bas ce qu’ils ont fait. On a gagné nos matchs, on a mérité d’aller aux JO, ça fait des années qu’on s’entraîne pour y arriver. On a mis de côté notre vie sociale, notre vie amoureuse : je vais me marier l’année prochaine et j’ai même pas de date ! Mais bon j’essaye de ne pas me prendre trop la tête avec ça, je vais me concentrer sur ma préparation et m’entraîner à fond.

Qu’est-ce qui se passe si vous gagnez ?
Si on gagne c’est… J’ai pas de mots ! C’est trop gros, déjà personne ne nous attendait là !
Pour tous les sportifs, les Jeux Olympiques c’est un rêve. Depuis que je suis gamin je regarde la cérémonie d’ouverture, et tous ces athlètes incroyables venus du monde entier. C’est fou de se dire qu’on y sera !

Petit bonus, l'émission intérieur sport qui leur a été consacrée sur canal +

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