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Mardi 09 Juillet 2019

Sea, sex & son : récit de deux jours passés au Delta festival

Sea, sex & son : récit de deux jours passés au Delta festival

Ce week-end se tenait sur les Plages du Prado la 5ème édition du plus gros festival étudiant marseillais, le Delta Festival. Du gros son et de nombreuses activités en bord de mer pour sublimer ces deux jours chargés en émotions. On vous fait le débrief.

Le son, c'est de l'eau. Un avantage incontestable du Delta Festival, c'est sa situation géographique. Une fois entré sur le site écrasé par la chaleur, une seule envie nous prend : courir comme un dératé jusqu'à la mer, en empruntant le chemin du ventre-glisse, installé pour l'occasion. Ma première expérience avec cette activité se solde par un double échec. Je me brûle l'avant-bras avant d'amerrir les deux jambes dans la face d'une jeune fille - sorry si tu lis. Il parait que la mer est un bon désinfectant... Est-ce encore vrai quand elle se mêle à l'urine des festivaliers ? Cette question mise de côté, on prend très vite gout à ces petites baignades sauvages qui rafraichissent entre deux concerts.

La scène Ricard étant relativement proche de la mer, de nouvelles disciplines aquatiques ont vu le jour telles que la danse sous-marine ou la dégustation de bière iodée. Ma préférée : faire la planche en écoutant les basses résonner jusque dans les abysses. Plutôt stylé comme sensation. Autre atout du site : la vue. Contempler l'horizon tout en écoutant du son procure un sentiment de plénitude certain. Même chose avec les urinoirs installés face à la Grande Bleue ; se retrouver face à une telle étendue aide à évacuer.

Du son, du sale

En plus du cadre idyllique, le Delta Festival revêt un caractère unique tant les ambiances qui le traversent sont nombreuses. Il prend même des allures de parc d'attractions lorsqu'on aperçoit la grue qui surplombe le festival. Depuis ce mastodonte, les plus courageux des festivaliers sautent à l'élastique. A l'approche du Colisée ­— une scène originale et intimiste — le Delta se mue en club berlinois. Les Djs qui s'y succèdent assènent la foule de kicks percutants, mention spéciale au duo Osh qui a mis tout le monde d'accord. Enfin, le festoch prend des airs de film d'horreur lorsque résonnent les « Saaaaaale » hurlés à la mort par Moha La Squale depuis la Main Stage.

Dans ce joyeux bazar, on déambule entre les scènes, on remplit les éco-cups d'une binouze qui peine à nous enivrer et on se laisse guider par les sons des artistes tel le chant des sirènes. Place à la fougue d'un Jazzy Bazz infatigable qui nous a régalé des sons de ses deux derniers albums en terminant par le classic shit "64 mesures de spleen", aux mélodies envoûtantes de N'to, au groove et à la voix suave de Miel de Montagne, à la lourdeur du live de Saro, au sourire du Dj résident du Cab' Jack Ollins avant de balancer un drop et à l'émotion prodiguée par le virtuose Worakls et son orchestre... Autant te dire que si t'es juste venu voir Francky Vincent, t'es comme ces types qui ne mangent pas la croûte du Comté : tu passes à côté du meilleur.

Des activités à tire-larigot

Hormis la zik, les nombreuses activités proposées par les villages aménagés autour des scènes permettent de se reposer un peu les tympans. C'est l'occasion de rencontrer des start-up et des asso qui proposent toutes sortes de jeux et de quiz. Et c'est également là qu'on peut se crémer généreusement la peau pour affronter le soleil marseillais. Une information qui a dû échapper à certains festivaliers au vu de leur teinte écrevisse, ou peut-être était-ce simplement lié à une mauvaise expérience de body painting... Mais l'espace qui a véritablement séduit les foules est celui des animations. Une vaste étendue de jeux gonflables en tout genre qui mettent les corps à l'épreuve avec parcours du combattant à la Ninja Warrior, rodéos, combats de sumo et j'en passe. J'ai eu notamment l'occasion de m'inviter au mariage de deux inconnus à la Wedding Chapelle, en quête d'une assise confortable le temps de rouler une cigarette. Que d'émotion. Après quoi j'ai enfin pu tester le paddle au village sport. Pas étonnant que ça rime avec casse-gueule, mais l'on en ressort grandi lorsque l'on parvient enfin à s'élever au-dessus des flots.

Au cours de ces deux jours de festival, les corps secs, flasques, gracieux et surprotéinés se sont fusionnés pour vivre ensemble un moment de fête hors du temps dont on se souviendra. Entre danse, chill, baignades, jeux et sensations fortes, même un dépressif à un stade avancé aurait eu de quoi esquisser un sourire. On se remet donc doucement de nos émotions que cette 5ème édition du Delta Festival a fait naitre, et on attend déjà avec impatience son retour.

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