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Speedriding : les conseils de Claude Catelin Jeudi 14 Novembre 2019

Speedriding : les conseils de Claude Catelin

Sur des pistes vierges de toutes traces de skis, Claude Catelin - professeur de speedriding et de parapente à l’UCPA - foule les monts enneigés accompagné de ses stagiaires. Il nous explique les particularités d’un sport encore peu répandu, où se mêlent l’adrénaline du vol et la vitesse du ski.

POUVEZ-VOUS NOUS EXPLIQUER EN DEUX MOTS CE QU’EST LE SPEEDRIDING ?
C’est une activité hivernale qui se pratique sur des domaines hors piste. On cherche avec des skis et une mini-voile de parapente à alterner des phases de glisse et des phases de vol sur des endroits dénués de toutes traces de skieur.

A QUOI EST-CE QU’ON RECONNAIT UN BON SPOT POUR FAIRE DU SPEEDRIDING ?
On les reconnait tout d’abord parce que ce sont des endroits de hors piste. Ensuite il faut des espaces plutôt dégagés par rapport à de potentiels obstacles. Ce n’est pas une activité qui se pratique au milieu des arbres mais plutôt à 2000 ou 3000 mètres d’altitude. On cherche aussi à ne pas être trop loin de remontées mécaniques pour pouvoir enchaîner plusieurs rotations.

QU’EST-CE QUI PEUT MAL TOURNER QUAND ON FAIT UNE DESCENTE ?
Une mauvaise appréciation des trajectoires air ou des trajectoires neige peuvent conduire à quelques incidents. Il faut aussi rester vigilent aux risques d’avalanche, mais si la descente est bien préparée il n’y a pas de raison que ça se passe mal.

QUELLE EST L’ERREUR CLASSIQUE DU DÉBUTANT ?
C’est surtout quelqu’un qui veut aller trop vite dans la progression et qui saute des étapes incontournables dans l’acquisition des gestes techniques. Il faut beaucoup répéter certains gestes et avoir des repères qui permettent d’être rapidement en sécurité.

QUELS SONT LES PRÉ-REQUIS POUR SE METTRE AU SPEEDRIDING ?
Le ski est vraiment la base de l’activité. Il faut donc être un bon skieur, confirmé voire expert, capable d’enchaîner plusieurs virages en toute neige, tout terrain, à vitesse modérée. Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà pratiqué des activités aériennes, mais si on est déjà pilote de parapente ou chuteur, effectivement la progression sera peut-être un peu plus rapide.

EST-CE QUE C’EST UN SPORT ACCESSIBLE AU GRAND PUBLIC ?
Nos stages à l’UCPA rendent l’activité accessible car ils se font par étapes successives et la progression se fait petit à petit. Néanmoins, ce n’est pas un sport encore très démocratisé : il doit y avoir 1500 à 2000 pratiquants en France. Cela s’explique aussi par le fait qu’elle nécessite beaucoup de motivation et surtout de ne pas avoir froid aux yeux.

EST-CE QUE CELA FAIT DU SPEEDRIDING UN SPORT ÉLITISTE ?
On voit souvent des images sur le speedriding qui à mon avis ne véhiculent pas forcément les bonnes pratiques de l’activité : elles reflètent l’idée d’un sport trop engagé, trop extrême donc élitiste. Mais c’est un sport qui peut aussi être beaucoup plus cool, beaucoup plus calme et beaucoup plus plaisant que ce que l’on s’imagine. 

EST-CE QU'IL EXISTE DES COMPÉTITIONS DE SPEEDRIDING ?
Oui, il existe deux types de compétition. Dans les épreuves de vitesse, il y a des zones de passage imposées, en ski ou en vol, qu’il faut enchaîner le plus rapidement possible. Dans les épreuves de « free ride », le sportif évolue sur une zone de hors piste reconnue et est noté sur sa technique, sa fluidité, son engagement.