Un mage en Été

Mise en scène Ludovic Lagarde
Avec Laurent Poitrenaux
Réalisation informatique musicale
Ircam - Grégory Beller
Réalisation sonore David Bichindaritz
Vidéo Jonathan Michel
Scénographie Antoine Vasseur
Lumières Sébastien Michaud
Costumes Fanny Brouste
Conception image Cédric Scandella
Dramaturgie Marion Stoufflet
Chorégraphies et mouvements
Stéfany Ganachaud
Code créatif Brice Martin Graser
Assistante à la mise en scène Chloé Brugnon
production
La Comédie de Reims - Centre Dramatique National
coproduction
Festival d'Avignon, Ircam / Les Spectacles vivants-Centre
Pompidou, Centre Dramatique National Orléans /
Loiret / Centre La Comédie de Reims
reçoit le soutien de la Région Champagne-Ardenne
pour cette création.
Spectacle multimédia pour un homme seul, mais quel homme : un mage/magicien dérivant au gré
d'images, d'émotions, de situations qu'il reconstitue à volonté, ivre de son propre pouvoir. Cet
"opéra-théâtre" est le spectacle le plus singulier du trio Lagarde - Cadiot - Poitrenaux, un solo
virtuose assisté par la vidéo et une bande-son signée par l'Ircam.
Un homme est installé au bord d'une rivière. Lorsqu'il parle, des images s'animent : c'est un mage,
doté d'un oeil extralucide qui lui permet de recomposer le réel. Ce qu'il voit, il le vit. Héritier du fameux
"voyant" de Rimbaud, Robinson saisit le monde par le seul pouvoir de la pensée et de la langue, le restitue
sous nos yeux. Créature fascinante, le mage/magicien dérive, nous balade, en un zapping permanent de
réflexions personnelles en savoirs encyclopédiques, d'expériences vécues ou fantasmées en considérations
fugitives. Possibilités infinies de vies...
Le monologue Un mage en été dit la poésie de notre puissance post-moderne, notre agilité multimédia
accumulant cut-ups, collages, mix et remix, compilation et "best of" en une extase encyclopédique et
hallucinatoire... La prescience de Robinson (héros permanent et autobiographique de l'auteur de la pièce,
magistralement incarné par Laurent Poitrenaux) en appelle à nos technologies invisibles, révèle les
potentialités de nos cerveaux-ordinateurs, la rapidité de nos cortex "google-isés"... Sur une bande sonore
électro-acoustique de l'Ircam et un dispositif vidéo omniprésent, Ludovic Lagarde capte la folie verbale
de Cadiot, vision à la fois décomposée et illuminée du monde, qu'on hésite à qualifier : satori d'une âme
malade ou épiphanie d'un esthète absolu ?
THEATRE LIBERTE SALLE ALBERT CAMUS TOULON
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