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Samedi 14 Janvier 2017

Un rider Pacome les autres

Un rider Pacome les autres

C’est en parcourant des vidéos en ligne que Pacôme Schmitt tombe, par hasard, sur une drôle de discipline alliant à la fois hockey et saut d’obstacles: le Ice cross downhill. Ni une ni deux, il s’inscrit à une compétition en Lausanne. Nous sommes en 2013. Trois ans plus tard, il décroche au Red Bull Crashed Ice son premier podium. Rencontre avec un sportif givré. 

Dans ton parcours de sportif il y a du ski, du hockey, le parapente, le golf, et d'autres sports comme le parachute ou le slackline… Comment, et par quelle discipline as-tu commencé ? 

J’habite dans une station de ski à Gets, dès que j’ai su marcher, vers mes un an, mes parents m’ont mis sur des skis. Aussi, il y a une patinoire donc je me suis lancé dans le hockey. Les sports plus extrêmes sont venus après. J’ai un peu essayé tout ce qui se faisait dans ma région, et puis j’ai continué ceux qui me plaisaient. 

Mis à part le golf, les sports que tu pratiques sont extrêmes. Pour qu’un sport te plaise, il doit être un peu dangereux ?

Effectivement je pense qu’il faut un peu d’adrénaline pour que ça me plaise. Le golf, lui, m’aide à me détendre et en plus je peux le pratiquer avec mes amis.

Tu es toujours instructeur de ski ? Tu ne t’ennuies pas trop sur les pistes à faire le chasse-neige?

Depuis deux ans, j’ai la chance d’être sponsorisé par plusieurs marques et de pouvoir vivre pleinement de mon sport. Aujourd’hui j’enseigne très peu et c’est uniquement pour le plaisir. J’adore donner des cours, c’est ce que je voulais faire au début.

Peux-tu nous expliquer le concept du Red Bull Crashed Ice ? 

Je dirais que c’est un mix entre le ski cross et le hockey. Il y a une piste de 300 mètres de long et de 6 mètres de large avec de multiples obstacles, sur laquelle des riders chaussés de patins à glace s’élancent en même temps, les deux premiers qui arrivent en bas sont sélectionnés pour la prochaine phase. Le tout jusqu’à ce que les 4 derniers finalistes s’élancent, et qu’il n’en reste que le champion.

Le parcours change pour chaque étape ?

À chaque Crashed Ice, les obstacles varient. Heureusement avant chaque course, on fait plusieurs entraînements sur le parcours pour connaître les différentes lignes, le chemin le plus court, et repérer là où on pourra dépasser les autres concurrents.

Comment on se prépare physiquement au Crashed Ice ? 

Comme pour tous les sports d’hiver, la période de hors saison est assez longue et on doit composer avec. Du coup, on fait pas mal de roller car c’est le sport qui se rapproche le plus du patin à glace. Je vais notamment dans les skate-parc pour m’entrainer aux bosses.

Quel est ton plus beau souvenir, et ta plus belle chute jusqu’ici ? 

Mon plus beau souvenir, c’est le Crashed Ice de Helinski. C’était ma deuxième compétition et j’ai fini sur le podium, mais surtout mes amis avaient fait le déplacement et on a pu fêter ça ensemble.

Ma plus belle chute sans hésiter, c’est lors du Crashed Ice de Munich. J’allais très vite dans la descente, à près de 90 km/h, j’étais très concentré sur la bosse d’avant, et une fois celle-ci passée je me suis un peu relâché, et ça n’a pas pardonné. Mais plus de peur que de mal, je ne me suis rien cassé. Sur la glace les chutes sont impressionnantes, mais on se fait rarement mal vu qu’on glisse. 

Pour la première fois, cette étape se déroule en France. C’est une pression supplémentaire, en plus des 40 000 personnes attendues, des lumières, du son ? Qu’est ce que tu t’es fixé comme objectif pour cette saison ? 

Forcément avec Tristan, l’autre français qui participe à la compétition, on se dit que les regards vont être un plus braqué sur nous. En plus, ma famille et mes amis seront présents. Mais je pense que la pression sera surtout là avant le début de la compétition, une fois qu’on est dedans on se concentre au maximum pour faire abstraction du reste.

Et sinon tu ne rêves pas parfois d’une petite session de patinage artistique, pour faire de jolies arabesques toutes mignonnes ? 

(Il rigole) Si je devais me reconvertir, je resterais dans une discipline aérienne. Je choisirai sûrement le parapente, c’est un sport qui me faisait rêver quand j’étais petit.

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