Vélo : les aides tout terrain

C’est bien joli-joli de prôner la mobilité douce mais le vélo, qui plus est « à assistance électrique », ce n’est pas à la portée de tous les budgets. On fait le point sur les aides (nationales et locales) pour faire baisser la facture.

Coucou le bonus vélo
Good news : l’État a prolongé cette aide jusqu’au 31.12.23 (bougez-vous !). Elle permet de subventionner l’achat d’un vélo
(traditionnel, cargo, électrique) en fonction des ressources, enfin du revenu fiscal de référence par part. Voici, en un coup d’oeil, ce à quoi vous pouvez prétendre.

Par ici la prime à la conversion
L’autre bonne nouvelle c’est que si vous envoyez un véhicule (essence ou diesel) à la casse, vous pouvez bénéficier d’une prime à la conversion allant jusqu’à 40 % du prix du vélo électrique (une aide plafonnée à 1 500 €). La folie c’est que cette prime peut être versée à chaque membre d’un même foyer (toujours jusqu’au 31.12.2023). Ou comment convertir l’intégralité de la famille au pédalier ! La métropole Aix- Marseille propose aussi des aides liées à la mise en place de la zone à faibles émissions mobilité dans le centre de Marseille. Celles et ceux qui revendent leur véhicule (Crit’air 4 et 5, et à partir du 1er juin 2024, Crit’air 3) peuvent bénéficier de mensualités offertes sur des abonnements (transports en commun, vélo…) et jusqu’à 400 € pour l’achat d’un VAE.

What about les aides locales ?
Ces aides-là peuvent être cumulées avec des primes locales. Bon, le département a déjà financé 3 000 vélos électriques et ne prolonge donc pas son bonus (bye-bye le coup de pouce jusqu’à 400 € !). Mais certaines villes de la région ont développé leurs propres aides, à l’instar la métropole de Toulon (jusqu’à 250 €) ou celle de Nice (jusqu’à 200 €). Ça vaut le coup de creuser le dossier local sur le site de votre municipalité.