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Jeudi 26 Janvier 2012

Corneille

Guest Musique

Près de 10 ans que sa voix chaude berce nos oreilles. Depuis son premier album Parce qu’on vient de loin en 2002, Corneille n’a pas pris une ride. Ses textes, il les écrit toujours dans un souci d’honnêteté et ne s’imagine pas un instant exercer un autre métier que chanteur. Né en Allemagne, originaire du Rwanda, vivant aujourd’hui entre la France et le Canada, Corneille, alias Cornelius de son vrai nom, nous revient avec une version rééditée de son album inratable : Les Inséparables (sorti en octobre dernier). Rencontre avec un artiste qui a fait de la simplicité sa devise et son moteur dans la vie.
Corneille, d'où te vient ce surnom ?

Quand je suis arrivé au Rwanda à l'âge de 7 ans, tous les petits à l'école avaient des noms courts. Corneille s'est naturellement imposé à moi et depuis, j'ai gardé ce nom.

Quels messages veux-tu faire passer à travers tes chansons ?

Je ne réfléchis pas forcément aux messages que je voudrais faire passer. En fait, je produis mes chansons et le public est libre de se les approprier et de les interpréter. Les messages sont ceux que les gens veulent bien voir.

Plutôt anglais ou français (l'album The birth of Cornelius - 2007 est anglophone) ?

J'aime ces deux langues, qui sont très naturelles pour moi. Vraiment, j'aime passer de l'une à l'autre. Et puis, chose importante, la plupart des artistes qui m'inspirent sont anglophones, du coup je suis forcément influencé.

Le duo de tes rêves ?

Il y en a beaucoup. J'ai fait pas mal de rencontres marquantes et ai eu la chance de côtoyer des personnes que j'admire. Sur le dernier album, j'ai par exemple chanté en duo avec La Fouine et Soprano. De belles rencontres, musicalement comme humainement parlant !

Ecris-tu et composes-tu seul tous tes textes?

Ça dépend, je n'écris pas toujours tout seul. Je compose, oui. A la guitare la plupart du temps. Parfois au piano mais je considère que je ne fais que pianoter justement !

La scène est-elle plus grisante que le studio ?

J'aime les deux ! Vraiment, ce sont deux sensations différentes. Le studio, je le vois plus comme un laboratoire : on peut y corriger ses erreurs et s'améliorer, l'ambiance y est posée. La scène, c'est un test avec un grand T. C'est là que tu vois la réaction du public et donc si tes chansons plaisent. C'est aussi un moyen de faire le plein d'émotions !

Une scène mémorable ?

Franchement, je garde un excellent souvenir de toutes mes scènes. Des plus petites aux plus grandes salles, le public est toujours présent et respectueux. L'échange est toujours au rendez-vous, c'est ça l'essentiel !

Si tu devais ne garder qu'une chanson de ton répertoire, ce serait laquelle ?

Trop difficile ! Chaque album reflète une période de ma vie pour la simple et bonne raison que je m'inspire beaucoup de ce qui m'arrive pour écrire.

Te considères-tu comme un artiste engagé ?

Je ne sais pas et puis c'est quoi un artiste engagé au fond ? Encore une fois, quand je compose et écris, je ne pense pas forcément aux messages que je voudrais faire passer à travers mes textes.

A quel âge est née ton envie de chanter ?

Ado. J'avais 15, 16 ans quand j'ai commencé à y penser sérieusement.

Si tu devais choisir un mot pour résumer tes 20 ans ?

La liberté, sans aucune hésitation. Franchement, j'avais l'impression que tout était possible. Tout était à construire aussi ! Aujourd'hui, les années aidant, j'ai appris à faire plus de compromis...tout en gardant une certaine part de liberté ! On va dire que je suis devenu plus lucide avec l'âge.

Ton secret pour avancer ?

Etre honnête. Avec les autres et avec moi-même. Oui, l'honnêteté, je crois que c'est véritablement a devise !

Un conseil aux jeunes qui débutent ?

Rester simples. Et ne pas faire de la célébrité une obsession. La notoriété ne doit pas être un but en soi. Je pense qu'il faut la voir comme le petit plus qui accompagne le succès.

Toi, tu aimes être célèbre ?

A mes yeux, tout ça n'est qu'illusion. J'aime le succès que m'apportent mes albums mais pas particulièrement l'état de personne célèbre. L'essentiel, c'est de faire un métier qui te passionne.

Ton dernier album s'intitule « Les inséparables », pourquoi ?

C'est le titre d'une des chansons et cela symbolise un thème qui m'est cher : l'unité.

Au fait, quand tu ne chantes pas, que fais-tu ?

J'ai beaucoup de passions, je ne pourrai pas toutes les citer ! Mais aucune n'est aussi forte que la musique...je crois que c'est pour ça que je suis chanteur !

Corneille sera de passage à Marseille (Espace Julien) le 8 février prochain et sortira une version rééditée de son album « Les inséparables »avec deux titres supplémentaires le 30 janvier.