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Jeudi 24 Juillet 2014

Chinese Man, l'histoire de 3 potes...

Electro Guest Hip Hop Musique

Interview du trio marseillais peu avant son passage sur la scène des Voix du Gaou, le 18 juillet. Fidèles à eux-mêmes, Zé Mateo, High Ky et Sly répondent à Magma avec humour et autodérision. L’occasion de revenir sur leur parcours et les 10 ans d’existence du groupe. / Propos recueillis par Iris Cazaubon avec la collaboration de Tiffanie Bonneau.
10 ans que Chinese man existe. Vous qui ne cherchiez pas forcément à être connus mais simplement à faire de la musique entre potes, comment expliquez-vous votre succès et votre longévité ?
Les gens ont sûrement été émus de voir des personnes sans talent ni charisme. Il ont eu pitié de nous... Plus sérieusement c'est peut-être justement parce que ce n'est pas calculé que ça a marché. On a fait quelque chose de spontané, sans aucun « plan ».

Vous faites vraiment les choses comme vous le sentez sans vous demander si cela va plaire ?
Quand on crée des choses artistiquement oui, on essaye de prendre cette distance. Ce n'est pas une question de plaire ou de ne pas plaire, c'est l'idée de faire la musique qu'on aime. On pense aussi à notre public. On a envie qu'il aime, c'est normal, mais on ne fait pas les choses dans le but de plaire à « tout le monde ». Et... j'ai oublié le reste de ma réponse !

En 10 ans de métier, vous avez l'impression d'avoir évolué dans votre personnalité et/ou votre style ?
On crée toujours de la même façon mais c'est vrai qu'on est plus sûrs de nous. On a aussi plus d'outils à notre disposition et on maîtrise mieux notre sujet ! On a été amené à rencontrer plein de gens, à aller dans différents endroits à l'étranger, donc forcément ça nous a changés !

Votre public aussi a changé ?
On en voit une certaine partie vieillir avec nous, c'est assez marrant. Sinon depuis le début on a un public assez large en terme d'âge... Après, il y a les « fidèles » qui nous suivent depuis des années, ceux qui nous découvrent encore aujourd'hui et ceux qui ont dû en avoir marre et qui ne nous écoutent plus !

Au niveau de la création, ça s'organise comment ?
On a des employés qui travaillent à Shanghai et qui font tout le boulot pour nous (rires)... On travaille tous les trois depuis le début. Ça part toujours d'un sample (extrait de musique réutilisé dans une composition musicale) d'un vieux vinyle. On met ensuite en place une sorte d'ébauche de morceaux et si, cela nous plaît, on continue à le travailler en faisant des arrangements, en invitant des musiciens si besoin... On a une méthode assez artisanale finalement !

On parle souvent de votre style comme d'un style inclassable. Si je vous demande de le définir vous me répondez quoi ?
Notre façon de faire de la musique est clairement inspirée de celle des années 90 & du Hip-hop. Après, on avait trouvé un terme il y a quelques années avec des potes américains, c'était la « bass music ». L'idée était d'utiliser ce terme pour définir ce mélange entre le fait de coller des samples et de la batterie, le tout lié par une basse.

L'aspect visuel est important pour vous, on le voit dans vos clips et sur vos pochettes. Vous êtes aussi un peu graphistes à vos heures perdues ?
Sly a commencé à faire tous nos graphismes et nos « artworks » (travaux artistiques). Un jour il n'avait plus le temps et il a « désigné » son successeur. Lors d'une cérémonie officielle, il a remis le flambeau à Julien Loïs (Ouikid) . Julien est un artiste issu de la scène grafitti et de l'illustration BD, on partage vraiment notre univers avec lui. Il a un peu la même façon de travailler que nous : il part de vieux dessins, de vieux ornements et construit son travail autour. Comme nous avec les samples. L'aspect vidéo a été pris en charge au début par Zé Mateo. Des animateurs 3D ont ensuite pris la relève... On a la chance d'être entourés par des gens talentueux. Nous travaillons comme un collectif et il y a des gens qui se greffent au fur et à mesure des projets. Christian Volckman a, par exemple, réalisé le clip de Miss Chang que nous aimons beaucoup.

 Vous avez dit dans une interview à Karma magazine : « En live on veut que les gens retrouvent ce qu'ils ont aimé dans les morceaux mais en se prenant une grosse baffe ! » ...C'est-à-dire ?
Qu'est ce qu'on peut dire comme conneries parfois... En fait on essaye de réorchestrer nos morceaux sur scène pour que les gens qui connaissent l'album soient surpris. C'est plus amusant, pour le public comme pour nous ! On aime aussi inviter des musiciens sur scène pour nous sortir du côté « figé » des productions électroniques. Tout le live que vous allez voir ce soir au Gaou a été réécrit avec les musiciens qui seront à nos côtés.

La musique pour brancher les filles ?
Sepultura ou Craddle of Filth !

La chanson que vous pourriez écouter en boucle ?
Nina Simone "Leave me or love me". Tout Nina Simone en fait.

Votre tic de langage ?
On a pris une mauvaise habitude, on rajoute « Jean » devant tous les prénoms des gens. Par exemple Mateo ça va donner «Jean-Mateo». C'est très con mais c'est très marrant. Hein Jean Binouze ?? (Lui en plus il s'appelle Ben donc c'est compliqué...)

Votre dernière grosse cuite c'était quand ?
High Ky : Je n'ai jamais bu d'alcool alors j'aurais bien du mal à te le dire ! (C'était la semaine dernière).