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Jeudi 16 Septembre 2010

Edouard Baer, bon appétit !

Cinéma Guest Humour

Drôle et chaleureux, Edouard Baer pétille d’un charme irrésistible. Le plus grand talent de cet acteur, scénariste- réalisateur- producteur est de transformer le quotidien en un truc plus marrant. Avec Miam Miam, son dernier spectacle, il embarque le spectateur entre quiproquos et malentendus dans une espèce de foutoir au second degré. Infatigable paresseux, il mène sa vie au feeling, bosse et picole avec les copains pour oublier son sort de mortel et adore les bars où l’apéro dure longtemps. En Arles avec Magma, il trinque au soda.

Ton actu ?
A court terme, apéro, déjeuner, sieste et dîner ! A moyen terme, me promener avec Miam Miam jusqu’à Noël à travers la francophonie.

De quoi parle Miam Miam ?
A cause de la crise, des acteurs transforment un théâtre en restaurant, lieu de toutes les conversations. Les personnages, plein de mauvaise foi, courent dans tous les sens comme dans les grandes pièces de boulevard d’autrefois. L’auteur étant dans la salle (moi !) le spectacle évolue sans cesse. Chaque soirée est une expérience unique.

Miam Miam ou glouglou ?
Je picole mais Miam Miam c’est avant tout la faim de vivre…

D’où vient ton énergie ?
C’est l’énergie du désespoir… Comme les gens naturellement très sombres, je m’agite pour ne pas tomber ! Je ne possède pas l’art de contempler, regarder un arbre, la mer ou une jolie femme qui passe en me disant que ce n’est pas pour moi… il rit …

Tes débuts ?
Radio Nova ! J’avais 23 ans, quatre heures de direct par jour pendant 4 ans. C’est une école extraordinaire d’énergie, d’improvisation, de concentration. On faisait un peu de tout, des sketchs, de l’info…

Tes études ?
Je suis bachelier et après… que dalle ! Non, j’ai pris des cours de théâtre. Je voulais être acteur mais à l’époque, si on n’était pas d’une famille de comédiens, on n’envisageait pas ce métier.

Tes 20 ans ?
Je voulais faire de la politique, surtout des discours… il lance un « Chers amis… » tonitruant et se marre… J’étais fasciné par le côté spectacle et l’idée de convaincre. J’étais un peu mégalo et voulais être au centre des choses. Mais comme j’avais raté Sciences-Po, je classais des papiers dans une banque d’affaire pour gagner ma vie.

Que penses-tu des 15-25 ans ?
Salauds de jeunes ! ... sourire envieux… Le lycée c’est comme chez les flics, jusqu’au bac la vie est un cauchemar, une fois que tu l’as c’est comme si tu quittais un ponton vermoulu avant qu’il ne s’écroule. J’adore l’idée de commencer son projet de vie et que tout soit possible !

Tes défauts ?
Je suis très, très, très cyclothymique, assez paresseux, impatient…

Tes qualités ?
J’ai le goût d’enthousiasmer, amuser, donner de l’énergie… en fait, ma principale qualité c’est d’avoir besoin des autres.

Un talent caché ?
Il plante ses yeux dans les miens et lance : Je suis un amant exceptionnel !... éclats de rire… il hurle… Oh le ringard !

Ta folie ?
Vivre assez librement ! Faire des fugues ou quitter la table des négociations. Si j’ai envie, je me lève et je pars.

Ton premier geste le matin ?
Me plaindre ! Avant mon petit café serré j’ai envie de mourir.

Que cultives-tu ?
La curiosité. J’essaye de ne pas être blasé, d’être toujours partant, de m’ouvrir et dire OUI !

A quoi crois-tu ?
Aux moments forts, aux engagements, à la fidélité. Je cherche des gens sur Terre avec qui passer la mort donc je suis fidèle en amitié.

Qu’est-ce qui te rend unique ?
Tout le monde est unique, l’important c’est de le savoir ! J’ai la chance de faire un métier qui me permet d’exprimer des choses instinctives.

Ton dessert préféré ?
Du saucisson ! Je n’aime pas le sucré.

Ton livre de chevet ?
« Ebène », le plus beau livre que je n’ai jamais lu sur l’Afrique écrit par un journaliste polonais qui s’appelle Kapuscinski… Il épelle… bonne chance !

Qu’est-ce qui t’émeut profondément ?
Les bonnes volontés déçues. Les gens sincères et généreux pour qui ça ne marche pas en amour, dans le boulot…

Ton proverbe ?
En ce moment c’est : L’absence de système est encore un système, mais c’est le plus sympathique !

Comment considères-tu ton corps ?
Avec indulgence ! C’est une arme et un atout mais je n’ai aucune hygiène de vie. Pas de gym ni de diététique. Je le remercie donc pour le moment de ne pas tirer de sonnette d’alarme.

D’où viens-tu ?
Il chante… Du ventre de ma mère… d’une famille plutôt joyeuse et je vais vers la mort… il rit.

Quel don aurais-tu aimé avoir ?
Jouer du piano. En fait, j’aimerais savoir beaucoup de choses sans les apprendre… comme beaucoup de cons !

Ton héros favoris ?
L’indémodable duo Poiret-Serrault.

Un modèle ?
J’ai des grands maîtres du genre Cassavetes, Orson Wells, Depardieu… plus grands que la vie, des ogres !

Ta madeleine de Proust ?
Les odeurs des maisons de vacances de mon enfance où j’ai été heureux.

En boucle dans ton Ipod ?
Je n’en ai pas ! Je n’écoute pas tellement de musique et puis, regarde mon portable… il sort de sa poche une antiquité…

Les vacances ?
Je n’ai pas besoin de vacances car je n’ai pas l’impression de travailler mais plutôt de m’amuser et je ne sais pas voyager en dehors du boulot…

Indispensable dans ta valise ?
Un sous-vêtement par jour !

Un rêve ?
Je n’ai pas de rêve extérieur à moi-même, juste des petites victoires sur moi comme arriver à me concentrer, chose qui m’est difficile.

Si tu avais des pouvoirs magiques, lesquels ?
Je préfère ne pas en avoir. Je crois en l’ordre des choses et j’aime l’idée de lutter.

De quoi es-tu capable ?
De ne pas décevoir et de tenir des engagements, même ceux de deux heures du matin !

Qu’est-ce qui te fait vibrer ?
Observer le brassage des populations au cœur des grandes villes le soir en terrasse… Comme autrefois sur la Canebière, raconté par Albert Londres dans ses nouvelles sur Marseille.

Chantes-tu sous la douche ?
Non, sinon j’aurais trop d’eau dans la bouche !

Un truc qui t’énerve à fond ?
Le refus de prendre des responsabilités me stupéfie.

Le comble du charme ?
Ce qui me charme le plus c’est d’admirer quelqu’un.

Le comble de l’horreur ?
On ne sera plus là dans 50 ans tous les deux !… je lui fais remarquer que j’espère être encore vivante à 93 ans… Un scénario qui t’effraie ? Je suis très, très pessimiste donc tout m’effraie ! Le monde virtuel, mourir sans avoir vécu… un cauchemar, t’as 80 ans, tu te réveilles la nuit et cries merde je n’ai pas vécu !

Un geste écolo ?
Je n’en ai pas du tout, ça m’emmerde ! Je laisse ça aux entreprises. En tant que citoyen je ne veux pas être culpabilisé là dessus.

Qu’est-ce qui te séduit ?
Les gens qui ont un monde particulier bien à eux.

L’élégance ?
C’est le contraire du bling bling, ça doit être un truc qu’on ne remarque pas.

Tes projets ?
Réaliser un film, un nouveau spectacle, reprendre une émission de radio…