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Mardi 29 Septembre 2015

Marsatac, de l’électro à toutes les sauces

Marsatac, de l’électro à toutes les sauces

Alors ce Marsatac version 2015 en mode 100% électro, qu’est-ce que ça a donné ? Pour ceux qui y étaient, vous connaissez déjà la réponse, pour les autres, Magma vous raconte. On n’a pas pu tout voir mais on a fait de notre mieux !

Si les fans de hip-hop avaient des raisons d’être déçus pour ce cru 2015, les fans d’électro avaient de quoi se réjouir ! Deep, house, techno, dubstep ; cette année, Marsatac a voulu rassembler ce qui se fait de mieux en matière de musiques électroniques. Pour la deuxième année consécutive, le festival était de retour à la Friche la Belle de Mai après deux éditions exilées au Dock des Suds et à Nîmes. Trois scènes pour deux soirs qui s'annonçaient hardus.

Ça a débuté tout en douceur vendredi soir dès 22h sur la scène de la Cartonnerie avec un live envoûtant et féerique de Rone. De quoi mettre en éveil les sens des festivaliers. La techno allemande de Boys Noize s’est vite chargée de bastonner les tympans avec un set enrichi de superbes effets visuels. Il n’a pas fallu 10 min pour que la foule explose, ivre de sons. A peine remis de ces 2h de mix, The Hacker a enchaîné avec une déflagration de basses et de sonorités plus intenses les unes que les autres. Le tout soutenu par une scénographie immersive. Derrière des barreaux horizontaux, le Dj français, collaborateur de Miss Kittin a véritablement fait exploser le thermomètre de la Cartonnerie.

Déjà presque 4h. Le temps de s’abreuver d’une bière et de descendre dans la toute nouvelle salle Club au bout du tunnel qui longe le Cabaret Aléatoire pour se délecter de la techno de Max Cooper. Des néons colorés qui montent et descendent du plafond nous accueillent, une manière de plus de nous glisser dans l’univers du dj anglais. Sitôt terminé, il faut filer à la Cartonnerie histoire d’achever nos corps aux sons du duo Tale of Us. Cette fois, les basses frappent un peu trop fort, il faut reculer, dommage. Mais cette première soirée a tenu toutes ses promesses.

Le samedi soir a commencé comme le premier soir avec un live délicieux de notre Joris Delacroix national, dont vous pourrez lire l’interview ici. A la sortie du concert, juste devant la Cartonnerie, le collectif Arbuste, en cage (littéralement) a fait bouger une foule agglutinée contre ses grilles. Un gros kiff avant de se précipiter une nouvelle fois dans la Cartonnerie pour la trap sourde de Brodinski qui débute tout juste. Le compère de Gesaffelstein connaît sa partition et ça marche, les gens sautent et s’éclatent durant tout son set. On souffle un peu après ça, histoire de s’hydrater, mais des cris retentissent dans l’instant à la Cartonnerie. Boris Brejcha et son masque flippant viennent de débarquer. Boum-Boum, ça frappe aussi sec. Et les festivaliers s’élèvent au rythme des basses qui s’abattent sur eux. 1h30 de High Tech minimal bien vénère. Mais on ne pourra pas voir la fin du set, les timbrés de Salut c’est Cool vont envahir la scène Club d’une minute à l’autre. Tout le monde descend aussi sec dans une salle déjà surchauffée. Salam Aleykoum, Merci Nature d’être là, Interdit de Jouer au foot, Techno toujours Pareil ; les titres les plus déjantés s'enchaînent et la foule devient folle furieuse, en transe, trempée. Elle en vient à envahir la scène, à l’invitation du groupe évidemment. Si vous n’avez jamais vu ces gaillards, il faut le voir pour le croire.

Vandal et sa raggatek nous convainquent de ne plus quitter cette scène surchauffée et dégoulinante. On se croirait en rave, époque free-parties : un joyeux bordel. Nos derniers efforts nous poussent à remonter à la Cartonnerie pour une heure et demi de transe psychédélique des deux fadas d’Infected Mushroom. Le dance-floor est en éruption jusqu’à la fin du show. Il est 6h, le soleil pointe le bout de son nez ; Marsatac 2015, c’est terminé et ça avait bien de la gueule.

Conclusion
On a aimé
- La Friche pleine à craquer, des effets visuels vraiment stylés et une nouvelle scène Club au top. On en redemande !
- La techno bien hard de The Hacker et sa scénographie
- Les lascars de Salut c’est cool et leur bordel surchauffé

 On a moins aimé :
- Le son de Tale of Us, trop fort, nos tympans en souffrent encore
- L’absence d’artistes hip-hop ou issus d’autres courants que l’électro
- Une line-up trop complète, pas le temps de tout voir !

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