Fermer

La newsletter Magma

Votre dose de bonne humeur (contagieuse)
Partage et augmente tes chances de gagner !

Titre

Date

Description

* Gagnants désignés par tirage au sort.
** Attention, l'email renseigné sera utilisé pour informer les gagnants du jeu.
Fermer
Fermer

C'est votre établissement ?

Pour modifier vos informations,
identifiez-vous :

Pas encore de compte ?
Inscrivez-vous GRATUITEMENT :

* Champs obligatoires

Bénéficiez d'une visibilité optimale Bénéficiez d'une visibilité optimale Bénéficiez d'une visibilité optimale

Je souhaite être rappelé par un conseiller

Fermer Formascope

Pour modifier vos informations,
identifiez-vous :

Lundi 18 Mars 2019

Récap : Muddy Monk, Malik Djoudi et Flavien Berger à l’Espace Julien

Récap : Muddy Monk, Malik Djoudi et Flavien Berger à l’Espace Julien

Vendredi soir à l’Espace Julien, le public était réuni pour la soirée “Konbini approved” du festival Avec Le Temps : Muddy Monk, Malik Djoudi et Flavien Berger se succédaient sur scène. On vous fait le récap’ d’une soirée digne de panam’.

Dans une ambiance bleutée, presque onirique, les festivaliers les plus ponctuels ont pu assister à l’ouverture du bal par Muddy Monk, moustache saillante et vêtu de sa sempiternelle veste de motard. Lorsque le jeune chanteur et producteur - bien qu’encore timide sur scène - entame les tubes de son tout récent album Longue Ride, les plus aguerris reprennent avec lui les paroles. Notamment celles de En Léa qui l’a fait connaître, Baby, ou encore Boy. Un doux moment, comme le calme annonciateur d’une tempête imminente… Lorsque cet instant de poésie prend fin, certains, bière en main, s'indignent : c’est trop court “pour vraiment rentrer dedans”, “45 minutes, ce n’est pas assez!”. Un arrière goût de frustration, donc, mais l’on sait que la Ride sera encore Longue pour le jeune helvète qui, on l’espère, repassera par Marseille.

Entracte et ruée vers le bar avant l’entrée en scène de Malik Djoudi, que nous avons eu le plaisir d’interviewer un peu plus tôt (vous pourrez lire ça très vite). Accompagné de Greg, son fidèle acolyte, il débute les premières notes, toujours haut perché, de Cinéma : le résultat est sans appel, ses fans sont bel et bien présents, prêts à s’égosiller. Et nous les premiers, comme nous le fera gentiment remarquer notre voisine. Derrière lui, les néons s’agitent, alors qu’il passe de la guitare au piano, sans jamais interrompre son jeu de jambes caractéristique. A quelques jours seulement de la sortie de son prochain album, Tempéraments, il en dévoile quelques titres : Dis mois qu’t’y penses, Autrement, Belles Sueurs, entre autres. Un avant-goût aux allures de teasing que le public découvre en se dandinant timidement, jusqu’à Sous Garantie, LE “tube”, repris joyeusement en choeur.

Mon image

L’espace Julien est désormais plein à craquer. Les gens essayent tant bien que mal d’aller chercher de quoi se désaltérer ; les petites vessies se pressent dans la queue interminable pour les toilettes. Il s’agit de parer à ses besoins primaires avant l’arrivée de Flavien Berger, tête d'affiche de la soirée.
Entouré de son armée de robots dansants, il ouvre son concert par une impro dont lui seul a le secret. Comme il nous le confiait il y a quelques mois : “On ne vient pas voir un concert pour écouter un disque plus fort, on vient d’une part pour voir l’artiste dont on écoute la musique mais aussi pour voir comment il s’empare des choses. Je pense que c’est une curiosité qu’il faudrait que l’on ait pour vivre un instant qui ne ressemble en rien aux autres.” (Pour ceux qui voudraient plonger dans l’esprit fantasque de l’artiste, l’interview est à retrouver ici. Dans la chaleur écrasante de cette salle bondée, il laisse les mélodies s’envoler au rythme des bras levés, portées par sa (très jolie) voix, implacablement juste. Entre deux morceaux, Flavien est d’humeur bavarde : il nous parle d’un nouveau concept de live et expérimente les “effondrées”, opposées aux “montées” : il s’agit de faire le silence dans la salle. Autant dire que le public marseillais, toujours très loquace, n'adhère que moyennement. Bien entendu, à chaque retour du son, l’ambiance reprend de plus belle et l’assemblée, grisée, gigote en reprenant les titres de l’artiste.
Quand vient Maddy, l’ambiance est à son apogée : ça chante, ça danse, et la bière virevolte dans les airs. Un concert comme on les aime, donc, au parfum d’orge et de malt. Comme à son habitude, Flavien terminera son concert par une impro, et clôturera une soirée très réussie, avec un petit goût de reviens-y !

-> Crédit photos : Léa Esposito -The Bad Habits Production

Derniers articles :